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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 décembre 2019
Pour un film de 1960 , en noir et blanc , on peut dire qu'il n'est pas mal . Un père prêt à tout pour sa fille qui a perdu son visage dans un accident causé par lui ... Avec l'ADN maintenant ,je pense que cette opération serait réalisable ... Pierre et Claude Brasseur dans le même film ( père et fils ) . Film a ne pas classer dans la rubrique '' horreur '' . Très bonne fin car il faisait du mal aux chiens ! ! !
Film jouant avec les thèmes de l’identité perdue, la culpabilité et l'obsession de la perfection. En glissant entre le corps et l’esprit, le film explore les confins de la déshumanisation, là où la science efface toute éthique et où la quête de l’idéal défigure l'humain.
Christiane, défigurée et masquée d'un blanc pur, incarne cette quête d’identité, devenue simple objet, perdue dans l'illusion des apparences. Son visage absent trahit une société qui dissout l’être derrière le masque de la perfection, sa beauté envolée, son humanité volée. À l’opposé, le Dr. Génessier symbolise la science dévoyée, cette soif de maîtrise sur la chair, prêt à tous les sacrifices.
Pris au piège de sa culpabilité, Génessier cherche une rédemption impossible, enchaînant des actes toujours plus monstrueux, tandis que l'amour paternel se mue en poison. Il veut effacer ses erreurs, mais ne fait qu’alimenter la spirale de souffrance. Ainsi, le film se dresse comme une tragédie de l’âme et du corps, où le masque de la perfection masque, en vérité, l’abîme de la perte humaine.
Un film superbe oscillant entre fantastique et poésie. Rares sont les films français de ce calibre aussi bien maîtrisés, avec un petit passage dans l'horreur assez percutant (la scène d'opération), qui a influencé John Woo pour "Volte/Face". A voir d'autant plus que l'interprétation est parfaite.
Difficile de donner un avis aujourd'hui d'un film d'horreur des années 60 tellement on a fait mieux depuis. Mais il faut reconnaître que l'image en noir et blanc est belle, le jeu d' acteur est encore très théâtral mais cela va comme un gant (j'allais dire: une seconde peau) à Pierre Brasseur, et la musique plutôt réussie et ambigüe ( enfantine et inquiétante). C'est un film daté: on avait du mal avec les effets spéciaux à l'époque et il mériterait un bon remake ( Les Prédateurs de la Nuit avec Helmut Berger et Brigitte Lahaie est moins bon et lui-même daté) avec une intrigue plus poussée car on s'ennuie un peu. Dans le même genre on peut voir aussi le film d'Almodovar La piel que Habito, plus moderne. Bref, un classique à voir par curiosité et aussi pour retrouver ensemble la famille Brasseur.
Un très beau film, non pas par son scénario, mais par sa poésie au milieu d'une histoire macabre. Edith Scob est d'une délicatesse rare et d'une grâce onirique. Ah ! Ce masque blanc qui déambule dans une maison démoniaque... Pierre Brasseur joue à la perfection
Les Yeux sans visage est un film intéressant, mais pas sans défaut, la fin décèle néanmoins un beau message, elle comprend qu'arracher le visage de quelqu'un pour se le greffer fait bien moins d'elle une humaine que si elle n'a pas de visage. Bien sûr ce n'est pas elle qui fait le sale boulot, mais elle accepte tout de même de recevoir cette greffe sachant très bien comment elle fût obtenu. Le film a une ambiance assez glaçante, le film n'est effrayant au sens le plus actuel du terme mais possède une vraie identité et une ambiance qui lui est propre. Cette fille sans visage qui déambule comme un fantôme dans l'escalier, accentué par la musique, très marquante et qui ajoute un vrai plus au film. La mise en scène est très minimaliste est neutre, rendant le film encore plus froid et austère, ces plans fixes laissent entrer dans le film et ne nous coupent pas de l'ambiance du film par un montage artificiel. Comme je le disais le film a tout de même pas mal de défauts, comme le jeu des acteurs, qui est souvent assez ridicule, principalement le père, qui sonne faux de bout en bout, et une palanquée de personnages secondaires qui semble lire leur texte. Le film possède aussi de nombreuses scènes totalement inutile, comme quand on suit le quotidien du père à l'hôpital, qui ne développe pas les personnages, et m'ont juste fait me demander quand est-ce que l'intrigue reprenait. Le film semble parsemer de scènes sans intérêt seulement pour que le film dure plus longtemps. Bref, malgré ces défauts, Les Yeux sans visage est un bon film, qui maintient le spectateur dans le film grâce à son ambiance étrange.
"Les yeux sans visage" est un film très intéressant avec de nombreuses représentation qu'on peut s'imaginer après avoir vu ce film.Ce film ne s'inscrit dans aucune catégorie, il est un mélange de plusieurs genres mais a un seul but:créer en nous de la gêne, un malaise. Et c'est ce qui l'a parfaitement réussi (pour ma part).Un film a voir pour sa culture personnel et ces nombreux significations cependant il ne plaira pas a tous.
