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    Grigris
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    2,9
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    46 critiques spectateurs

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    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Un minimum de dialogues, et des scènes tout aussi minimales car issues du quotidien d’un garçon qui du jour au lendemain se retrouve sous les feux de la rampe. Il en joue donc le plus naturellement du monde sous le regard d’un réalisateur qui adopte le même rythme, comme si sa caméra n’existait pas. A la manière d’un documentaire qui adopterait le ton d’une fiction, un mélange des genres ici parfaitement réussi…

    Avis bonus Un excellent documentaire qui en peu de temps retrace l’histoire du film, l’aventure de son héros qui incarne son propre personnage et la manière dont tout a pu se mettre en place.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Grigris et Mimi étaient faits pour s’entendre. Ce sont deux cœurs tendres. Et aussi, à leur façon, des parias dans leur quartier de Ndjamena, au Tchad. Lui pour cause de boiterie le condamnant aux petits boulots, mais surtout à la condescendance des autres. Bien que sa patte folle ne l’empêche pas d’être un super danseur, au point de faire de son handicap un atout. Elle est aussi une réprouvée, mais à l’inverse, pour trop de beauté. Ne pouvant atteindre son légitime désir de mannequinat, elle continue à se livrer à la prostitution occasionnelle pour améliorer son ordinaire. Ca n’arrange pas sa réputation.
    Mais les bons sentiments de Grigris lui font faire des bêtises. Pour trouver l’argent qui permettrait de faire soigner un parent, il n’hésite pas à plonger dans un vilain trafic d’essence, ni à tricher avec les tricheurs. Le danger qui guette le couple, les conduit à se réfugier dans un village de brousse.
    Après un détour par le polar, le film retourne au docu. Et aux noirceurs de la ville succède la joie d’une communauté ou les valeurs d’hospitalité et de tolérance, sont ici symbolisées par les femmes. Ce qui ne veut pas dire qu’elles se laissent faire… Et pour Grigris et Mimi, ce retour à la brousse, c’est comme une arrivée à la case amour. On sourit à la complicité et l’indolence des mal-aimés. On a craque devant la beauté de certains plans et la liberté de ton du film.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Un beau film sensible et délicat auquel Souleymane Démé prête sa démarche si particulière et l'Afrique ses beaux paysages. Une histoire pleine d'humanité qui montre en évitant tout misérabilisme la rencontre de 2 êtres maltraités par la vie qui vont lutter pour la survie.
    Matthias T.
    Matthias T.

    46 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2016
    Un film avec des maladresses, mais aussi des moments de grâce. Les scènes de danse et de transe sont par exemple tout bonnement exceptionnelles. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juin 2013
    En dépit du beau personnage-titre, Grigris raconte une histoire beaucoup moins forte que le très beau Un homme qui crie, et peine à vraiment nous convaincre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 juillet 2013
    Le film traîne en longueur alors que le synopsis est alléchant. J'ai été déçue.
    fredtcd
    fredtcd

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Je connais bien N'djamena et j'ai éprouvé, en visionnant ce film, les mêmes impressions qu'il y a quelques années. L'ambiance est là, la débrouille, le réalisateur ne cache rien de la pauvreté ni de l'ingéniosité des Tchadiens. Un petit bémol, car notre héroïne se promène en mini jupe ou en short dans les rues chose impensable et interdite là-bas.
    Contrairement à certains je trouve que les silences et les regards parlent beaucoup mais c'est aussi çà l'Afrique!
    Henrick H.
    Henrick H.

    4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    Le film démarre très bien avec une scène de danse impressionnante du personnage central et une musique pop africaine de bonne tenue. C'est là que le bat blesse, car ces scènes de danse sont le seul intérêt de ce film ainsi que les plages musicales. En effet, le pseudo thriller et l'histoire d'amour ne sont pas crédibles et surtout l'interprétation laisse vraiment à désirer. On peut penser que Mahamat Saleh Haroun a été lui aussi fasciné par Grigris, lorsqu'il l'a découvert mais il manquait de matière pour créer un film sur la longueur d'où ce sentiment artificiel .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juillet 2013
    J’ai vu le film « Grigris », la descente aux enfers d’un personnage que l’on aurait aimés mieux connaître, dans la nuit sombre de N’Djamena.

    Grigris est le nom du jeune interprète masculin, qui malgré la malformation de sa jambe est un excellent danseur qui se produit dans les bars de N’Djamena. Il va faire la connaissance de Mimi, splendide créature qui s’espère mannequin, mais paye sa vie en se prostituant. Ensemble, ils sont les mal-lotis de cette ville tchadienne et sont broyés par une société urbaine en développement.

    Peu de films sortent d’Afrique avec une volonté de faire découvrir ce continent, et peu de place lui est offerte. Ce film a eu les honneurs de Cannes et donc une visibilité certaine à sa cause, montrer les déboires de la société tchadienne et les fléaux qui la hantent.

    Pour raconter son histoire, Mahamat Saleh Haroun a choisi un personnage tout à fait hors du commun, le jeune Souleymane Démé, une gueule, une démarche due à sa jambe atrophiée, une sensualité et une danse hypnotique. Quand Souleymane est sur la piste de danse, le public l’acclame et il s’enivre de sa popularité. Mais en dehors de la piste, l’acteur est beaucoup moins serein, son personnage est taiseux et indécis, mal à l’aise dans toutes les circonstances.
    Ce contraste entre la force et pugnacité qu’il a fallu à Souleymane pour s’exhiber devant le public et ses hésitations dans les autres situations sont difficiles à appréhender. Malheureusement le film étant plus suggestif qu’explicatif, on ne se saura rien de qui est vraiment Souleymane Démé.

