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    Les Yeux sans visage
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    mx13
    mx13

    242 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Pas terrible ce film. Ça prend pas du tout aux tripes, et c’est inintéressant au possible, malgré un bel esthétique de temps à autres. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 2/5
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    « Les yeux sans visage » est un film d’horreur français réalisé en 1960 par Georges Franju. Pierre Boileau et Thomas Narcejac ont aussi contribué à l’écriture du scénario adapté du roman de Jean Redon. Après un accident de voiture, le chirurgien joué par Pierre Brasseur, veut remodeler le visage de sa fille complètement méconnaissable. Pour cela, il a besoin d’enlever des jeunes femmes pour greffer leur visage. Interdit au moins de 16 ans, il faut avouer que les scènes de chirurgie pouvaient heurter la sensibilité de certains à l’époque. Aujourd’hui on rigole un peu devant ces effets spéciaux en noir et blanc. Mais l’atmosphère inquiétante de la mise en scène reste encore perturbante. Mal accueilli par la critique à sa sortie, le film est désormais un classique du cinéma d’épouvante. Georges Franju a su imposer un réalisme important à son intrigue tout en créant une adhérence au fantastique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Ce film d'épouvante français des années 60 a déjà le mérite d'être le quasi unique dans son genre. D'une extrême lenteur, le film n'en est pas moins déconcertant tant il s'amuse à utiliser le fantastique dans le quotidien. Il y a peu de rebondissements dans l'intrigue et c'est peut-être ce que je pourrais reprocher au film mais ça se regarde agréablement.
    Gautier J.
    Gautier J.

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2018
    Un très beau film, non pas par son scénario, mais par sa poésie au milieu d'une histoire macabre. Edith Scob est d'une délicatesse rare et d'une grâce onirique. Ah ! Ce masque blanc qui déambule dans une maison démoniaque... Pierre Brasseur joue à la perfection
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Long-métrage sur le corps, sa beauté, son obsession, "Les Yeux sans visage" dépeint avec une minutie chirurgicale les atrocités commises par un père, pour redonner à sa fille son visage d'ange.

    Dans un premier temps, Franju s'affaire à dépeindre une bourgeoisie rongée par son image, atteinte d'une véritable psychose de la beauté plastique, se traduisant dans la mise en scène en une multiplication des surfaces réfléchissantes (miroirs, verreries, vitres etc) et en une accumulation de gros plan sur les visages, mais surtout par un jeu de cadrage captivant, faisant redouter l'apparition du visage de Christiane tout en nous frustrant par son absence.

    Mais la critique sociale évolue vers une thématisation plus intime, plus lyrique, et plus passionnante encore. Le montage devient alors parallèle, entre la froideur du père, ses actions méticuleuses et meurtrières, et la mélancolie qui habite sa fille, véritables parenthèses poétiques durant lesquelles la distance - émotionnelle et situationnelle - qui la sépare des animaux semble s'effacer : tout autant un oiseau en cage que ces colombes, tout autant un sujet d'expériences que ces chiens.

    Certains points restent toutefois regrettables, à l'image de l'enquête policière venant inutilement briser un suspens pourtant palpitant, ainsi que l'apparition du visage de Christiane, empêchant d'y inscrire une peur de l'inconnu jusque là palpable.

