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    Grigris
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    46 critiques spectateurs

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    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2014
    L'image est belle, le personnage principal intéressant et terriblement cinégénique. Mais le problème est double : il vient d'abord des acteurs bien trop s est une slhouette fascinante mais il n'exprime hélas pas grand chose avec son regard. Son amoureuse n'est pas crédible en fille des rues, en prostituée. Elle est bien trop fille à papa, avec un accent trop européen. Du coup le couple n'existe pas une seconde à l'écran. On n'y croit pas. Ca gâche déjà beaucoup le second écueil vient du scénario didactique faisant s'enchaîner des tableaux bien trop naïfs : Il danse, on l'appelle grigris. Son nom de scène. Puis une jeune métisse vient faire des photos chez lui. On découvre qu'il s'appelle Souleymane et qu'il est photographe. Puis il va voir son beau père qui est malade et tousse très fort en lui disant qu'il l'aime comme son fils. Puis sa mère lui dit qu'il faut 700 000 cfa pour l'hôpital. Puis il va demander de l'argent et va devoir en gagner frauduleusement puis retrouve la jeune femme qui traîne la nuit avec des blancs avinés... . Tout est téléphoné. C'est trop mécanique. Chaque scène semble être là pour passer les plats vers la suivante. Trop explicatif .. Dommage parce que l'univers était riche , un énorme potentiel !
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Un film profondément “africain”, très typé, très fort. Dans un rythme lent, l’auteur décrit avec une grande justesse et un grand humanisme, au travers d’une histoire au parfum légèrement policier, la misère, la débrouille, la dignité d’une peuple malmené. Film puissant sur les visages d’une Afrique tout aussi handicapée que le héros, qui se bat entre survivance et trafic, entre solidarité et violence et dont la résurrection viendra peut-être des femmes. Le rythme particulier et les dialogues a minima peuvent susciter un peu d’ennui – pas dans mon cas, l’interprétation des acteurs peut paraître souvent perfectible mais la puissance de l’histoire, tragique mais jamais larmoyante, le soin de la mise en scène et des cadrages toujours étudiés, font de ce film une réussite, un chant d’espoir.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2014
    C’est la curiosité qui prime quand on découvre ce thriller qui nous vient du Tchad et si l’on peut faire preuve d’une certaine clémence ; il faut quand même reconnaitre que Souleymane Débé n’est pas un acteur ! Clairement, il se révèle bien plus expressif à travers son corps et ses chorégraphies que les quelques répliques qu’il assène machinalement et ce jeu beaucoup trop amateur (rappelons tout de même que c’est son premier rôle) finit bien évidemment par plomber le film. En même temps, le scénario hyper convenu aurait tout aussi bien s’en occuper tout seul et quand tout ça s’accumule et bien il est difficile de ne pas zapper ce Grigris malgré les talents de danseur de son interprète principal.
    elriad
    elriad

    430 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    un très joli film tantôt cruel, tantôt poétique, avec cette lenteur et et ce rythme propre au récit africain. La violence de la vie et la volonté de grigris de transcender son handicap pour connaître l'amour auprès de cette jolie prostituée en fait un conte résolument contemporain séduisant et attendrissant. Le cinéma venu d'ailleurs révèle souvent de jolies surprises...
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Un minimum de dialogues, et des scènes tout aussi minimales car issues du quotidien d’un garçon qui du jour au lendemain se retrouve sous les feux de la rampe. Il en joue donc le plus naturellement du monde sous le regard d’un réalisateur qui adopte le même rythme, comme si sa caméra n’existait pas. A la manière d’un documentaire qui adopterait le ton d’une fiction, un mélange des genres ici parfaitement réussi…

