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    Le Silence des églises (TV)
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    3,9
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    mazou31
    mazou31

    93 abonnés 1 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2013
    Excellent téléfilm, sensible et intelligent, sur un sujet tabou et dérangeant : la pédophilie dans l’église. L’approche du sujet est remarquable : le film démarre comme un polar, avec quelques lenteurs cependant, puis cerne les protagonistes pour explorer avec une grande subtilité les blessures de la victime mais aussi la fragilité humaine du prêtre qui fait des abjections mais n’est pas un monstre. Sans démonstration lourdaude, l’auteur décrit le cheminement maudit mais aussi l’aveuglement des parents et surtout l’hypocrisie révoltante de la hiérarchie ecclésiastique. Il est poignant de ressentir les douleurs de l’enfant devenu un adulte qui ne peut oublier, les deux rôles magnifiquement interprétés. Dans le rôle du prêtre, Robin Renucci, grand acteur, est parfait dans ce rôle de religieux mélomane, séduisant et charismatique, cachant le prédateur redoutable et manipulateur. Un film d’une triste actualité (c’est une “bénédiction” après des siècles de silence et de tabou) qui fait réfléchir et ne peut qu’apporter un peu de lumière dans notre société.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Rude, âpre, sensible et ferme, un téléfilm cinglant à ne pas mettre dans toutes les mains.
    Dénonçant les actes de pédophilie au sein de l'institution du Vatican, "Le Silence des églises" est captivant de bout en bout grâce à l'utilisation des flashbacks notamment. L'on reste scotché aussi grâce à une mise en scène simple mais façonnée tel un beffroi.
    L'antiduo Robin Renucci ("Masques" de Chabrol)/Robinson Stévenin ("La petite Lili" du regretté Miller), charismatique, sobre et élégant, tient à mettre en avant les fautes commises par les prêtres, une bêtise, pour eux, et une souffrance pour les enfants puis leur famille.
    Parachevé par une musique mirobolante à souhait ainsi qu'un casting irréprochable, "Le Silence des églises" fait place nette aux malentendus et invective des pratiques "courantes" mises à mal par Benoît XVI (car révélées au monde entier), et que François 1er (le nouveau Pape) va tenter d'éradiquer.
    Un sujet difficile à traiter en somme qui ne tombe jamais dans le pathos. Belle réussite !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 avril 2013
    J'ai trouvé ce film excellent dans le sens où les points de vue des différents antagonistes sont bien exposés : l'enfant abusé devenu adulte, l'enfant enfant déboussolé par des sentiments qu'ils ne peut comprendre, le prédateur en > devant l'innocence de l'enfance ( mais qui commet le crime d'en profiter ), la mère qui ne voit rien, l'évêque qui fait passer ses brebis ( les prêtres ) avant les victimes..... Robin Renucci est exceptionnel avec son > qui se met doucement en place. C'est à la fois le prêtre que tout le monde admire et le prédateur qui enserre l'enfant dans des manoeuvres impossibles à délier par un enfant ( confusion entre les sentiments religieux et les sentiments tout court).
    Je n'ai trouvé aucune longueur à ce film car il faut quand m^me du temps au prédateur pour assurer son emprise. Film qui fait réfléchir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Le Silence des Eglises reste à ce jour l'un des téléfilms les plus marquants que le service public ait diffusé. Un combat juste d'un enfant devenu adulte, de ceux qui se taisent face aux atrocités d'un prêtre pédophile.

    C'est un film extraordinaire, porté par des acteurs merveilleux. On y vit une longue descente aux Enfers (sans jeux de mots) de ceux qui sont confrontés à cette affaire. Un prêtre pas forcément monstrueux qui commet des actes inqualifiables, s'en dégage une normalité qui fait peur car en humanisant la monstruosité, le film n'est pas un pamphlet contre la religion, rassurez-vous !

    Les images sont somptueuses, une réalisation soignée pour un film grandiose.
    D'un point de vue technique, la qualité de l'écriture est telle qu'on est dedans du début à la fin. On veut savoir comment le jeune Gabriel se libérera de ses démons et on a envie de découvrir à quel point la hiérarchie de l'Eglise camoufle les brebis galeuses.

