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7eme critique
533 abonnés
2 778 critiques
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2,0
Publiée le 3 septembre 2014
La romance française revient sur le devant de la scène avec "Une rencontre" moins niaise que l'affiche laisse pourtant envisager. Lisa Azuelos était jusqu'à présent une peine perdue, mais elle nous prouve finalement qu'elle est capable d'avoir des idées de réalisation appréciables (ne vous y méprenez pas, elles ne sont pas nombreuses non plus). Il n'y a pas vraiment de rire (sauf pour les apparitions d'Astier, personnage qui fascine toujours autant par ses mimiques et remarques), juste l'exploitation d'un sujet classique, celui de l'amour impossible, accompagné de quelques bonnes musiques.
Ce film réalisé par Lisa Azuelos et sorti en 2014 est vraiment moyen mais je ne suis pas si surpris que cela. Après les deux "LOL" (l'original plus le remake américain), la réalisatrice s’attèle une nouvelle fois à la romance avec ce film et si la réalisation est très réussie, le scénario en est plus que moyen. Déjà le synopsis ne m'attirait pas tellement, je ne suis effectivement pas vraiment attiré par les films de romance et le scénario de celui-là tombe vraiment dans le cliché à beaucoup trop de reprises. En plus d'être cliché à de nombreuses fois, le scénario est plutôt vide et manque cruellement de choses intéressantes et de rythme. En effet, il aurait pu être beaucoup plus creusé, surtout au niveau des personnages qui sont assez mal écrits. On ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent et cela peut-être dans d'autres films une qualité mais c'est ici un défaut car le tout donne une impression bordélique. On a l'impression que n'avance jamais vraiment et le film possède beaucoup trop de lenteurs, on s'ennuie beaucoup, ce qui est très dommage pour un film d'à peine une heure et demie. La fin m'a tout de même surpris car je ne m'attendais pas forcément à cela et elle est pour le coup bien écrite. Je tiens tout de même à souligner la réalisation et c'est d'ailleurs ce qui soulève grandement ma note car le film nous offre de très beaux plans. J'aime beaucoup la mise en scène des fantasmes des deux personnages et les transitions sont souvent originales et très bien faites. De plus, les couleurs et la photographie sont également magnifiques et ça change des précédents films de Azuelos, on voit ici qu'elle s'affirme dans ses choix artistiques. Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement François Cluzet et Sophie Marceau qui sont malheureusement assez plats et ne relèvent donc pas la personnalité assez pauvre des personnages. "Une rencontre" est donc un film qui n'arrive pas assez à captiver ni à surprendre mais qui étonne de par sa réalisation.
Depuis "LOL", je suis (re)amoureux de Sophie Marceau. Blague à part, cette seconde partie de carrière où elle incarne des jeunes mères mi-complice, mi dépassée par ses enfants ado lui sied à merveille. Quant à la rencontre elle-même, ce tourbillon amoureux filmé avec la délicatesse infinie d'une femme derrière la caméra peut difficilement laisser insensible (et pourtant si, d'après les critiques que je lis!) . Malgré quelques coïncidences un peu pratiques, l'histoire avance de manière très fluide tout en évoquant l'air de rien un certain nombre de situations et de sentiments intéressants. La réalisation hisse encore le niveau avec un mélange de tendresse et de technique (transitions, split screen et autres effets ne perturbant en rien la narration, au contraire).
Un film pas mal sur une relation intéressante. L’histoire est satisfaisante et Sophie Marceau et François Cluzet sont convaincants. Tous les autres acteurs sont plutôt corrects et l’ambiance est agréable. La morale sur une rencontre amoureuse qui peut bousculer notre vie est convaincante et la romance entre Elsa et Pierre est plaisante. Un film romantique donc pas mauvais avec un esthétisme assez soigné et un couple sympathique !