    Avis bonus Un excellent documentaire qui en peu de temps retrace l’histoire du film, l’aventure de son héros qui incarne son propre personnage et la manière dont tout a pu se mettre en place.
    Pour en savoir plus
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2013
    Grigris met sur "pied" l'histoire d'un homme pour qui quotidien rythme avec douleur. Un état des lieux de l'Afrique subsaharienne qui n'a rien d'éloquent. Le film, de part sa multiplicité des sujets abordés, perd en tonicité. En se fiant à l'affiche, on se dit que cela va être une célébration de la danse, comme une hymne à la joie dans un pays qui n'en connaît guère. Or, Mahamat Saleh Haroun a voulu filmer son Tchad en faisant juste un constat, poignant certes, mais qui ne touche pas. Surement par son laxisme dans l'écriture, où un jeu d'acteur à qui il manque de sincérité.
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    Prix de la Photographie au FIFF de Namur amplement mérité. Coup de chapeau aussi à l'acteur principal dont l'handicap physique devient un atout. Quel danseur!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 août 2013
    L'Afrique et son côté sombre impressionnent; les Hommes et leurs espoirs, leurs ambitions, séduisent; la solidarité et la gentillesse émeuvent. Un bon film!
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2013
    Mahamat Salah-Haroun est le plus grand réalisateur tchadien.
    A la vérité, c'est quasiment le seul !
    Et cette qualité lui vaut l'honneur d'être régulièrement sélectionné au Festival de Cannes (Un Homme qui crie en 2010, Grigris en 2013).
    Est-il injurieux de soupçonner qu'il n'aurait pas ces honneurs s'il avait été originaire du Lot-et-Garonne ou de l'Iowa ?
    Mais laissons de côté ces soupçons politiquement incorrects et intéressons-nous à son dernier film.
    Il débute par une séance proprement hallucinante (que reprend l'affiche du film) : Grigris se déhanche sur la piste d'une boîte de nuit sous les applaudissements des spectateurs. On comprend vite que ses jambes ont été atrophiés par la poliomyélite et qu'il a su faire de ce handicap un atout sidérant.
    On imagine volontiers le choc subi par le réalisateur lorsqu'il a rencontré ce danseur. A sa place, comme lui, on aurait chercher le moyen de tirer parti de ce talent hors norme. On aurait volontiers opté pour le documentaire. Trop conventionnel ? Mahamet-Saleh Haroun qui travaillait à l'époque sur un projet de polar, a décidé d'intégrer la danse à ce scenario : pour rembourser une dette, Grigris va rejoindre un gang de trafiquants d'essence au péril de sa vie.
    Le problème est que la jonction des deux univers ne fonctionne pas à l'écran. Si j'osais, je dirais que le film boîte. Souleymane Démé est un danseur fascinant mais il ne sait pas jouer et la direction d'acteurs ne l'y a pas aidé. La romance qui se noue avec une prostituée au grand cœur - à la plastique ravissante mais au jeu ridicule - est elle aussi une fausse bonne idée.
    Du coup, même si le scenario se tient et maintient la tension du film jusqu'à son dénouement, on ne peut s'empêcher de sourire aux maladresses involontaires qui parsèment le film (une poursuite automobile à 40 km/h, un tueur à gages qui retient ses coups ...)
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Un film qui grouille d'inventivité au niveau de la mise en scène, pour un scénario qui malheureusement pêche dans sa cohérence. Grigris, c'est la belle histoire d'un jeune tchadien handicapé d'une jambe, qui rêve de vivre de sa passion: la danse. La science du cadre du réalisateur est évidente et terriblement bien mise en avant dans de sublimes scènes chorégraphiques. Ainsi, malgré les gros défauts que sont le scénario et les acteurs à la performance hésitante, Grigris parvient à nous emmène dans un tango cinématographique enflammé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 août 2013
    Grigris commence comme une fable artistique avant d'être rattrapé par une vision néo-réaliste mâtinée des codes du film de gangsters, tout cela au Tchad.

    Bien que lourdement handicapé aux jambes, Soulémane, surnommé Grigris, est un danseur hors pair, qui se produit dans les clubs et bars de N'Djaména en attendant mieux. Jusqu'au jour où il lui faut trouver de l'argent pour régler les frais médicaux de son beau-père gravement malade. Soulémane se met donc au service de trafiquants d'essence, qu'il finit par doubler, et pour réunir plus rapidement l'argent nécessaire aux soins, et pour se construire une vie avec Mimi, la belle prostituée dont il est amoureux. Menacé par les gangsters qu'il a roulés, il fuit avec Mimi et va se réfugier dans un petit village de brousse où, travaux de la moisson obligent, seules les femmes sont présentes.

    Grigris est un film à la fois agréable et intéressant, mais qui pêche par de nombreuses faiblesses.
    Au niveau du scénario tout d'abord, qui multiplie les pistes: la danse, la nécessité économique qui fait loi, le monde des gangsters, l'histoire d'amour avec la prostituée au grand cœur, la solidarité dans le petit village traditionnel... Si la plupart de ces idées est bonne et plutôt bien menée, le film a malheureusement tendance à zapper de l'une à l'autre en laissant choir la précédente, ce qui s'avère déstabilisant pour le spectateur. Dommage.
    Faiblesses ensuite au niveau du jeu d'acteurs qui n'est pas à la hauteur pour les personnages principaux. Soulémane Démé me paraît être davantage un danseur qu'un comédien, et Anaïs Monory est certes vraiment très charmante, mais on peine à croire à son interprétation.

    Mais Grigris nous donne à voir l'Afrique, le Tchad en l'occurrence, et la vision personnelle d'un cinéaste tchadien. C'est un aspect particulièrement intéressant car le cinéma africain reste encore très discret.
    Je crois avoir vu seulement deux films africains ces deux dernières années, Grigris donc et Viva Riva !, de Djo Tunda Wa Munga, un film barré et flamboyant, sorte de Pulp-Fiction qui se déroulerait à Kinshasa. Si j'ai préféré le second et s'ils sont de toute façon sensiblement différents, tous deux décrivent néanmoins des conditions de vie particulièrement difficiles, qui se dissimulent sous les lumières de la fête à la nuit tombée, mais qui induisent des relations à couteau tiré entre les êtres.
    Deux films. Le Tchad et la République Démocratique du Congo. Et une envie de découvrir davantage le cinéma africain.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2013
    Très bon film sur l'Afrique que j'ai chroniqué sur mon blog le 22 juillet.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 juillet 2013
    Le film traîne en longueur alors que le synopsis est alléchant. J'ai été déçue.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Afin de subvenir aux besoins matériels d’un membre de sa famille, Grigris va se commettre auprès de gens peu fréquentables pratiquant des activités illégales. C’est sans compter sur la gente féminine qui lui permettra de trouver son salut et de s’affranchir de ses mauvaises accointances. « Grigris » est un film sympathique, chaleureux en dépit de son manque de rythme et du côté amateur qui s’en dégage.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2013
    Une fable africaine, riche en couleurs, autour de l'étonnant personnage de Grisgris, danseur éphémère (superbes scènes chorégraphiées) avec sa jambe folle. Le film de Mahamat-Saleh Haroun est à la fois un thriller, une romance et une chronique sociale. Devant une interprétation souvent défaillante, notamment celle du rôle-titre, le cinéaste compense par l'énergie et la fluidité de sa mise en scène. Dans le désert cinématographique qu'est devenue l'Afrique noire, le réalisateur tchadien fait encore figure de résistant. Le dernier ?
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