    Pour nous montrer la fraude et les fléaux d’une capitale tchadienne, le réalisateur a plongé son personnage principal dans une sombre histoire de trafic d’essence et de règlement de compte brutal comme on les connaît dans les mafias du monde entier.
    Un parti pris de scénario qui fait porter sur les épaules de ce jeune danseur ce polar sombre qui va précipiter les amants malheureux dans la fuite. Une surenchère d’histoires dont aucune n’est vraiment développée. En les multipliant ainsi le film ne développe ni les qualités du danseur et sa persévérance, ni les personnages parallèles, comme la jeune Mimi. On traverse les situations, caméra à l’épaule en suivant Souleymane dans cette jungle urbaine.
    Alors il faut prendre le film comme il vient, brut de décoffrage, comme une promenade dans les bas fonds de N’Djamena. Et spectatrice, je me suis senti frustrée de ne pas mieux connaître ces personnages et de n’être qu’observatrice.
    Heureusement que la lumière est splendide, et que la caméra a su capter cette énergie de l’espoir ou du désespoir quand Souleymane danse.

    Une fin ambiguë, choc, qui elle aussi ne sera pas développé ; mais le contraste saisissant de la ville et de la communauté éloignée souligne toute la richesse des sujets ébauchés dans le film.

    Allez, j’arrête mon cinéma, comme disait papa et je vous souhaite une Bonne séance !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 août 2013
    Grigris commence comme une fable artistique avant d'être rattrapé par une vision néo-réaliste mâtinée des codes du film de gangsters, tout cela au Tchad.

    Bien que lourdement handicapé aux jambes, Soulémane, surnommé Grigris, est un danseur hors pair, qui se produit dans les clubs et bars de N'Djaména en attendant mieux. Jusqu'au jour où il lui faut trouver de l'argent pour régler les frais médicaux de son beau-père gravement malade. Soulémane se met donc au service de trafiquants d'essence, qu'il finit par doubler, et pour réunir plus rapidement l'argent nécessaire aux soins, et pour se construire une vie avec Mimi, la belle prostituée dont il est amoureux. Menacé par les gangsters qu'il a roulés, il fuit avec Mimi et va se réfugier dans un petit village de brousse où, travaux de la moisson obligent, seules les femmes sont présentes.

    Grigris est un film à la fois agréable et intéressant, mais qui pêche par de nombreuses faiblesses.
    Au niveau du scénario tout d'abord, qui multiplie les pistes: la danse, la nécessité économique qui fait loi, le monde des gangsters, l'histoire d'amour avec la prostituée au grand cœur, la solidarité dans le petit village traditionnel... Si la plupart de ces idées est bonne et plutôt bien menée, le film a malheureusement tendance à zapper de l'une à l'autre en laissant choir la précédente, ce qui s'avère déstabilisant pour le spectateur. Dommage.
    Faiblesses ensuite au niveau du jeu d'acteurs qui n'est pas à la hauteur pour les personnages principaux. Soulémane Démé me paraît être davantage un danseur qu'un comédien, et Anaïs Monory est certes vraiment très charmante, mais on peine à croire à son interprétation.

    Mais Grigris nous donne à voir l'Afrique, le Tchad en l'occurrence, et la vision personnelle d'un cinéaste tchadien. C'est un aspect particulièrement intéressant car le cinéma africain reste encore très discret.
    Je crois avoir vu seulement deux films africains ces deux dernières années, Grigris donc et Viva Riva !, de Djo Tunda Wa Munga, un film barré et flamboyant, sorte de Pulp-Fiction qui se déroulerait à Kinshasa. Si j'ai préféré le second et s'ils sont de toute façon sensiblement différents, tous deux décrivent néanmoins des conditions de vie particulièrement difficiles, qui se dissimulent sous les lumières de la fête à la nuit tombée, mais qui induisent des relations à couteau tiré entre les êtres.
    Deux films. Le Tchad et la République Démocratique du Congo. Et une envie de découvrir davantage le cinéma africain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2013
    Un film serein. Un sentiment agréable face au film. Un personnage fort. De la simplicité. Et surtout un sorte de fascination visuel de ce qui est montré. Grâce surement a une camera qui devrait faire réfléchir les gros sous. Ce grigris arrive, dans une séquence de danse nocturne, à donner envie d'être un être humain. Certes, mais demande à rêver ; pour véritablement faire voyager.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 août 2013
    L'Afrique et son côté sombre impressionnent; les Hommes et leurs espoirs, leurs ambitions, séduisent; la solidarité et la gentillesse émeuvent. Un bon film!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 août 2014
    Film intéressant. l'histoire est décousue, on ne sait pas trop où on va. La fin nous laisse sur notre faim!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Très bon film, traitant sans misérabilisme de la situation d'exclus de la société tchadienne. Ce film aurait mérité d'être plus médiatisé lors du festival de Cannes. Dommage qu'il sorte en juillet car ce n'est pas la meilleure période pour avoir beaucoup de public.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juin 2014
    Belle histoire et belle initiative mais trop de lacunes pour soutenir l'attention tout au long. Les danses sont fascinantes et le scénario est bon, cependant l'action est parfois trop lente et le jeu de certains acteurs laisse un peu à désirer... Pas une découverte immense donc, mais un film à voir ne serait ce que pour sa singularité.
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