    Cependant, le travail de Franju est exceptionnel, tant dans son discours que dans sa mise en scène, opposant deux mondes : celui de la forme, volatile et mortifère, à un autre, plus abstrait, celui de la beauté de l'âme. Cette intention se traduit en une imagerie organique pour le père, dont le point d'orgue est la première scène d'opération, là où l'onirisme prévaut pour la fille. Malgré ses failles, "Les Yeux sans visage" bouscule dans son approche, car la poésie l'emporte.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2017
    Le cinéma fantastique français d’après gerre (1946 – 1975) se signale essentiellement par sa médiocrité. Normal pour un genre boudé par le public et méprisé par la critique de l’époque. Et pourtant, en 1960 sort un très grand film : LES YEUX SANS VISAGE, réalisé par Georges Franju, un metteur en scène totalement sous estimé. Film glacial de bout en bout : du fragile et impersonnel masque d’Edith Scob (quel regard), à la retenue inhabituelle de Pierre Brasseur (comme quoi il pouvait), cette incursion angoissante dans un monde horrible, où seuls les animaux offrent quelque chaleur, bénéficie de la rencontre de deux univers Franju n’ayant jamais renié cinématographiquement ses penchants surréalistes. Bénéficiant d’un noir et blanc très expressif d’Eugen Schüfftan et de la musique du grand Maurice Jarre, le film est parfaitement interprété grâce à une direction d’acteur suffisamment maîtrisée pour rendre le propos à la fois lisible et crédible. La scène de l’opération, en dehors des commentaires négatifs qu’elle suscita à l’époque (tentant de classer le film dans le grand guignol), interroge sur le fait que la censure l’a laissé passer.
    Référence pour John Carpenter et Pedro Almodovar, il est regrettable que la critique française se soit vautrée dans le dénigrement jusqu’au milieu des années 70! Pour ces infâmes noircisseur de papier, la personnalité de Monsieur Franju, co-fondateur de la cinémathèque française (avec Heni Langlois et Jean Mitry) aurait au moins du intimer le respect. Mais comme dit le dicton : « nul n’est prophète en son pays », face au plus grand film d’angoisse (Franju préférait ce qualificatif) du cinéma français.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Je suis un peu déçu, ce film un peu glauque qui raconte l'histoire d'un père prêt à tout pour sa fille, même à gâcher des vies humaines me semble un peu bancal. Je veux dire que les ficelles sont grosses quand même et ça me sort du film à plusieurs reprises. Pour prendre un exemple, à la fin, lorsque les policiers ont des soupçons ils demandent à une fille de servir d'appât... Très bonne idée... Sauf qu'ils ne la suivent pas réellement, qu'ils la perdent, qu'elle disparaît, mais vu qu'elle n'a pas disparu là où ils croyaient qu'elle disparaîtrait, ben c'est pas grave, tout va bien... On va dire que c'est quand même un tantinet absurde.

    Ceci dit le film arrive à être réellement dérangeant, notamment dans sa scène de greffe de la peau du visage, alors les effets spéciaux datés permettent de rendre ça supportable car on voit que ce n'est pas vrai, mais quand même, difficile de se sentir à l'aise.

    J'ai trouvé que les personnages n'étaient absolument pas développés et finalement on ne comprend pas trop la fille du docteur, on ne sait pas ce qu'elle veut, pourquoi, etc. On devine, mais la fin arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Par contre le dernier plan sur elle est vraiment très beau.

    Et globalement le film est assez beau, on a de beaux plans sur cette fille avec son masque cachant son visage. Surtout que le masque a un air assez indéfinissable, il n'est pas neutre, il a une expression qui donne une allure réellement étrange et limite surréelle au personnage.

