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    Les Yeux sans visage
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    4,0
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    124 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Un film magnifique, effrayant sans gore, une ambiance d'épouvante maîtrisée de main de maître. Georges Franju nous démontre que l'horreur peut être tournée avec de belles images.
    Un chef-d’œuvre époustouflant !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Quel film fabuleux ! Oui, on peut le décrire comme un film d'horreur, mais les yeux sans visage est bien plus que ça. Les yeux sans visage est le seul est unique film d'horreur poétique. Le scénario est génialement construit (forcément, c'est Sautet qui a coécrit). Et la question qui en ressort est, "peu on faire le mal à de bonnes fin ?" La réponse de Franju est toujours claire mais jamais cinglante. Non. La fin est magnifique. Ce masque blanc, pur et presque angélique, qui renferme surement des larmes, et surtout une conscience. La seul conscience de ce sombre manoir. Elle se rend compte du mal que son père a fait. On notera d'ailleurs, que ce sont les bêtes qui tue la bête.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Un chirurgien enlève des jeunes filles afin de réussir à greffer leur visage sur sa fille, défigurée par un accident de voiture. Avec "Les yeux sans visage", Georges Franju réalise l'un des plus grands films d'horreurs français. Alors qu'on est en 1959, il n'hésite pas à montrer les marques au scalpel laissées par le docteur Génessier. Il filme aussi bien l'horreur des actes du personnage que la poésie de la présence fantomatique de sa fille, avec son masque blanc et ses seuls yeux pour exprimer toute sa douleur, toute sa tristesse. Le scénario est diabolique et Pierre Brasseur incarne son personnage à fond, dans toute sa gentillesse et sa cruauté. Ponctué de scènes mémorables (le masque blanc, les scènes de chirurgie, le lâcher de chiens), ce film n'a pas perdu de sa force et reste aussi cruel que poétique.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    79 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Des yeux clairs et opaques s'éveillent sous un masque neutre. On y devine des larmes et une voix chuchotée qui cache un besoin d'hurlements. La voix si douce et si étrange d'Edith Scob, qui offre au film sa silhouette frêle d'oiseau fantomatique, esprit inquiétant d'une douleur insistante, qui erre dans des couloirs infinis, escalier dont les barreaux creusent des fissures d'ombre et de néant, la perdant, la malmenant, la manipulant dans un cauchemar trop propre.
    La façon dont Franju met en scène son film se révèle d'un indiscutable génie. Ses cadres comme les mouvements des yeux et des membres des acteurs sont d'une précision chirurgicale, d'une froideur terrifiante. Par moments, le film atteint le stade de glacial, glacial dans sa forme la plus pure : il y a, d'abord, cette scène d'opération tendue et clinique, qui fait froid dans le dos, installe un malaise et un trouble diluée dans la totale désincarnation des personnages. Très vite, alors, cette sécheresse jusqu'alors mineur prend le pas sur l'intrigue et le film tout entier : sans distance aucune vit à vis des faits qu'il montre, Franju s'en tient à l'examen des faits, dans un style aussi figé que les intenses yeux bleus d'Edith qui semblent hanter chaque plan.
    Je dois avouer que cette forme de poésie ultrasophistiquée est loin de me toucher intimement, mais, au milieu d'un ennui qui s'installe, quand même, au bout d'un petit moment, cette même poésie singulière produit, ici et là, par fragments, météores éclatés et dispatchés dans un ciel de masques, de magnifiques fulgurances, envolées lyriques qui élèvent, assez brillamment je dois dire ; une œuvre curieuse, mais pas totalement renversante.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Ce film est un chef-d'œuvre de poésie horrifique. Tendu, fascinant, déchirant. Une magnifique épure. Simplicité des effets visuels, économie de mots, pour une efficacité maximale. Un diamant noir. Très noir. La monstruosité physique côtoie la monstruosité morale, dans un rapport d'opposition : innocence/folie criminelle, pureté/souillure. Le personnage de Christiane traverse le film avec une grâce et une tristesse infinies, presque désincarné, comme un fantôme. À l'inverse, le personnage du père est dans la matérialité lourde, l'expérience terrible de la chair (prestation massive et subtile de Pierre Brasseur). La séquence finale, ironique et tragique, est sublime.
    À l'origine, il y a un roman de Jean Redon, adapté par Redon lui-même, Boileau-Narcejac et Claude Sautet. Le travail de l'image, tout en nuances de noir et blanc, du gris pâle au noir charbonneux, est signé Eugen Schüfftan. Et la musique, tour à tour inquiétante et profondément mélancolique, est l'œuvre de Maurice Jarre. Les quelques notes qui accompagnent les déplacements du personnage de Christiane forment l'une des plus belles ritournelles inventées pour le cinéma.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Datant de la fin des années 50 et étan français, le film de Franju a réussi le défi de conserver un aspect malsain et dérangeant par les images et les plans ( le défilement de portraits ). Toute une thématique sur le masque, les différents visages d'un personnage ; ce ne sont pas dans le film le héros ni les policiers qui sauveront la fille de Brasseur, donc les structures classiques sont inversées. Film d'épouvante français superbe qui, à aucun moment, ne tombe dans le ringardisme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    Un film qui base tout sur son ambiance installant une sorte de malaise comme la plupart des films d'épouvante de l'époque. Dommage que le fait qu'il soit court n'empêche pas les nombreuses longueurs pendant lesquelles il ne se passe finalement pas grand chose.
    Santu2b
    Santu2b

