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Un visiteur
4,5
Publiée le 22 mai 2014
Deux être sont en quête. Cela n'est pas un film sur des êtres dépressifs qui vont vous rentre dépressif, au contraire la touche d'humour vous apporte une touche de fraicheur et de légèreté! Catherine Deneuve est toujours aussi magistrale!
La bande annonce m'avait déjà conquis, je suis donc allé le voir et je n'étais pas déçu ! Les dialogues sont excquis, les personnages attachants et le jeu d'acteur parfait ! Une pointe d'humour qui ponctue un psychodrame exaltant ! Bref j'ai adoré ce film ! -O^^O-
Excellent film, une interprétation parfaite : j'ai découvert le talent de Gustave que je ne connaissais que par « Groland » : c'est la confrontation de deux comportements dépressifs et obsessionnels décortiqués et mis en scène admirablement... J'ai passé un bon moment !
Les deux acteurs principaux s’en donnent à cœur joie dans une vraie comédie dramatique qui traite avec une certaine douceur de la question de la dépression. Salvadori fabrique dans cette cour un vrai petit monde en miniature. Et ça fonctionne dans l’ensemble plutôt pas mal.
Un vrai moment de bonheur. Pas parce qu'on a la banane en sortant, mais parce qu'on aura croisé des gens simples comme nos voisins. Les situations, les dialogues sont parfaits, jamais moralistes. L'un s'en sort pas l'autre. Des comédiens exceptionnels et bravo à Catherine Deneuve et Gustave Kerven. Il faut y aller rien que pour eux.
Encore un film français typique...De bons acteurs mais mal exploités, un scénario insuffisant, des scènes qui tombent à plat, heureusement quelques sketches (en particulier celui du travailleur clandestin avec son chien) viennent réveiller le spectateur qui s'ennuie.
Je suis allée voir ce film pour le duo d'acteurs... J'ai été très décue, j'ai trouvé ce duo très moyen et l'histoire sans intérets .. Une vraie déception .. Un film que je ne conseillerai pas du tout ..
Symbolisé par la fissure dans un appartement, un immeuble réunit une série de fêlés. Projet sympathique dans cette époque où triomphe un « libéralisme » particulièrement mortifère. Mais si on n’entre pas dans le film, au bout d’un quart d’heure on s’emmerde, et tandis qu’on s’enfonce dans l’ennui vient une furieuse envie de quitter la salle. Un peu maso j’ai tenu jusqu’au bout. La fin s’en tire à bon compte. Fallait-il 97 minutes pour en arriver jusque là ?
Grosse surprise : au lieu d'une comédie légère, comme la bande annonce le suggérait, ce film est fait un drame plutôt grave. Ainsi, si quelques moments comiques sont à signaler au début du film, plus on avance et plus le côté dramatique se fait jour pour finir vraiment mal. La surprise passée, ce film est quand même plutôt bon et aborde de manière intéressante les thèmes de la déprime, de la folie et du malheur plus généralement. On se rend compte que chacun des personnages est plus ou moins fou, et que cette folie est responsable de son malheur. Pas besoin de grand chose pour basculer dans la parano, dans la psychose au point que quelque chose d'anodin peut finalement avoir des effets mentaux très profonds. Le duo Deneuve/Kerven fonctionne bien et le personnage de Deneuve la change un peu de ses rôles habituels. En bref, un film à conseiller mais plus pour son aspect "philosophique" que pour l'humour, très rare que l'on y trouve.
Pierre Salvadori sort d'une trilogie où il se rêvait fils spirituel d'Ernst Lubitsch. Aimer Lubitsch, c'est intelligent. Tenter de l'imiter, un peu moins… Un peu kamikaze disons. Pierre Salvadori décide de refaire enfin un film de Pierre Salvadori. Grand bien lui en a pris, sa comédie dramatique est mieux que ses trois comédies sophistiquées réunies. C'est toujours un grand plaisir de retrouver Catherine Deneuve. Je ne loupe aucun film avec son nom au générique. J'ai même vu Elle s'en va! Catherine Deneuve est la star du cinéma mondial. Dès qu'elle apparaît à l'écran, mon destin est joué d'avance, je ne peux pas lutter. Le film a beau parfois être une bouse sans âme du style L'homme qui voulait vivre sa vie avec un Romain Duris gonflant, je suis quand même ravi. Deneuve nous éblouit une fois de plus. Dans le cour raconte la rencontre entre un musicien camé au bout du roul' et une retraitée névrosée sympathique. Gustave Kervern (Antoine) est surprenant de sensibilité et de délicatesse. Il est bien meilleur comédien que cinéaste lui! Après un gros coup de mou lors d'un concert, Antoine largue tout pour se reconvertir en concierge. Bon… Pourquoi pas… On est au cinéma… Le film s'emballe à partir d'un entretien d'embauche rigolo. On commence à s'amuser. Les dialogues sont fins, les situations légères, les acteurs remarquables. La fameuse fissure est une belle idée de cinéma. Antoine souffre dans sa nouvelle vie: déprim', picole, héroïne… Mais il s'accroche, jongle entre les petits services et apporte son aide à Mathilde. Petit à petit, il remonte la pente. Le film n'est alors pas loin d'être superbe. Malheureusement, il ne tient pas ses promesses jusqu'au bout. Salvadori imagine une histoire forte mais l'affaiblit avec des personnages secondaires redondants. Les apparitions de l'ange déchu du foot joué par Pio Marmaï, de l'emmerdeur insupportable de l'immeuble et du missionnaire envahissant d'une secte louche, divertissantes au début deviennent lassantes à la longue. La santé mentale de Mathilde régresse ce qui plombe Antoine. Le film finit par être pesant. Le huis clos étouffe à force, le tempo s'enlise, l'ennui n'est pas loin… La fin est d'une dureté révoltante. Je suis sorti furieux du cinéma. Pour info… Quand je rentre dans un grand état de colère, je baisse les yeux, je parle tout seul et je marche super vite, longtemps… Ça doit rarement être beau à voir.
Fausse comédie,vrai portrait de plusieurs solitudes qui se côtoient sans jamais vraiment se croiser,quelques scènes de pure poésie(magnifique scène où G.Kervern dit ses sentiments à C.Deneuve assoupie),on n'a cependant connu Salvadori plus inspiré.
Mine de rien, cette histoire tient bien la route. Cette comédie dramatique met en relation des personnages plus écorchés, déchirés les uns que les autres.
Pas de rythme, histoire sans intérêt, une galerie de personnages "allumés" pour compenser, des dialogues indigents, un jeu d'acteur réduit au minimum, de l'ennui au final...grosse déception car j'avais apprécié l'émission qui lui était consacrée sur France culture ("Pojection privée"). Malheureusement ce film n'est pas à la hauteur des références cinématographiques de Pierre Salvadori. Espérons qu'il ne s'agisse que d'un passage à vide et souhaitons une bonne surprise pour le prochain...Merci pour le plaisir de "retrouver" Catherine Deneuve...