    La fin est bâclée en revanche.

    spoiler: Je n'ai pas apprécié de ne pas voir le procès des deux hommes; De plus la voix-off finale est désagréable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 avril 2013
    Très bon film qui montre à quel point les prêtres sont corrompus.
    Stephenballade
    Stephenballade

    391 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    En ce début d’année 2016, le diocèse de Lyon est de nouveau propulsé à la une des journaux, avec une nouvelle affaire de pédophilie remontant déjà à assez loin. Si ce nouveau scandale est apparu, on le doit peut-être à l’encouragement fait indirectement par la sortie dans les salles de "Spotlight", récemment oscarisé en tant que meilleur film. Et c’est sans doute l’émergence de ce nouveau scandale lyonnais qui a poussé France Télévision à rediffuser "Le silence des églises" suivi d’un débat, incitant ainsi les victimes à ne pas rester dans le silence, emmurées dans les tourments de la honte. Et c’est ce dont "Le silence des églises" montre : les dégâts psychologiques et sociaux provoqués, accentués par le peu de considération des supérieurs cléricaux. Il faut dire que ça fait tâche sur les tenues immaculées des religieux… France 2 lance donc de nouveau le pavé dans la mare le 13 avril 2016 avec ce téléfilm qui présente un tout autre point de vue que "Spotlight". Si ce dernier se place du point de vue des journalistes d’investigation, agrémenté toutefois de quelques témoignages poignants, "Le silence des églises" se montre complémentaire (façon de parler, hein) en apportant le point de vue de Gabriel Goffin, l’une des victimes, et de Père André Vincey, l’auteur des faits. La réalisation d’Edwin Baily est tout en sobriété, jamais lourde malgré le point d’orgue mis d’une part sur les conséquences psychologiques et sociales en la personne de Gabriel, et sur les abjections commises par le Père Vincey d’autre part, sans toutefois en dresser un portrait qui consisterait à en faire le seul et unique monstre. En effet, sont pointées du doigt également la confiance aveugle des parents, l’hypocrisie et la déconsidération de la hiérarchie ecclésiastique, et c’est aussi là que le propos va stupéfier le spectateur pour mieux l’interpeller et le pousser à rompre le silence. Robinson Stévenin, à travers les traits de Gabriel, interprète à merveille les sentiments de honte, mais aussi de haine envers celui qui a ruiné son équilibre psychique et donc l’accomplissement de soi dans son existence. Au bord de la fracture sociale, le simple fait d’entendre parler de l’endroit où a eu lieu son drame ainsi que celui de certains de ses camarades de classe, va le pousser à laisser parler sa vengeance, sans trop savoir quel chemin emprunter, au gré des souvenirs qui lui remontent en pleine figure. Cela passe évidemment par des flashbacks, toujours utilisés à bon escient pour justifier ses actes. La grande qualité du montage permet aussi de développer efficacement la psychologie du Père Vincey, interprété par Robin Renucci, excellent dans ce rôle. Malgré tout, l’ambiance générale est assez lourde. Sans doute est-ce voulu afin de mettre le spectateur mal à l’aise devant des faits qui existent depuis trop longtemps, et qui sont tus depuis trop longtemps aussi. Robin Renucci fait preuve d’un charisme incroyable, pour incarner un prêtre qui n’inspire au premier abord qu’une confiance absolue alors que c’est un redoutable prédateur agissant exclusivement sur la pression et la manipulation psychologiques. Sur une musique à la mesure du sujet, c’est-à-dire discrète, il en ressort un téléfilm rude, ambitieux et utile, traitant d’un sujet sensible parce que tabou, tabou parce que ça touche de près l’institution qu’est l’église, une institution dont les hommes les plus éminents cultivent l’opacité à grande échelle afin de privilégier ses brebis au détriment des victimes, et ainsi protéger la vision idyllique (et donc irréprochable) de leur organisme. Ce n’est pas la religion en elle-même qui est remise en cause (nous avons aussi des cas de pédophilie dans les colonies de vacances, dans les compagnies de scouts, et au sein même de l’éducation nationale), mais bel et bien le comportement d’hommes et la politique de l'autruche. On pourra cependant regretter un certain manque de rythme, provoqué par les tergiversations de Gabriel entre la solution radicale à ses problèmes, et un règlement dont il en ignore la nature. Malgré ce désir irrépressible d’aller jusqu’au bout du bout de sa quête, quelques longueurs se font sentir ici et là. Rien de bien grave, même si j’aurai imaginé une confrontation entre la victime et le bourreau bien plus houleuse qu’elle ne l’est, et qui aurait dû être le moment le plus intense émotionnellement parlant.
    Lilibreizh
    Lilibreizh

