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chrischambers86
14 081 abonnés
12 483 critiques
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3,5
Publiée le 12 décembre 2012
Cèsar de la meilleure première oeuvre pour ce beau film mèlodramatique rèalisè par un Règis Wargnier adroit et lyrique! Le plus rèussi, c'est la première heure où l'on voit le personnage principal sombrait comme une loque avant d'être aidè par un alcoolique repenti qui travaille dans les bateaux! En violoniste alcoolique, Christophe Malavoy trouve sans doute l'un de ses plus grands rôles en livrant une performance remarquable! Dans les seconds rôles, Jane Birkin est pas mal mais c'est Jean-Louis Trintignant, d'une gentillesse extrême, qui remporte le morceau, car c'est un peu lui le catalyseur des rapports entre Simon et Laura! Mais "La femme de ma vie", c'est avant tout la jolie chanson de la jeune Elsa qui donne son titre au film en nous gratifiant même d’un chant au piano: "T'en vas pas, si tu l'aimes t'en vas pas. Papa si tu l'aimes dis lui qu'elle est la femme de ta vie (vie vie)...
RW filme la fragilité des hommes, leur dépendance. C’est l’homme qui est malade mais c’est Birkin la plus touchante. Il suffit d’un plan où elle ne peut plus tenir debout et s’adosse au mur. Épuisée psychologiquement. Le gouffre n’est pas loin où l’on pourrait sauter pour tout oublier. Beau et dur mais il y a Bach, Schubert et Beethoven.
Régis Wargnier met en scène un drame bien construit, porté par un sujet fort - l'alcoolisme - et servi par un casting impeccable dominé par Christophe Malavoy, Jane Birkin, Jean-Louis Trintignant et la jeune Dominique Blanc. Le film a vieilli bien sûr, il lui manque peut-être une fulgurance mais l'intrigue se suit de bout en bout avec quelques scènes fortes.
Un film qui a bien mal viellit, sur- joué , théatralisé, Birkin n'y est pas du tout, Malavoy en fait trop , seul Trintigant tire son épingle du jeu. Le scénario est poussif , on ne croit pas trop à cette intrigue, c'est forcé, ces sur-alcoliques ne sont pas crédibles .. La mise en scène est d'un classisisme à faire pleurer . On s'ennuie . Les scénes de sensualité sont tristes et "fake", du carton pate ( il faut le faire). Un film à ranger dans un tiroir avec beaucoup de boules de Naphtaline....
Je n’ai pas accroché, sans doute en raison d’une construction maladroite de ce film. Les acteurs, à part Jean-Louis Trintignant, ne m’ont pas paru, non plus, au top. Christophe Malavoy est peu crédible en addict à l’alcool, surjouant un peu trop, et Jane Birkin ne fait pas passer d’émotion. Ceci étant, le propos intéressera sans doute davantage ceux qui ont un problème avec l’alcool, et si la forme est très moyenne, le fond est indéniablement réaliste.
Simon est un talentueux soliste dans l'orchestre de sa femme mais il est aussi un alcoolique. Inséparable de son étui à violon -comme le symbole de ses angoisses artistiques et existentielles- Simon, au moment où Régis Wargnier entame son portrait, exaspère ses collègues. Sur l'alcoolisme, Wagnier montre et suggère des choses très justes, très dures: l'insurmontable addiction, la culpabilité, la honte. Et Christophe Malavoy est remarquable dans cette composition tout en détresse et en souffrance, dans son incarnation d'une pathologie à la fois commune et spectaculaire. Le réalisateur associe harmonieusement la psychologie et le drame romanesque, même si, après un début de film fort, et avec l'émergence du personnage de jeanne Birkin dans le rôle de Laura, l'épouse, son sujet flirte désormais avec le pathos. Le personnage de Laura semble excessif dans sa relation tourmentée et passionnelle avec Simon. Son comportement tire le film vers une forme de "psychologisme" artificiel et complaisant. Les personnages sont moins vrais, moins sincères et paraissent tourner en rond dans une situation qui n'évolue plus guère.
Les acteurs, le scenario et la musique sont parfaits!
Au moment où j'ai vu ce film, j'étais moi même alcoolique et je ne savais pas comment sortir de ce piège d'une addiction qui ne coûte pas trop cher sur le plan financier quand on s'alcoolise avec n'importe quoi, mais pour ma part, je carburais presque exclusivement au Champagne et je dois dire que ce film m'a appris à m'aimer malgré tout et à choisir un mentor compréhensif comme celui joué par Jean Louis TRINTIGNANT. Je suis désormais libre et je n'ai pas eu envie de voir Les AA, car je ne veux même plus parler de ce problème encombrant et inintéressant: Vive la vie, la vraie! Et carburons à l'amour avec ses tourments, mais aussi et surtout avec ses plaisirs petits et grands! F