Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 28 février 2014
Le début est pas mal mais il y a trop de longueurs et parfois trop de clichés et les mouvements de caméra donnent parfois mal à la tête ;bon, c'est un film qui plaira aux fans de réalisme, et de cru; quand on prend le métro ou le RER tous les jours à gare du nord, on a pas spécialement envie de revoir ça en rentrant du boulot...
Appréhension avant de voir un film que je n'aurai sûrement pas vu si je ne prenais pas 1 à 2 fois par semaine la Gare du Nord, connue pour ses déboires et sa mondialisation assumée. A vrai dire, le film au départ semble totalement mauvais, mais peu à peu l'histoire se met en place, et on trouve un peu de cohérence dans le film ; des histoires différentes avec un but différent : amour, paternité, retrouvailles. De quoi rendre la Gare du Nord plutôt loin de ses vérités. Un brin de réalisme dans la gare avec des personnages bizarres, des "racailles". Ca tient vraiment vite fait la route, mais le tout est cohérent.
Très mauvais film ou documentaire médiocre... j hésite encore, une chose est sure si vous n'aimez pas les 10 premières minutes??? après c'est pas mieux.
Un film ? Quel film ? Arrêtez, vous me faites marcher... Des quais, des escaliers....des gens qui vont qui se croisent, des pseudo acteurs qui débitent des niaiseries niveau CP.... bref, le néant... Au secours !!
Film étrange, film étonnant, film angoissant par moments... Difficile à classern parfois même à comprendre. La réalisatrice ne manque pas de talent, la spectatrice peut-être un peu (sourires)...
Mais que sommes-nous venus faire dans cette impasse ?? On nous avait promis monts et merveilles, parlé d'émotion, d'originalité, d'inventivité... Certes, le propos était, a priori, séduisant... mais n'est pas Philibert qui veut. Un saupoudrage soporifique et confus de saynètes sans grand relief, des acteurs secondaires qui jouent terriblement mal, des dialogues d'une lourdeur indigeste, quelques lieux communs en cerise sur le gâteau... Rien n'accroche le spectateur qui baille à s'en décrocher la mâchoire et finit par jeter l'éponge. Si l'on ajoute à cela des répétitions, comme la scène de l'escalier vide soudain envahi par la foule, et des maladresses récurrentes de tournage avec passants qui se décrochent le cou pour voir les vedettes, on trouve les deux heures très, très longues. Le pire c'est que le film se prend terriblement au sérieux et nous tisse une historiette insipide en trame de fond de cette soi-disant étude sociologique, qui n'est qu'une succession de faits divers, à peine ébauchés... Bref, après avoir entendu moult critiques enthousiastes, et pris acte que nous allions voir un chef d'oeuvre, nous sommes ressortis l'oreille basse, regrettant de n'avoir pas vu un "bon" documentaire sur la Gare du Nord.
Vu quand il est sorti, le souvenir de ce film se bonifie avec le temps, et l'on n' oublie pas les errances de Nicole Garcia dans l'immense gare, et sa rencontre avec Reda Kateb. Ils sont tous deux bouleversants. Un beau film.
J'avais envie de voir ce film au cinéma, et je n'est pas pu. Autant vous dire que je ne regrette pas une seule seconde. Scénario débile, des acteurs pitoyables, 2h de pur ennui. Ce film est un torchon froissé jusqu'à la moelle. Il ne se passe rien, on veut bien nous montrer ce qu'on veut. Même pas convaincant une seule seconde.
Quand j'étais au collège à Toulon j'avais une camarade qui s'appelait Claire Simon. Elle a épousé un polytechnicien et on se revoit de temps en temps. La réalisatrice Claire Simon a elle aussi grandi dans le Var. Mais elle n'a pas épousé de polytechnicien et je ne l'ai jamais rencontrée. En 1996 elle avait réalisé un documentaire qui avait retenu mon attention : "Recréations" se déroulait dans une cour de maternelle et y décrivait un univers impitoyable. Puis elle est passée à la fiction : "Ca brule" racontait les émois de la sortie de l'adolescence. Avec "Gare du Nord" elle continue à entrelacer le documentaire et la fiction. Claire Simon a planté sa caméra dans un non-lieu fascinant : la Gare du Nord où personne ne vit mais où tout le monde passe. Nous la connaissons tous pour y être passés un jour ou l'autre, en partance pour Lille, Bruxelles ou Londres, ou pour y accueillir un(e) ami(e) ... L'inimitable Reda Kateb y campe un étudiant en sociologie, Nicole Garcia une prof d'histoire dévastée par un cancer, François Damiens un père à la recherche de sa fille .... Ces personnages de fiction croisent des personnages bien réels : le Népalais qui tient le magasin de confiserie, la Dame pipi, l'agent de sécurité ... Le problème du film de Claire Simon est qu'il ne réussit pas à arrêter son parti. Entre fiction (trop fade) et documentaire (pas assez travaillé) il reste au milieu du gué. Et il réduit la gare à un microcosme, à un village certes mondial mais clos sur lui-même, un "repaire plus qu'un repère" comme l'écrit joliment Télérama. Il néglige une dimension essentielle de la gare : c'est un lieu dont on vient mais aussi d'où l'on part. C'est un lieu où l'on pose ses valises mais aussi à partir duquel on entreprend des voyages, on forge des projets, on nourrit des espérances.