    251 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Qu'est-ce que le beau ? Pour répondre à cette question, la meilleure contribution du cinéma reste "Les Yeux sans Visage", véritable monument français de l'horreur. Celui-ci demeure sans conteste le chef-d'oeuvre de Georges Franju, qui même s'il a eu une carrière en dent de scie, inscrit par ce seul film son nom à la postérité. Loin de se limiter aux confins français "Les Yeux sans Visage" a délivré un patrimoine immense au cinéma mondial. L'œuvre et le fameux masque d'Edith Scob sont devenus des sources d'influence majeures pour les cinéastes contemporains de John Carpenter jusqu'à plus récemment "La Piel que habito" d'Almodovar. Adapté d'un roman de Jean Redon, le film bénéficie d'une écriture minutieuse à laquelle participe un certain Claude Sautet. La mise en scène est sublime ; un noir et blanc et une lumière radieuse escortant ce ballet doux et monstrueux à la fois, porté par le glaçant Pierre Brasseur. Et puis que dire de la poétique et tournoyante partition de Maurice Jarre accompagnant notre descente aux enfers. Le plus grand film français du genre.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2012
    Attention, ma critique contient des spoilers.

    Il y a quelque chose d'assez intéressant dans Les yeux sans visage, c'est qu'il se concentre uniquement sur les criminels. Jamais le réalisateur ne propose un véritable héros qui viendrait sauver les victimes et qui arrêterait le massacre. Les policiers sont un peu insipides et surtout ils sont les plus éloignés de la vérité. La jeune fille qui sert de chèvre n'a pas la lucidité et l'intelligence non plus. Seul le gendre aurait pu en avoir la carrure mais il ne reste qu'un personnage secondaire.
    Ce choix scénaristique de ne s'intéresser qu'aux ravisseurs est intéressant car il surprend, on est pas dans un film policier où les policiers remontent progressivement jusqu'à leur piste mais presque sur un drame familial où le sujet principal est la folie meurtrière d'un père pour sauver sa fille.
    Si je parle autant de ce choix scénaristique c'est car il permet de créer un véritable malaise continue tout le long du film. On est à la fois révulsé par les crimes commis par le médecin et à la fois désireux que le dernier soit le bon, que "son crime paie" et que sa fille retrouve son visage. C'est assez troublant et c'est très bien réussi. Il parvient à faire tout ça d'une façon sobre et sans surplus émotionnels, c'est vraiment bien fait. J'ai aimé ce côté continuellement intriguant de sa mise en scène, qui joue beaucoup sur la lumière et dont le noir et blanc est très élégant. On est continuellement dans une sorte de tension sourde.
    charly5766
    charly5766

    14 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2012
    Film d'horreur français de 1960 considéré comme un chef d'oeuvre, j'étais très curieux de découvrir ce petit bijou ! Comme beaucoup de films de cette époque, la mise en scène est quasiment irréprochable. Un petit peu de gore, un petit peu de poésie, beaucoup de thèmes abordés comme le rôle du père, la science etc ... ce film explore beaucoup de genres ! Pierre Brasseur et Adila Valli sont très bons et je me suis amusé à découvrir la musique du père de Jean Michel Jarre. De plus et c'est un point de vue tout à fait personnel car je n'ai pas récolté d'information sur ce sujet, je pense que Carpenter a certainement été influencé par ce film dans son Halloween avec le masque et tout simplement son tueur. Film très intéressant !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    Franju a déclaré avoir réalisé ce film pour redonner un peu de noblesse à un genre qui n'en avait guère eu en France depuis les années 10 (avec Louis Feuillade, notamment) : l'horreur. "Les Yeux sans visage" est célèbre pour quelques scènes gore (quelques minutes à peine en 1h30), mais c'est surtout pour son atmosphère d'autant plus inquiétante et étrange qu'elle paraît totalement réaliste que le film est mémorable. Franju a du mettre de l'eau dans son vin pour ne pas déplaire à la censure, et ce qui aurait pu être qu'un film de plus sur un savant fou s'est transformé en un drame poétique sur l'amour destructeur d'un père pour sa fille. Rare exemple de film d'horreur français marquant, "Les Yeux sans visage" continue à avoir une forte influence : le dernier film d'Almodovar, "La Piel que Habito", a de nombreux points communs avec lui. A noter l'excellente partition de Maurice Jarre, dont le thème principal semble avoir inspiré celui... de la série "Curb your enthusiasm".
    real-disciple
    real-disciple