    Bref, le film est plutôt sympa, mais je n'ai pas été emporté malgré tout.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2017
    Les yeux servent à voir. La fille d'un célèbre chirurgien perd son visage lors d'un accident. Son père tentera de lui greffer celui d'autres jeunes femmes. Thriller horrifique de 1960, Les Yeux sans Visage montre ce qui n'était pas montrable dans le cinéma français de son époque. Les scènes de chirurgie sont à ce titre étonnement explicites et assez repoussantes pour celui qui à peur du bistouri. Mais l'intérêt premier du film n'est pas là. Il réside plutôt dans le jeu de chat et de souris entre l'artiste et le spectateur. Georges Franju entretien la curiosité du spectateur en jouant sur le mystère et le désir (malsain?) du spectateur qui souhaite voir. En effet, cette femme sans visage reste la majeure partie du temps cachée sous un masque inexpressif (et très beau). On ne perçoit sa laideur que par la terreur qu'elle suscite chez personnages qui l'aperçoivent. On peut du coup saluer le jeu de l'actrice Edith Scob dont l'expression passe par un jeu corporel proche de la danse. Elle flotte telle une poupée dans cette petite maison des horreurs. On chantera également les louanges de la photo qui crée une ambiance proche des films de la Hammer. Les petits reproches que l'on pourrait faire serait à mon sens le choix de la musique dans la scène d’ouverture, assez agaçante et peut-être un rythme global qui pourrait être plus soutenu. En tout cas, belle découverte à n'en pas douter.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2019
    Les films d'horreur ne sont pas légions dans le cinéma français. Quelques courageux se sont toutefois lancé dans l'aventure comme Jean Rollin avec ses fameux films fantastico-érotiques ou encore Roger Vadim avec Et mourir de plaisir. Mais quand on parle de "film d'horreur français", il est impossible de ne pas penser aux Yeux sans visage de Franju. Eh bien, le voici, le meilleur film d'horreur français de tous les temps. Ce film n'est pas seulement terrifiant ou glauque, il est aussi sublime, poétique même. Il s'agit d'une oeuvre bien plus dense qu'elle n'en a l'air, peut-être au premier abord. C'est, évidemment, le réalisme de Franju qui rend son film terrifiant. L'intrigue est parfaitement bien ficelée pour un film qui se révèle d'une grande cohérence. Les acteurs sont tous intéressants mais il convient de s'arrêter sur Pierre Brasseur qui porte littéralement le film par une excellente interprétation parfois très proche d'un Jean Gabin. La fin est également sublime et transforme la froideur psychologique du film en conte de fées macabre. Un chef-d'oeuvre glacial et incontournable
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2016
    Le film possède avec son thème macabre un climat d'une grande froideur et d'un calme notoire. L'homme cherche la paix mais regrette "tant de malheur". Il est aveuglé par l'accident et tue sans aucun plaisir. Il y a comme une bulle de déraison dans ce couple et le seul personnage qui réagit normalement est la fille qui va paradoxalement après son acte rédempteur trouver la sérénité dans la folie.....
    On peut enfin rajouter qu'une poésie certaine est présente qui ne serait pas si lointaine des "Enfants du Paradis".
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2016
    Au moment où la greffe du nouveau visage de Christiane (Edith Scob) semble réussie, l'assistante fait remarquer à la jeune femme qu'elle a quelque chose de plus "angélique". Cette connotation exprime toute la grâce d'un personnage atrocement mutilé, opposée à la froideur implacable d'un père obstiné à réussir une opération criminelle et terrifiante. Celle-ci est d'ailleurs filmée et offre un plan gore explicite, un des rares dans une oeuvre qui privilégie le hors-champ, autant grâce à d'astucieux cadrages que par le biais du montage parallèle, moteur d'un suspense qui tourne ici à plein régime. "Les yeux sans visage" passionne pour l'intelligence de sa mise en scène et pour son écriture déstabilisante, qui distille ses retournements de situation avec une assurance impériale et qui, plus précisément, alterne premier degré et décalage à travers des dialogues tour à tour solennels et ironiques. Au bout de ce modèle de construction narrative apparaît la plus belle image du film, bouleversante de poésie, qui réalise le rêve d'une jeune femme devenue ange, aussi libre que les chiens affamés et enfin libérés de leur cage.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Les yeux sans visage est le film le plus connu de Georges Franju. Il jouit d’une belle reconnaissance notamment parce que ce long métrage est probablement la première incursion du cinéma français dans le cinéma d’épouvante. Un genre cinématographique qui demeure encore aujourd’hui peu visité par nos cinéastes.
    A travers le personnage incarné par Pierre Brasseur, Georges Franju questionne une passion qui va jusqu’à la déraison et en creux les déviances de la science. L’excellent scénario est l’adaptation par Pierre Boileau, Thomas Narcejac et Claude Sautet (pas encore cinéaste) du roman éponyme de Jean Redon. La trame narrative est parfaitement servie par une réalisation qui emprunte à la fois au réalisme (précision quasi documentaire des scènes d’opérations) et au surréalisme (beau noir et blanc et clairs-obscurs saisissants). Cette mise en scène soignée, ces éclairages précis permettent l’instauration d’une atmosphère de peur palpable que le jeu très figé et froid des acteurs (en particulier Pierre Brasseur et Alida Valli) renforce encore. Pour sa part, la B.O. signée Maurice Jarre se révèle quelque peu répétitive et inappropriée à l’atmosphère du long métrage.
    Vinz1
    Vinz1

    178 abonnés 2 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2016
    Ce classique du cinéma de genre français, à l’image des films de Jacques Tourneur, bénéficie, pour l’époque, d’un très bon scénario, aujourd’hui un peu prévisible vu la quantité de métrages réalisés depuis. Les acteurs sont, en outre, très bons et la bande originale de Maurice Jarre (lorgnant légèrement sur celle de « Borsalino ») accompagne magnifiquement chaque scène. Enfin, il fut certainement le précurseur d’un certain type de séquences, inspirant certains réalisateurs contemporains, on pense notamment à Almodovar Après, il faut aimer le noir et blanc…
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Super osé pour l'époque, ce film peut faire avant-gardiste, de nombreux cinéastes ont du s'en inspirer. L'histoire profondément horrible contraste avec une forme en noir et blanc absolument parfaite par moment. Le film fait froid aujourd'hui mais a du être glaçant dans les salles obscurs en 1960 ! Les vedettes de l'époque, un réalisateur en vue, un classique instantané. Quasiment parfait
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2016
    Un grand classique du film d'horreur "à l'ancienne", mais pas un chef d'oeuvre car le scénario est tout de même assez convenu. Néanmoins, nombre de réalisateurs contemporains feraient bien de s'en inspirer au lieu de se vautrer dans le gore. Pierre Brasseur est véritablement impérial dans son rôle de grand patron de la médecine. Une photo magnifique crée une ambiance d'angoisse, même quand il se passe peu de chose. En revanche, la musique est un peu datée. Quant au côté "poético-symbolique", chacun l'appréciera selon sa sensibilité. Pour ma part je n'ai pas marché...
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