Derniers Avis sur La vallée de l'or noir

C'est le genre de film d'aventures taillè sur mesure pour Alan Ladd! Pourtant, c'est curieusement le so british Dirk Bogarde qui s'y colle et c'est en forant que ce dernier cherche du pètrole au Canada! Venu recueillir l'hèritage de son père dans ce deuxième plus grand pays du monde par sa superficie, Bogarde, en sursis [...], s'oppose aux intèrêts pètroliers locaux dont Stanley Baker, dèployant ici ses talents de mèchant! Les personnages sont bien dessinès et la tension monte lentement jusqu'à la scène, attendue, du pètrole et du barrage qui cède! De plus, les extèrieurs canadiens sont splendides et Bogarde porte plutôt bien la chemise canadienne! L'intrigue est conventionnelle (à un moment, pourtant, le film parvient à nous èmouvoir lorsque le personnage principal rèvèle sa maladie incurable) mais elle ravira sans aucun doute les amateurs du genre...

Un western qui se déroule à l'époque moderne, au Canada et avec des acteurs anglais, donc pas commun comme film... Il y a une partie du casting qui est à la hauteur, dont bien sûr l'excellent Dirk Bogarde, et une autre qui ne l'est pas du tout comme Stanley Baker, qui n'a pas les épaules pour jouer le méchant chef des méchants qui est méchant, Michael Craig, qui ???, et Barbara Murray qui n'a pas suffisamment de charisme pour tenir un rôle féminin principal. Il faut ajouter que c'est très long à démarrer et qu'il y a deux ou trois faux-raccords très visibles, qu'on fait souvent dans les facilités niveau scénario, mais une fois le personnage de James Robertson Justice (qui fait partie de la partie du casting à la hauteur !!!) arrivé ça devient nettement plus intéressant. D'ailleurs la séquence du transport de l'équipement de forage en camions qui vient peu après est un beau moment d'intensité ; dommage donc que le reste ne soit pas du même acabit.

Ralph Thomas filme bien les personnage mais moins l’espace, on situe mal l’action et la disposition des lieux, ce qui est gênant compte tenu de leur importance primordiale dans ce mélodrame violent. En particulier, on a l’impression que le champ de pétrole se trouve au dessus du barrage. Le début de ce film est fort réussi; il faut voir arriver le Bruce, fatigué et souffrant, subir un accueil terrible que le spectateur partage. Par contre, l’aventure sentimentale n’est guère convaincante, le couple Dirk Bogarde et Barbara Murray ne laissera pas de souvenirs, c’est sans doute un autre point faible de ce film. Le méchant est parfaitement campé comme toujours avec Stanley Baker, cet acteur gallois mort jeune des excès de cigarettes et d’alcool dont la vie fut un roman. Les couleurs sont belles et le dépaysement est garanti ,ce qui n’est pas négligeable. La fin hélas est ratée ; je pense que la règle du ‘’happy end ‘’ a du jouer . Cette obligation d’une fin heureuse lors de la sortie des films afin que le bouche à oreille fasse son oeuvre est lourde de conséquences 50 ans plus tard sur leurs qualités . On sent bien que Ralph Thomas n’a pas pu aller au bout se son idée: rendre le méchant odieux jusqu’à la fin. spoiler: On voit Morgan se jeter sur Bruce pour le noyer tout en laissant croire qu'il tente de le sauver.Il montre clairement aussi avec la chute du rocher que le héros meurt en même temps, ce qui le sauve d'une lente agonie mais il a du accepter à contre coeur la mièvre séquence finale. Dommage. -----------------------

Pas très palpitant et assez mou tout le long, sans qu'on puisse dire que se soit mauvais. A l'époque le coté écologique n'était pas vraiment de mise, dans un paysage superbe l'enjeu pour le méchant est la construction d'un barrage et pour le gentil la recherche de pétrole.