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Napoléon
142 abonnés
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1,0
Publiée le 26 septembre 2022
Un film sans intérêt ultra vieillissant qui n'a pas tenu les années. Le scénario, même si dérangeant s'avère linéaire et sans surprise. L'interprétation est plate avec des personnages vides et une mise en scène quelconque. Une oeuvre lambda qui ne prend jamais le spectateur.
Un film d’épouvante très sec, presque sans musique, avec très peu d’effets, qui ne prend pas la peine de nous rendre les victimes attachantes ou les bourreaux détestables. Le réalisateur semble tout miser sur le point de départ de son récit pour provoquer l’effroi. Sans doute cette histoire de greffe de visage a pu marquer les esprits en 1960, mais pour ma part, en 2018, je n’ai pas ressenti grand-chose à part un léger ennui. Il y a bien sûr beaucoup de savoir-faire, notamment une grande attention portée aux décors et quelques plans iconiques, mais c’est globalement assez vieillot, avec un côté film gothique qui éloigne encore le film de la modernité que son sujet aurait pu laisser attendre. Dommage que l’enquête policière ne prenne pas plus de place pour donner un peu de rythme.
Avec ce film franju réalise un petit chef d' oeuvre du cinema d' horreur français ,l atmosphère est tres pesante ,les acteurs sont excellent et la mise en scène de même .
Je suis un peu déçu, ce film un peu glauque qui raconte l'histoire d'un père prêt à tout pour sa fille, même à gâcher des vies humaines me semble un peu bancal. Je veux dire que les ficelles sont grosses quand même et ça me sort du film à plusieurs reprises. Pour prendre un exemple, à la fin, lorsque les policiers ont des soupçons ils demandent à une fille de servir d'appât... Très bonne idée... Sauf qu'ils ne la suivent pas réellement, qu'ils la perdent, qu'elle disparaît, mais vu qu'elle n'a pas disparu là où ils croyaient qu'elle disparaîtrait, ben c'est pas grave, tout va bien... On va dire que c'est quand même un tantinet absurde.
Ceci dit le film arrive à être réellement dérangeant, notamment dans sa scène de greffe de la peau du visage, alors les effets spéciaux datés permettent de rendre ça supportable car on voit que ce n'est pas vrai, mais quand même, difficile de se sentir à l'aise.
J'ai trouvé que les personnages n'étaient absolument pas développés et finalement on ne comprend pas trop la fille du docteur, on ne sait pas ce qu'elle veut, pourquoi, etc. On devine, mais la fin arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Par contre le dernier plan sur elle est vraiment très beau.
Et globalement le film est assez beau, on a de beaux plans sur cette fille avec son masque cachant son visage. Surtout que le masque a un air assez indéfinissable, il n'est pas neutre, il a une expression qui donne une allure réellement étrange et limite surréelle au personnage.
Bref, le film est plutôt sympa, mais je n'ai pas été emporté malgré tout.
L’ambiance de « Les Yeux Sans Visage » suscite, entre sa macabre poésie et son horreur froide, un certain malaise. C’est le vrai plus d’un classique qui, gagné par l’ennui, ne m’a pas autant plu que le laissait supposer sa renommée.
Pour réparer le visage de sa fille défigurée dans un accident de voiture, l'éminent professeur Genessier (Pierre Brasseur), as de la chirurgie, kidnappe des jeunes filles qu'il n'hésite pas à mutiler et à dépecer. J'aurais voulu aimer ce petit film de genre, sombre et macabre. Mais le sujet de Franju, adapté d'un roman avec le concours de Boileau-Narcejac, se délite dans un style qui ne provoque guère que l'indifférence. Certes, l'atmosphère du film et certains aspects de l'intrigue expriment clairement le marasme et la morbidité. Les actes de genessier, dont les mobiles semblent tout autant le bonheur de sa fille que, plus coupablement, l'expérience médicale, en sont évidemment les raisons. Mais, tout en ne prétendant pas à une épouvante formelle ni à une quelconque surenchère dramatique, Franju ne parvient pas à imposer un sentiment d'angoisse qui serait notamment fondé sur le mystère ou le suspens. L'aspect policier qui s'amorce dans la seconde partie du film est, quant à lui, négligeable. Les personnages du film sont de surcroît rudimentaires. Pierre Brasseur incarne sobrement un type dont la dualité (père attentionné, apprenti sorcier) n'augmente pas l'intérêt. Les autres comédiens sont soit insuffisants, soit compassés.