L'atmosphère du film, essence même de ce qu'a voulu transmettre le réalisateur, plaît ou ne plaît pas. Personnellement, je n'ai pas vraiment accroché. Surtout à la première partie, filmée comme un docu-fiction, enchaînant les interviews de passants-figurants. Le fait d'inclure des personnages qui ne sont même pas des acteurs professionnels accentue le ton documentaire du tout. Mais ça ne passe sincèrement pas. Ça agace même. La deuxième partie verse dans la métaphysique, et évoque une sorte de légende! Le spectateur, la stupeur passée, ressent un certain malaise face à ce qui ressemble de plus en plus à un délire scénaristique inabouti. Alors malgré un thème intéressant (la gare, village global), bien mis en image, et une atmosphère quasi-mystique plutôt bien rendue, le film s'avère finalement indigeste
La vie est faite de différents chemins qu'il faut savoir choisir. Certains auront plus de chances que d'autres dans leurs décisions mais qu'une chose importe : avancer. Quoi de mieux que la gare pour symboliser ces dilemmes ? Quoi de mieux que ces trains pour représenter ces destinées ? Claire Simon a choisi la gare du Nord pour installer ses intrigues. Celle d'une femme souffrante, d'un étudiant curieux, ou d'un père perdu.
Gare du Nord est inégal et c'est bien dommage car il détient pourtant une bonne idée originale. La forme de cette œuvre est intéressante car elle mélange par essence la réalité et la fiction. Au premier plan, nous observons des acteurs qui interprètent leur rôle, chacun avec conviction. Et au second plan, des individus ne jouant pas dans le film servent de figurants malgré eux. Ils participent à son réalisme et à la dynamique que la réalisatrice a voulu donner à sa création. Elle utilise par ailleurs souvent la longue focale pour n'obtenir en arrière plan que des masses floues et être au plus près de personnages souvent fragiles. Malgré la qualité du jeu de Nicole Garcia et son lien vis à vis de tous les personnages de la gare, il aurait été préférable de faire un vrai scénario chorale où personne ne prendrait plus d'importance. Damiens est également très bon et prouve qu'il n'est pas réduit à faire des caméras cachés.
La réalisatrice a fait un vrai travail d'enquêtrice en interrogeant de nombreuses personnes pour recueillir le plus de témoignages possibles. On sent malheureusement trop ces derniers derrière des dialogues parfois récités. Le point faible de Gare du Nord vient de son scénario partant dans tous les sens sans approfondir certains points primordiaux (relation entre Ismaël et Mathilde). La narration n'est tout simplement pas adaptée à ce format. Comme le récit le montre avec l'un de ses personnages centraux, ceci est plus un travail de sociologie qu'autre chose, et ne convient donc pas à une romance comme la cinéaste a voulu créer. Pour tout dire, un documentaire aurait surement mieux convenu à ses attentes.
Accompagnée d'une bonne musique, la caméra capte des scènes que l'on n'a pas l'habitude de voir au quotidien car nous ne faisons plus attention, comme des ruptures ou des couples séparés se passant leur enfant. On peut parfois croiser des gens par hasard, sans le vouloir. Ou au contraire, essayer de les trouver sans y parvenir. Voilà ce que pourrait représenter la destinée, et qui fait souvent toute la force des films chorales. Il est regrettable que Simon ne soit pas allé dans ce sens là.
Difficile pour moi de critiquer ce film, tant je suis intimement lié à la Gare du Nord. Je vis à 50 mètres d'elle depuis plus de 15 ans: elle fait partie de ma vie de tous les jours, elle est en quelque sorte mon "domaine", je la connais (presque) par coeur. Etrange sensation donc que de s'immerger deux heures durant dans une oeuvre qui se situe constamment en son sein, l'explore et surtout tente d'explorer la vie des gens qui y travaillent, y passent quotidiennement. Je peux donc juste dire qu'il s'agit d'un film complexe, tourné in vivo, faisant redevenir anonymes parmi la foule indifférente ses comédiens, tous très justes. Le souci est que la réalisatrice veut trop s'emparer de la dimension sociologique du lieu, à travers différentes histoires soi-disant représentatives de la vie de celui-ci: il suffisait juste de le regarder vivre, de quasiment laisser la caméra tourner histoire de s'en imprégner. Mais là où le film est réussi, c'est lorsque le fantastique affleure par petites touches, brisant de facto le côté étude sociologique de l'affaire. Dommage que la réalisatrice ne soit pas allé plus loin dans ce sens, ce qui aurait apporté un peu plus de poésie à l'ensemble, trop ancré dans le réalisme quotidien de milliers de travailleurs et de voyageurs qui n'auront, à coup sûr, pas vraiment envie de se "dépayser" en allant voir ce film.