Un film d'horreur français qui impressionne par sa mise en scène efficace, par le méchant glacial interprété par Pierre Brasseur, par l'utilisation de la musique et par la fille du médecin faisant penser à un fantôme, errant dans la maison des horreurs.
En voyant les pathétiques réalisations de l'actuel cinéma hexagonal, on a du mal à imaginer qu'il ait pu jadis produire de grandes oeuvres audacieuses et novatrices. C'est pourtant bien le cas, et "Les yeux sans visage" en sont l'un des cinq ou six exemples les plus emblématiques. Sorti en 1960, ce film d'horreur de Georges Franju fait date dans l'Histoire 7ème Art. La fameuse scène de l'opération chirurgicale était alors d'une audace inouïe et relevait du jamais-vu. Mais Franju ne s'est pas contenté de porter l'épouvante à un degré encore jamais atteint et a su créer une esthétique particulière, tenant à la fois du cauchemar et du conte de fées : la scène finale, aussi poétique qu'inattendue, est d'une beauté inoubliable. Aujourd'hui reconnu comme une réussite majeure, ce classique a d'abord reçu un accueil mitigé, parfois même hostile, de la presse française et anglo-saxonne (la profonde cécité intellectuelle de ceux qui prétendent éclairer l'opinion est toujours sidérante). Par la suite, il a inspiré bon nombre de réalisateurs européens (notamment italiens et espagnols) et nord-américains. Plus encore que l'audace de la scène chirurgicale, c'est son mélange d'horreur et de poésie, d'outrance et de raffinement qui lui confère son cachet unique. En cela, il préfigure également le cinéma fantastique/d'horreur asiatique contemporain.
Bon film français. Vu au cinéma dans le cadre d'une sortie avec le lycée, ce film m'a séduit, la construction des personnages est bien réalisée. Le Paris des années 60 est séduisant malgré la présence de ce professeur fou. Ce chef d'oeuvre de Franju est un très bon film d'horreur avant-gardiste, notamment avec la scène de l'opération qui est, certes un peu gore. La trame fait penser à celle de The Humain-centiped. Ce film m'a beaucoup plus, je le recommande.
Coupable d'avoir défiguré sa fille lors d'un accident de voiture, un chirurgien de renommée mondiale le Dr Genessier, spécialiste des greffes s'attelle a reconstruire ce visage. Sa fille reclue depuis dans le château familial, considérée aux yeux de tous comme morte dissimule son visage derrière un masque blanc. Genessier après ses conférence sur les greffes s'adonne a d'affreux crimes. Enlevant des jeunes femmes, les séquestrant dans sa cave avant de leur arracher le visage pour le coller sur celui de sa fille. Une a une disparaissent des jeunes femmes attirant la police vers cette curieuse clinique du Dr Genessier...
Les Yeux sans Visage est l'une des rares tentative française du cinéma d'horreur. Et quoique ancien le film garde encore tout son pouvoir (voir actualité en 2019), avec en point d'orgue l'opération sous nos yeux ou plutot le décollement de visage d'une jeune femme enlevée. Film simple mais puissant. Tragique tentative d'un homme aimant sa fille au point de tuer....
Pilier du cinéma d'épouvante et d'horreur assez unique en France surtout en 1960, "Les Yeux sans visage" est un drame très réussi par son ambiance unique d'épouvante et de poésie qui aura inspiré un certain John Carpenter pour son "Halloween". Le rythme est lent mais participe grandement à y instauré une ambiance glauque, inquiétante, mystérieuse. Il y a une très belle utilisation du noir et blanc, du silence, du hors champ, des plans fixes. Pierre Brasseur est excellent dans le rôle de ce docteur impassible, froid et calculateur. La scène de la "chirurgie" est vraiment bien fichue pour l'époque. Un film à découvrir !
Ce film est plus axé sur la tension psychologique que sur des effets visuels, explore les obsessions d'un médecin prêt à tout pour corriger une erreur, même si cela signifie briser sa propre fille, aussi bien mentalement que physiquement, à travers des actions cruelles.Cachée sous un masque, sa fille exprime ses émotions surtout par ses gestes, presque comme dans une danse. L’ambiance est renforcée par une belle photographie, et le film repose beaucoup sur les gestes et les silences des personnages. Bien que le scénario ait quelques faiblesses, comme un rythme lent, des scènes inutiles et des dialogues parfois peu convaincants, la musique, un peu agaçante, crée tout de même une atmosphère particulière. Malgré son côté un peu daté, ce film reste captivant et offre une expérience unique pour découvrir une autre approche de l'horreur dans le cinéma français.
Sublime !! Des images d'une beauté à couper le souffle, une poésie omniprésente, des personnages prenants et une histoire captivante. Pierre Brasseur est magistral dans le rôle du prof. Genessier (sa conférence sur la pratique de l'exsanguination, pourtant brève, reste mémorable ...).