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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 avril 2014
Merci, cela fait du bien de voir du cinéma ! Et un cinéaste qui nous prend pour des gens intelligents ! J'ai beaucoup aimé la première et dernière partie. Film qui ouvre beaucoup d'espaces pour la réflexion tout en maintenant une ambiance ambigu et trouble, une complexité... passionnant ! La musique est parfaite mais je trouve son utilisation parfois trop illustrative ou appuyée. Les acteurs qui jouent les garçons de l'est sont incroyables d'intensité et face à eux, je trouve que Daniel, ne fait pas vraiment le poids (il en fait trop, joue toujours sur le même registre, peu de présence). Malgré ces quelques réserve c'est un film à voir ! Il y a des scènes de cinéma magiques et envoutantes (difficile de croire que le film dure 2h30).
Surprenant dans le bon sens du terme ! On est littéralement plongé dans l'ambiance .. Et cela nous permet d'apprécier ce beau film a sa juste valeur ! Allez y.. Mais n'ayez pas peur d'être secoués
Je n'avais pas imaginé ça comme ça. Après un début déconcertant, le film prend son envol et le scénario tourne parfaitement bien, même si la fin est très rapide. Sujet qui peu en perturber plus d'un, je pense que ce film ne doit pas être laissé à la portée de tous électeurs...
Un film qui n est pas bavard, le temps s écoule lentement sous une tension entretenue ... Le casting est réussi, très bon jeu des acteurs pour un réalisme saisissant. La fin est maladroite et peu réaliste sur une scène... Un film qui ne vous laisse pas indifférent.
heureusement que ce film n'est pas en odorama car il est vraiment nauséabond!!! je me suis fait avoir par les critiques qui ont encensé ce film d'une nullité absolue .j'ai quitté la salle au bout d'une heure quand méme!!! n'est pas Patrice Chéreau qui veut. merci a l'utopia de bordeaux d'avoir sélectionner ce chef d 'oeuvre;alors que des films comme "mon bel oranger" ou "i am divine" sont bl acklisté les dictats! bref épargnez-vous cette pollution audiovisuelle merci
Eastern Boys n’est pas le film réaliste et froid que son décor, son thème ou sa mise en scène peuvent laisser craindre, mais il n’est pas non plus tout à fait le film onirique et hypnotisant que l’affiche ou la bande-annonce semblaient promettre. Il est à mi-chemin entre la précision qu’appelle le sujet de société et la contemplation rêveuse d’une étrange alchimie qui unit son couple de protagonistes. Découpé en quatre chapitres aux titres aussi arides qu’évocateurs, le film trouve sa beauté singulière dans une certaine lenteur et dans la minutie avec laquelle le réalisteur observe l’évolution des relations, la montée d’une tension ou l’apparition d’un sentiment. La dernière partie, en forme de thriller, surprend. Elle est plus ambitieuse peut-être, parce qu’elle prouve que Robin Campillo, comme le personnage de Daniel, ne se contente pas d’observer des situations, qu’il est aussi capable de prendre le parti de l’action. Mais elle est aussi trop soudaine, comme si le mariage du conte amoureux et de la fable sociale devait échouer, avec pour seule résultat possible cet héroïsme un brin naïf. Pourtant, la dernière image d’Eastern Boys est comme le reste du film : certes un peu maladroite mais singulière et pleine de charme. Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-eastern-boys/
Il y a cette réalisation distante, neutre et propre qui contraste avec le feu, le brasier qui rugit au coeur du film, de cette tension et de ces sentiments effrayants et accaparants qui unissent les hommes. Solitude, rapports de domination, filiation, immigration et cette peur anxiogène qui nous traverse tout le film et dans lesquels les personnages se retrouvent coincés, muets, effarés.
Du cinéma qui vit, qui déborde de vitalité, tout en silences.