    82 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2012
    Un film étrange mais beau comme si Cocteau avait filmé Poe. Pierre Brasseur est effrayant en médecin qui opère dans les sous sols de sa demeure de campagne. Alida Valli ne l'est pas moins et à eux deux ils forment un couple démoniaque prêt à tout pour leur jeune fille défigurée. Dans un superbe noir et blanc, le film est donc à la fois original quant au thème, osé quant aux scènes difficiles et poétique quant au prsonnage de Christiane incarné par Edith Scob. La musique de Maurice Jarre apporte beaucoup à l'oeuvre qui reste un grand film d'horreur national.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Chef-d'oeuvre du film d'horreur, «Les Yeux sans Visage» dépasse largement le genre tant il s'avère d'une richesse remarquable, aussi bien formellement que thématiquement. S'il a quelque peu vieilli et bien qu'il ne révolutionne pas grand chose, ce long métrage vaut largement le détour, fascinant du début à la fin par son atmosphère et les enjeux mis en évidence. La beauté, la vie éternelle, le corps, le visage, la paternité, la science, la médecine,... Comme le chef-d'oeuvre de Teshigahara «Le Visage d'un Autre», certes dans une moindre mesure, «Les Yeux sans Visage» pose beaucoup de questions. Mais cette réflexion ne prend jamais le pas sur l'intrigue et ses personnages tout droit sortis d'un conte macabre : le savant fou, sa fidèle assistante, son monstre de fille, l'amant de cette jeune femme défigurée... La situation est donc archétypique, c'est là le propre des contes. Et le long métrage de Franju en est assurément un, aussi troublant qu'il puisse être. La dimension horrifique y est pour beaucoup, mais elle pousse justement à aller au-delà des apparences, aussi bien pour les protagonistes que pour le spectateur. Il faut dire que la mise en scène de Franju, sous influence expressionniste, participe elle aussi grandement de l'ambiance onirique du film. Véritable cauchemar éveillé, qui s'achèvera avec grâce lors d'une séquence d'une grande beauté. A voir sans hésiter! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2012
    Classique du film d'épouvante français, "Les yeux sans visage" n'est pourtant pas un film que l'on puisse classer dans aucune catégorie tant dans son genre il est unique. Entre poésie et horreur, lyrisme et mystère, innocence et noirceur, voilà une œuvre particulièrement unique, intrigante et quelque part assez fascinante que signe Georges Franju. La façon dont les personnages sont traités est éclatante de justesse, les dialogues profonds, et la mise en scène, baroque, est envoutante. La composition de Michel Jarre achève de donner de la valeur à l'œuvre, qui si elle a tout de même un peu vieilli, reste un indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    Le chirurgien Genessier souhaite remodeler le visage de sa fille Christiane, rendue méconnaissable suite à un accident de voiture, mais pour cela il doit effectuer des greffes de peau qu'il aura prélevée sur des jeunes filles.

    Une œuvre pionnière du cinéma fantastique en France émeut par une forme poétique du noir et du gothique face à la science et l'épouvante.

    Autopsie de la peur elle-même au bistouri du noir et blanc Franju incise le classicisme irréel, l'étrangeté matérialiste à l'approche documentaire et chirurgicale - le Sang des bêtes ou Hôtel des Invalides.

    Les yeux sans visage opère un réalisme de situations jusqu'au boutiste révélateur de l'insolite, greffe à fleur de peau un instant anodin-inédit : "j'aime que l'on me fasse rêvé et non que l'on rêve à ma place".

    Edith Scob masquée de porcelaine sous un regard anormal du normal entre mystère et banalité s'envole dans l'ombre blanche des colombes vers une folie surréaliste.
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