Avec 5,5 millions de km² s’étendant sur 9 pays, principalement au Brésil mais aussi au Pérou et en Equateur, la forêt amazonienne est le lieu où la diversité animale et végétale est la plus importante sur Terre. En 2013 et pour la première fois dans l’histoire, une équipe de chercheur a dressé l’inventaire des arbres de celle-ci, estimant leur nombre à 390 milliards appartenant à 16000 espèces différentes entre lesquels gravitent un dixième de la faune mondiale.
C’est dans cette immensité qu’un jeune capucin né en captivité se trouve brutalement confronté. Suite à un accident d’avion, il va devoir apprendre à survivre sans l’aide des hommes. Face au danger, aux prédateurs, le petit singe perd ses repères et se rattache à la carcasse d’avion, unique marque rassurante. Petit à petit, le capucin va découvrir cette étendue verte, braver l’inconnu et expérimenter lui-même sa nourriture.
Avec Amazonia on sait à quoi s’attendre et dans ce sens, on n’est pas déçu. En effet, le film se positionne clairement pour un public très jeune, bien que la salle était composée à majorité de retraités, utilisant des codes que l’on retrouve dans les films Disney et notamment dans Chimpanzé sortie en 2013 également. A savoir, faire d’une petite créature pouvant emprunter quelques expressions humaines, le héros du film, un aventurier physiquement faible mais « intelligent » et attendrissant. Dans la férocité de la forêt amazonienne grouillant de prédateurs, les enfants se laisseront porter par le destin du capucin, pour les adultes, le temps risque d’être en peu plus long. En effet, la frontière entre documentaire et fiction n’étant pas évidente, on voudrait dans un cas, en savoir plus sur les différentes espèces qui défilent sous nos yeux, dans l’autre susciter plus de dramaturgie, plus d’intensité et d’émotion.
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