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    Eastern Boys
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    3,6
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    149 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Très bon scénario, très touchant et une bonne mise en scène en prime !!!

    Bien vu !!!
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    Partant d'une séquence muette et virtuose à la gare du nord, le film aboutit à une situation finale assez étonnante, qu'on ne racontera pas ici, après être passé par des situations contrastées par la grâce d'un scénario remarquable même s'il en accumule peut être un peu trop. Les acteurs sont tous excellents, donc bien dirigés par ce metteur en scène dont on espère voir rapidement d'autres films!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Scenario complètement improbable et tirer par les cheveux. Jeux d'acteurs inexistants en première partie du film. Cela s'améliore que à la fin ou les visages se délient . Un autre film qui pense que l'absence de compétences cinématographiques avec un sujet gay est suffisant pour faire un film d'auteur. Un peu mieux que l'inconnu du Lac, mais d'un grand ennuie tout de même. Seul point positif: la lente prise de conscience et de responsabilité des personnages.
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Une belle poésie et une espèce d’effronterie bénéfique parcourent ce beau film français. Sur un sujet particulièrement casse gueule, Robin Campillo apporte un point de vue intermédiaire sur les populations nomades de l’est, sans empathie excessive, ni rejet viscéral. Son scénario est construit sur un juste milieu. Il énonce les faits, et donne une belle authenticité aux personnages et une vraie profondeur dans leurs contrastes, à commencer par le tandem Rabourdin/Emelyanov au jeu incisif, entre tension et passion. A l’écriture et au jeu s’ajoutent une technique particulièrement soignée. Chaque plan est très étudié, l’image est pudique et la lumière qui baigne cette histoire temporise chaque situation. Dommage toutefois que l’épilogue vienne gâcher ce plaisir. Cette fin tarabiscotée qui relève du fantasme plonge cette étrange relation dans un conformisme de bonne conscience. Sans cela nous tenions là un vrai chef d’œuvre.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Ce deuxième long-métrage de Robin Campillo est une très belle découverte.

    Il y a tout d'abord le discret et talentueux Olivier Rabourdin. Un vrai premier rôle, enfin, dans lequel il excelle et démontre toutes les facettes de son talent.

    Un quasi silence pour démarrer le film et le va-et-vient incessant des passagers de la Gare du Nord, et celui de la foule qui tourne autour, comme décor. La scène est inspirée d’un film de Robert Siodmak, Edgar G Ulmer et Billy Wilder, "Les Hommes du Dimanche", tourné dans Berlin avant la Seconde Guerre mondiale, selon les déclarations du réalisateur.

    Les principaux protagonistes du film se mélangent au milieu d'un grand nombre de figurants. Certains, se jouent des services de sécurité ou de la police, et se démarqueront peu à peu pour nous entraîner dans leur univers.

    Rien de très reluisant et pourtant, de ces premières images se dégage une certaine magie.

    L'histoire est toute autre. Une rencontre entre deux hommes que tout sépare, souhaitée par l'un, quinqua bien établi, attendue par l'autre, beaucoup plus jeune et sans papiers.

    Pour mieux nous perdre dans le dédale des chemins divers et variés que s'autorise le scénario, le film se décompose en quatre parties dont les titres s'affichent sur l'écran. Autant de lieus et univers différents. De la rencontre va naître, une suite inattendue, longue et oppressante pour la deuxième partie, plus douce et moins silencieuse pour la troisième. Le dénouement de l'histoire aura comme décor les alentours de Pau, et prendra alors un tout autre chemin, sous la baguette de l'excellente Edea Darcque, qui fera trébucher le caïd de la bande interprété par Daniil Vorobjev, par une gifle retentissante.

    On peut regretter quelques invraisemblances, des longueurs aussi, vite effacées par l'intérêt qui ne cesse de croître du début à la fin.

    Il y a aussi les plus de la photographie de Jeanne Lapoirie, (Huit Femmes, Michael Kohlhaas, Un Château en Italie, entre autres) qui est absolument remarquable.

    La musique originale composée, interprétée et produite par Arnaud Rebotini participe grandement à la réussite du film. À ce côté anxiogène, qui se développe très vite, et qui nous reverra sans cesse d'un chemin à l'autre.

    Un deuxième film troublant, dérangeant mais qui ne laisse pas indifférent.