Même si je pressentais une bluette naïve, j'ai visionné "Une rencontre" (2014) en l'honneur de Lisa Azuelos, dont j'avais apprécié les qualités d'observation dans ses œuvres précédentes, "Lol" et "Comme t'y es belle", deux comédies de mœurs sans prétention mais réjouissantes et bien senties. Hélas, la réalisatrice française se vautre ici dans la représentation navrante d'une forme de coolitude beauf dans une catégorie sociale bien définie, celle des quinquagénaires aisés. Ses deux héros, le pénible François Cluzet et l'agaçante Sophie Marceau, se rencontrent lors d'une soirée et se jettent immédiatement des regards enamourés. Cluzet est particulièrement nunuche dans son rôle d'homme bon et loyal à qui tout réussit, qui sait se gausser des petits tracas de la vie moderne, tant il a bien compris que l'essentiel était ailleurs... Il faut le voir réconforter d'un sourire sa pimbêche de fille adolescente, puis apaiser d'un regard la jalousie naissante de sa pimbêche de femme (interprétée par Azuelos elle-même). Quel homme, ce Cluzet, qui aime son épouse comme au premier jour, mais qui n'hésite pas à s'encanailler en boîte de nuit en pelotant une quasi-inconnue. En l'occurrence, celle-ci est une célibattante accomplie, working girl et mère formidable, cougar à ses heures perdues, car elle a tant d'amour à partager... Passe encore sur la morale bien-pensante du film, qui permet à Azuelos de s'affranchir de certains clichés inhérents au sujet. Mais l'apologie de la niaiserie qui transparaît de chaque scène a plus de mal à passer. Certes, les précédents films d'Azuelos s'inscrivaient eux aussi dans l'univers bourgeois-bohème, mais au moins ressentait-on un minimum de recul et de satire sociale dans le regard de la réalisatrice. La seule idée un tant soit peu originale dans la mise en scène, c'est le jeu entre fantasme et réalité, mais la fille de Marie Laforêt a tendance à en abuser, histoire d'épaissir un peu un récit très bref (1H20) qui illustre bien la minceur du propos. Un film à éviter, vous l'aurez compris.
ça commence mal. Le côté quadra qui se la joue cool "on parle jeune, on fume du akik et on est libre", ça, c'est du mauvais départ comme il en existe peu. Et puis... On assiste à un beau jeu d'acteurs, et à une histoire vue 1000 fois, et qui pour une fois, ne se passe pas comme d'habitude... Du coup, la bonne réalisation, le rythme agréable ne font ressortir que la bonne sensation de ce film touchant. Mais bon sang que ça partait mal !
Pierre (François Cluzet) est un homme amoureux de sa femme et père de 2 enfants. Quand il rencontre Elsa (Sophie Marceau toujours aussi étincelante) par l'entremise d'un ami commun, il en tombe éperdument amoureux, pour elle aussi c'est le coup de foudre. Cruel dilemme qui s'offre a eux. Pour lui, l'adultère loin de sa philosophie et pour elle, devenir la maîtresse d'un homme marié n'est pas valorisant. Sur cette base, Lisa Azuelos va nous balader d'une rencontre fortuite à l'autre, d'un baiser complice à un désir profond entre 2 êtres que tout semble réunir. Le film parvient à créer une atmosphère enivrante grâce à une BO efficace et à des plans éclipsant totalement le monde extérieur. C'est une bonne surprise tant "Une Rencontre" aborde un sujet empruntant généralement des chemins trop faciles basés sur la tromperie et suivant un schéma assez conventionnelle. Rien que pour ça, cette comédie romantique vaut le coup d'oeil.
Un film très réfléchi, représentant toutes les possiblités qui s'offrent à nous et que nous pouvons accepter ou non, le destin, une rencontre qui change tout... A cela s'ajoute un très beau duo d'acteurs. Sophie Marceau est magnifique et le rôle lui correspond tout à fait.
AMAZING ! Une perle rare ! La référence en comédie romantique : le chef-d'oeuvre de Lisa Azuelos, UNE RENCONTRE Francois Cluzet et Sophie Marceau forment un duo magistral. Ils jouent tellement bien qu'on y croirait à leur histoire ! Une merveilleuse mise en scène. Très belle histoire.
J'ai remarqué que les critiques sont plutôt partagées (presse et spectateurs). En tout cas pour moi ce fut un bon divertissement, bien sympathique et bien calibré. Un peu court, pas assez drôle mais bien sympa quand même. Et puis enfin une histoire entre quadra (S. Marceau) et quinqua (F. Cluzet), cela nous change des romances entre ados ou jeunes adultes. Alors oui le monsieur n'est pas libre mais comme l'histoire en reste aux baisers et n'ira pas plus loin, la morale est sauve.
Lisa Azuelos ne réussit pas sa rencontre avec le public. Car elle compose sa comédie romantique avec deux poids lourds de la comédie française. Qui plus est dans des univers touche à tout. Après Dany Boon, Gad Elmaleh, Marceau joue toujours dans le même registre. Mais avec le compère Cluzet, çà n'embraye pas. Avantage majeure : çà va vite. 1h21 annoncé, 1h15 à tout casser collé au siège, tu passes vite à autre chose.
Encore une fois, François Cluzet et Sophie Marceau nous ont bleufés dans un nouveau film. Malheuresement, le scenario est plat et nous retrouvons de nombreux moment ennuyeux. Décevant