    12 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Un téléfilm très bien réalisé sur un sujet toujours d'actualité qui fait évidemment très mal... J'avoue que je me suis longuement demandé si j'allais le regarder ou pas. Contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, il ne s'agit en aucun cas d'un réquisitoire contre la religion, puisque ces monstruosités arrivent dans tous les milieux, mais uniquement d'une dénonciation de la pédophilie chez les prêtres (pas tous, heureusement...) et de l'attitude d'une hiérarchie qui savait tout mais a laissé faire... Les acteurs sont tous parfaits. Mention spéciale à Robin Renucci, qui était déjà excellent - entre autres - dans "Un village français", Robinson Stévenin, dont l'immense talent n'est plus à prouver depuis longtemps, au jeune acteur incarnant Gabriel enfant ainsi qu'à l'actrice interprétant le rôle de l'enseignante d'arts plastiques qui était déjà soupçonneuse et a été très vite remerciée...
    matw
    matw

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2013
    Je ne peux que rejoindre les commentaires précédents. Un téléfilm très bien réalisés, qui ne tombent pas dans un procès contre l' Eglise et qui évite les clichés que l'on pouvait craindre. A la place de cela, on a un récit porté par un magnifique jeu de l'ensemble des acteurs qui comblent les quelques imprécisions de scénario. Au dela de l'affaire en elle même, la dimension psychologique avec la mise en place de l'interdit et la construction de l'emprise sur le jeune garçon est très bien traitée dans ce film.

    Au final, un téléfilm courageux qui mérite d'être mis en avant.
    Dionys C.
    Dionys C.

    10 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2022
    Malgré un début assez poussif, ce film décrit bien toute l'hypocrisie de l'Eglise catholique qui feint toujours de ne pas voir les crimes qui sont commis en son sein : l'évêque qui ferme le yeux et préfère protéger le prêtre prédateur au détriment des victimes par peur du scandale, et surtout des parents des victimes qui, complètement embrigadés dans une quasi-secte, refusent de croire leurs enfants et ne peuvent concevoir que tout ce en quoi ils croient ne puisse être que mensonges et hypocrisie.
    Ajoutons que cette fiction est bel et bien basée sur des faits réels qui ont, hélas, défrayé la chronique ces dernières années (Barbarin, etc.).
    L'emprise perverse est très bien décrite en essayant de faire des victimes (les enfants) des "coupables".
    A voir pour ne pas pouvoir dire, après, qu'on ne savait pas !
    Ti Nou
    Ti Nou

    488 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2014
    Un téléfilm ambitieux et bien interprété. Cependant, les thématiques abordées, notamment celle des conséquences des violences pédophiles, ont été traitées avec plus de finesse par Greg Araki ou Pedro Almodovar.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2022
    On se dit que le sujet est tellement sensible que ça va être plutôt ennuyant, surtout si c'est réalisé pour la télévision.
    Mais on voit un bon téléfilm, basé sur un bon scénario. Il n'y a rien d'exagéré ni de déplacé.
    Les deux acteurs principaux sont excellents.
    A noter que le jeune Gabriel ne ressemble pas du tout au Gabriel devenu homme et vice-versa.
    On voit que c'est tourné en Belgique mais tout est fait pour nous le cacher !
    Je n'ai pas du tout été sensible aux chants de la chorale par contre.
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Sur la forme: beaucoup de temps morts. Quelques invraisemblances (ou exagérations?) pour ceux qui ont connu les pensionnats religieux. Le jeux des acteurs se révèlent globalement bon quoique un peu stéréotypé.Robin Ranucci rend bien compte des manœuvres de séduction des prédateurs sexuels. Je reste malgré tout stupéfait de l'inconscience de certains parents incapables de mettre en garde leur enfant contre ces prédateurs. Les miens l'ont fait et je n'ai jamais eu de problème malgré 9 ans de pensionnat et presque autant de colonie de vacances. Sur le fond: ce téléfilm uniquement à charge contre l’église catholique tend à nous faire croire, d’une part, que les agressions sexuelles contre les enfants seraient exclusives de l’enseignement privé catholique et, d’autre part, que seule la hiérarchie catholique aurait tenté d’étouffer les affaires. Or toutes les études sur le sujet apportent la preuve que la « pédophilie » est présente partout où il y a des enfants quelque soit la structure d’accueil privée ou publique, confessionnelle ou laïque. Quant au fait de taire les affaires, l’éducation nationale et la DASS ne sont pas en reste. Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter des témoignages comme celui d’Hervé Villard et de lire tous les comptes rendus de procès concernant des viols sur mineurs en milieu qui auraient du être mieux protecteurs.
    Si l’on a un peu d’objectivité, on reconnaîtra à L’église catholique française actuelle d’avoir non seulement fait le ménage mais aussi d’avoir édité un opuscule pour garantir la transparence et la prévention et de former ses prêtres et enseignants à la confrontation du problème. L’E.N. en a-t-elle fait autant ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 avril 2013
    Film excellent et bien interprété par Robinson Stévenin
    Les meilleurs films de tous les temps
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