    Une très belle réussite.
    Max G
    Max G

    7 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Un film qui déjoue sans cesse les clichés attendus du genre, entre thriller et histoire d'amour. Certaines scènes n'ont jamais été vues ailleurs comme celle de la fête dont il est l'otage. Le thème de l'immigration est traité avec une grande justesse. Peut-être quelques longueurs et Rabourdin qui agace un peu par son maniérisme, mais Excellent film !
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 909 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Ce film atteste d'un grand talent de mise en scène et de direction des acteurs - qui sont sans exception excellents et très crédibles. En revanche, le scénario ne l'est pas vraiment. D'une part, on a un peu de mal à croire que le principal protagoniste se conduirait de cette façon au début du film, d'autre part une bande telle que celle qui est décrite ne déménagerait pas les meubles de sa victime (ce qui est tout de même compliqué), mais s'emparerait des objets de valeur et chercherait à lui soutirer de l'argent, par exemple en lui extorquant le code de sa carte bleu. L'évolution du "héros", qui passe du rôle de consommateur de chair fraiche tarifée à celui de protecteur paternaliste n'est pas non plus très crédible. Le couplet larmoyant sur le sort des parents du jeune homme en Tchétchénie n'est pas convaincant, car personne n'ignore aujourd'hui ces choses-là, personne ne croit que les jeunes gens qui se prostituent dans les gares parisiennes le font pour le plaisir. Le happy end final n'est pas non plus à la hauteur de l'ensemble du film. Bref, un ensemble qui laisse une impression mitigée.
    felixaix
    felixaix

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Très bon petit film français avec des ruptures de rythme inattendues, une très belle musique, une histoire intéressante et de bons acteurs pour la plupart amateurs.
    Dommage que l'affiche donne à penser que c'est un film gay pour la communauté gay alors qu'il mériterait d'être découvert par le plus grand nombre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 avril 2014
    L'histoire, les acteurs, la manière dont cela est filmé, tout m'a plu dans ce film. Le personnage du "boss" est particulièrement intéressant : ce genre de personnes aux traits psychopathiques affirmés sont finalement très fragiles lorsque le petit mode qu'ils se sont fabriqués par la violence et la terreur (et qui les protègent) s'écroule. Je suis content du final qui laisse place à une vraie relation d'amour durable.
    Bruno75010
    Bruno75010