Un film qui base tout sur son ambiance installant une sorte de malaise comme la plupart des films d'épouvante de l'époque. Dommage que le fait qu'il soit court n'empêche pas les nombreuses longueurs pendant lesquelles il ne se passe finalement pas grand chose.
Quel film fabuleux ! Oui, on peut le décrire comme un film d'horreur, mais les yeux sans visage est bien plus que ça. Les yeux sans visage est le seul est unique film d'horreur poétique. Le scénario est génialement construit (forcément, c'est Sautet qui a coécrit). Et la question qui en ressort est, "peu on faire le mal à de bonnes fin ?" La réponse de Franju est toujours claire mais jamais cinglante. Non. La fin est magnifique. Ce masque blanc, pur et presque angélique, qui renferme surement des larmes, et surtout une conscience. La seul conscience de ce sombre manoir. Elle se rend compte du mal que son père a fait. On notera d'ailleurs, que ce sont les bêtes qui tue la bête.
Film d’horreur au scénario aussi sordide qu’invraisemblable, d’après un roman de Jean Redon. Un chirurgien-plasticien fou, son assistante asservie, sa fille défigurée et des flics incapables posent les bases du scénario. Techniquement le film tient la route avec l’insoutenable scène de l’opération plasticienne, la présence volumineuse de Pierre Brasseur, horrifiant de cynisme, ainsi que celle, touchante, de son fils… Le cinéma est une grande famille, c’est connu !
Pas terrible ce film. Ça prend pas du tout aux tripes, et c’est inintéressant au possible, malgré un bel esthétique de temps à autres. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 2/5
Une petite déception de l'oeuvre de Franju notamment car je m'attendais à un film beaucoup plus poétique et macabre. Le rythme est assez lent, les scènes sont hachées, l'ennui est total et ce, malgré les plans du réalisateur qui sont fabuleux grâce à l'utilisation du Noir et Blanc, fantastiques nous plongeant dans l'horreur. Ce film me fait quelque peu penser à Elephant Man par la thématique qu'elle propose mais reste moins efficace dans son traitement. Les acteurs sont convaincants, sans plus (Pierre Brasseur est un monolithe)
Franju use d'une mise en scène très lancinante instaurant un malaise constant dès l'ouverture qui impose d'emblée une tragédie qu'on devine inévitable. Où comment sous couvert d'amour un père se transforme en monstre tel Frankenstein et le mythe de Prométhée. Le film explore différents sujets, de la beauté et le rapport au corps, la science et sa déontologie avec tous les ingrédients d'une fable macabre et ses personnages emblématiques. Une violence omniprésente, psychologique surtout mais effroyable aussi quand elle se fait plus physique. Si il demeure aujourd'hui un peu fade comme film d'épouvante, il reste un thriller fantastiquo-psychologique de grande qualité malgré une fin un peu trop vite expédiée. A voir et à conseiller. Site : Selenie
L'ambiance glaciale qui émane de cet ancêtre du giallo lui confère sa plus grande force, nous fascinant par son atmosphère, son élégant noir et blanc, son travail judicieux sur la mise en scène, mais aussi sa faiblesse, instaurant une certaine distance avec le sort des personnages, lassant presque à quelques moments dispensables. Pierre Brasseur emplit l'écran de sa présence inquiétante, presque fantasmagorique, tandis que les protagonistes de l'enquête se voient (trop?) délaissés. Au-delà de la fameuse scène d'opération, le ressenti global permet à ce récit d'angoisse de nous marquer comme le ferait un cauchemar tout en interrogeant les dérives de la science et les ressorts de la culpabilité. Une réussite singulière.
Un film que je voulais voir depuis des années, c’est enfin chose faite et je n’ai pas été déçu. Les yeux sans visage est un vieux film d’épouvante français (rien que cela, c’est déjà une curiosité), très premier degrés, très frontal. Prenant le parti pris du malaise pour créer l’effroi, c’est un film avec très peu d’effets, d’artifices, avec une ambiance soignée, austère et glaçante. C’était vraiment une découverte à faire.