Certes un bon film, qui démarre fort avec la scène à la gare du Nord, mais qui devient difficile à suivre lors de la scène de la fête dans l'appartement ( on ne peut croire à l'attitude du personnage), malgré cela on s'attache aux personnages en suivant l'évolution de leur sentiment et le film devient captivant lorsque l'intrigue tourne au thriller.
très bon film, particulier, à la fois flippant et sinueux. il y a quelque chose de dérangeant, dans le bon sens du terme, que ce soit dans le rapport à la pauvreté ou à la richesse, à la séparation, à l'immigration, à la sexualité, au fantasme, à la filiation, à l'amour ...particulier, pas anodin comme film. olivier Rabourdin est troublant.
Ennuyeux, désespérant, invraisemblable sont les adjectifs qui me viennent après avoir vu ce film. Il m'aura cependant permis de rire de part son incroyable irréalisme... Je n'avais qu'une envie : quitter la salle au plus vite... Dommage car le synopsis et la bande annonce étaient plutôt prometteurs... à oublier rapidement...
Eastern Boys s’ouvre sur une scène aux contours flous, qui admire (sans donner aux spectateurs les éléments pour les décortiquer) les allées et venues d’un groupe de jeunes hommes de l’Est dans la Gare du Nord. Cette scène est à l’image du film qu’elle introduit : absolument fascinante, et délicieusement fouillie. Eastern Boys se divise en 4 volets bien distincts : le premier d’entre eux est résolument intriguant. Le second et le quatrième délivrent des scènes parmi les plus angoissantes qu’on ait vues au cinéma cette année.
Elles encadrent un troisième volet plus lent, plus répétitif, mais qui pose de réelles questions au spectateur, jusqu’alors victime du climat d’oppression qui caractérise le début du film. Le personnage de Daniel (Olivier Rabourdin) sert ici de vecteur à des problématiques complexes destinées directement à chambouler le point de vue du spectateur : qu’est-ce que la prostitution ? Jusqu’où supporter l’inégalité sociale ? Qu’est-ce qui fait de nous quelqu’un d’ « humain » ?
L’ensemble est servi par des acteurs époustouflants, notamment pour les seconds rôles (mention spéciale à Danil Vorobyev et Edea Darcque, tous deux très justes dans un registre radicalement opposé). La réalisation, parfois un peu trop contemplative, reste jolie et accompagne avec brio le déroulé du film. Un ensemble cohérent, captivant, et surtout très complet.
La grosse claque de cette année 2014 pour l'instant ! Je suis allée voir ce film par curiosité, suite aux bonnes critiques presse et son prix à Venise... et c'est pour moi le meilleur film français sorti cette année, et de loin. Tous les ingrédients du grand film y sont : des interprètes magnifiques, un regard juste et sans complaisance, une mise en scène parfois très esthétique, parfois hyper réaliste, le film vous tient en haleine jusqu'à la fin, hyper tendue. A voir absolument !
Un film stressant limite terrifiant dans le rapport à la meute face à un homme seul . Très bien filmé à la limite du documentaire surtout dans la description visuelle de la Gare du Nord (ambiance comme les personnages que l'on peut y croiser!). On est constamment en tension tant du point de vue de cet homme mur (Daniel) tombé bien malgré lui dans un traquenard que du devenir du jeune Marek . On en veut beaucoup à ces jeunes qui essaient de survivre et pourtant malgré ce côté malsain qui prévaut , le film évolué comme la relation entre les deux hommes . Une parabole troublante , dérangeante sur la relation à autrui et aussi sur ce que la misère et la fuite (d'un pays ...) peuvent provoquer . Vous aurez sûrement un regard aiguisé sinon différent sur les clandestins de l'est qui traînent dans nos villes . Enfin Olivier Rabourdin (Daniel) et le jeune Kirill Emelyanov sont vraiment très bons !
Sujet original. Quelques longueurs notamment la scène de la soirée imposée... Pour le reste un beau film qui relate l'évolution d'une relation tarifée a priori sans lendemain.