    3 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2014
    Un film très intéressant; c'est dommage qu'il soit affaibli par un jeu ou une direction d'acteurs pas toujours convaincants et un scénario un peu moins crédible vers la fin. Avec un petit effort supplémentaire, l'essai aurait été transformé de manière spectaculaire. A voir absolument tout de même, pour l'originalité du propos et de l'organisation du film: violence presque sans violence, peu de paroles, beaucoup d'ellipses - peut-être trop et c'est ce qui affaiblit le scénario parce que certaines choses qui auraient dû être expliquées ou au moins suggérées ne l'ont pas été. Le meilleur acteur est sans conteste "Boss", Danil Vorobyev, et paradoxalement les deux héros joués par Olivier Rabourdin et Kirill Emelyanov sont décevants. Le gamin de la bande est aussi sensationnel; la réceptionniste de l'hôtel, qui a un rôle vraiment important, ne joue de nouveau pas assez bien pour emporter la conviction.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2014
    Un film vraiment difficile à appréhender et différent, ce qui n’est pas une critique mais au contraire une qualité tant le cinéma actuel peut s’avérer formaté. Il est volontairement ou non divisé en trois parties bien distinctes sans que cela impacte sur l’homogénéité du film, peut-être grâce à la fluidité de la mise en scène soignée de Robin Campillo, auteur du déjà étrange « Les Revenants » dont s’est inspirée la série de Canal+. Ses plans sont extrêmement travaillés et font beaucoup sur l’ambiance anxiogène du film, notamment au début. La première partie, très peu dialoguée, est bizarre et ennuyante. Impossible de lui donner un genre, tant ce qui s’y passe semble hors des sentiers battus et le comportement du personnage principal plutôt irrationnel. C’est soporifique, mais la seconde partie, un huis-clos en duo qui commence comme une rencontre sexuelle tarifée puis se mue en histoire d’amour attire davantage notre attention par son réalisme. C’est touchant, mais on ne sait toujours pas où cela va nous mener et c’est un brin longuet. Enfin, la dernière partie se présente comme un thriller avec des sans-papiers au centre de l’histoire. C’est haletant, original et troussé un peu à la Fred Cavayé (« Pour elle », « Mea Culpa », …), les excès d’action en moins. Dans des décors rarement vus au cinéma comme les appartements anonymes des tours de banlieue ou un hôtel type Formule 1, qui ajoutent à l’originalité de film, on est au final stupéfait de la cohérence de l’ensemble qui passe d’un genre à l’autre avec une maestria remarquable. Qui plus est l’interprétation est tout bonnement excellente. A découvrir mais très particulier.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 avril 2014
    Je suis par nature plutot bon public, et indulgent sur beaucoup de films, mais cette fois avec cet Eastern Boys, j'aurais mieux fait de rester chez moi. Je me suis fait avoir par les bonnes critiques lues sur ce site, alors soit nous n'avons pas vu le meme film, soit le public qui l'enscence devait être sous hypnose ou substances en tout genre... J'ai tenu 1heure (en me disant les critiques sont bonnes, il va se passer quelque chose!!) mais quel cauchemard, le néant, le vide, en plus les acteurs jouent mal, tout est moche, une vrai déprime. Des scènes longues pour masquer le manque de scénario... Bref a EVITER a tout prix!! Garder votre argent pour voir des films qui en valent la peine.
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2014
    Beaucoup de bonnes choses dans le nouveau film du réalisateur des "Revenants" et scénariste du calamiteux "Qui a tué Bambi ?". Le meilleur, c'est le casting, Rabourdin, dont le jeu monolithique m'exaspère souvent (cf "Des hommes et des dieux") est assez formidable, et son partenaire Kyril Emelyanov l'est tout autant. La relation qu'on voit se tisser entre les deux hommes est juste, de plus en plus attachante (et attachée) à mesure qu'elle se déploie dans le film, dont les deux premier tiers sont irréprochables. Beaucoup de style et de maitrise (qui culmine dans la fameuse scène du pillage de l'appartement de Rabourdin, magistrale). Lorsque le film bascule dans le suspense à la fin, Campillo semble se remettre sur des rails convenus. On a déjà vu ça maintes fois, et en mieux, chez Scorcese ou d'autres. Mais pourtant, le film garde en partie son charme très singulier, car le montage ouvre des béances que trop de scénarisation semblait vouloir combler, et maintient l'atmosphère d'apesanteur, de rêve éveillé, distillée dès les premiers plans. On se fiche un peu de la crédibilité de ce qui se passe, on ne comprend pas tout spoiler: (l'évacuation brutale de la communauté russe de l'hôtel parait complètement gratuite)
    mais peu importe au fond, c'est du cinéma et du bon.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 avril 2014
    On pourrait presque dire : « chef d'oeuvre du cinéma muet » l'absence de dialogues est ainsi sublimée par l'interprétation : c'est violent et tendre à la fois...Un film étrange !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Daniel n’est vraiment pas méfiant ! Quand il a dragué Marek, gare du Nord, il aurait pu remarquer qu’il faisait partie d’une bande qui détroussait les voyageurs. Et le lendemain, à l’heure du rencart chez lui, quand il voit débarquer tous les gars de l’Est, il est encore à l’ouest. Non seulement il ne bronche pas, mais il participe à la fête macabre organisée, pendant que les copains de Marek mettent son appartement à sac. Daniel est-il lâche ou a t’il déjà son mec dans la peau ?
    En tout cas, Daniel va dépasser le stade des prestations sexuelles tarifées, pour sortir son protégé de sa douteuse délinquance. Commence alors une autre aventure qui le conduit jusqu’à l’hôtel réquisitionné par la Préfecture pour accueillir les sans-papiers venus de Russie ou d’Ukraine... Suspens dans les couloirs et confirmation que la violence de ces derniers ne contribue pas à les rendre follement sympathiques.
    Le changement de registre dans le propos (de l’homosexualité aux sans-papiers), s’accompagne d’une tonalité différente dans le traitement. Après le réalisme des scènes de gare et l’onirisme sadique de l’appartement, on vire au polar dans l’hôtel. Ces sont ces ruptures qui font l’originalité du film, comme si la multiplication des points de vue renvoyait aux propres troubles du héros. Il faut dire qu’Olivier Rabourdin est particulièrement convaincant dans ce registre ambigu.
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