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    Dans la cour
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    3,3
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    268 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Film sous Tranxène et Lexomil, les personnages sont pas mal et sa joue bien, mise à part Pio Marmai un peu énervant à en faire de trop. Pour la note j'ai hésité le scénario reste un peu faiblard alors si l'histoire est tiré de faits réels pourquoi pas sinon il aurait pu faire des efforts.
    defleppard
    defleppard

    379 abonnés 3 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Les névroses au quotidien, d'un groupe d'habitants d'un immeuble parisien. Plaisant à suivre, notamment la scène de la maquette. 2 étoiles et demie.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Attention, ne pas voir ce film si on est quelque peu déprimé....... Étrange film sur un dépressif qui rencontre une presque folle dans une cour d'immeuble remplie de bobos en butte aux petits problèmes de leur vie quotidienne et nombriliste....... dis comme çà, çà à l'air d'être chiant....... en fait non, pas du tout, car le réalisateur y a mis de la tendresse, de l'humour et au final c'est un film très touchant sur la dérive d'une vie quand on perd pied........ Kervern est étonnant et juste, Deneuve est convaincante mais elle n'a plus rien à prouver......
    Jean-Luc Malandain
    Jean-Luc Malandain

    34 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    t lourd, que c'est terne, que c'est convenu, que c'est long... Grosse déception. Kervern est plutôt bon... Deneuve a déjà trop donné dans les rôles de femmes égarées pour les jouer encore sans affectation. Tiens, je vais me revisionner "Drôle d'Endroit pour une Rencontre"...
    Ah oui... J'aime beaucoyup Feodor Atkine, on ne le voit pas assez souvent.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Fenêtre sur cour

    Quelle grande actrice la Deneuve, elle continue de nous surprendre de film en film et toujours avec élégance et naturel.

    Mathilde est à la retraite, elle n’a plus tous ses repères et elle commence à perdre la boule. Deneuve nous joue la dépression avec une belle dose d’humour et de tendresse, un personnage sur-mesure qu’elle défend avec conviction, c’est un joli rôle.

    Gustave Kervern apporte juste ce qu’il faut de bonhommie, on n’est pas dans la démesure et c’est mieux.

    Dépressif et complètement à l’ouest, Antoine décide d’être gardien d’immeuble, il quitte tout pour se retrouver en paix et retrouver le sommeil. Mais les tâches répétitives et quotidiennes ne sont pas forcément suffisantes pour trouver le repos.

    Au milieu de la cour il va se créer son petit monde avec Mathilde, Serge, Stéphane, Mr Maillard et les autres. C’est la vie de quartier à Paris et c’est comme un village. Une série de portraits délirante et parfois cocasse.

    Pio Marmai est en pleine forme, toxico et voleur de vélos, il excelle dans son rôle. Raide la moitié du temps, il reste touchant et drôle, c’est un chouette personnage. Oleg Kupchik est hilarant en SDF allumé et Féodor Atkine est simplement réconfortant et ça rassure.

    Voilà un film où la dope et la dépression sont abordés différemment, avec beaucoup de poésie, on n’est jamais choqué, juste touché par la détresse de chacun. L’un des meilleurs films de Pierre Salvadori et surtout le plus abouti.
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2019
    La cour d’un immeuble de la banlieue parisienne devient le théâtre de la rencontre entre un homme et une femme qui au premier abord semblent avoir que dalle en commun mais qui finalement sont liés par quelque chose de plus profond. En clair, ce sont deux êtres dépressifs qui se retrouvent face à face. Mais la dépression n’est pas la même pour chacun des deux. Chez l’un, c’est la perte du goût de vivre. Et vivre dans cette loge de concierge, c’est pour lui un moyen de s’envoyer à la mort sans faire de bruit en s’envoyant au passage deux ou trois rails de coke. Pour l’autre, c’est une incapacité à faire face à l’inactivité. Une incapacité qui finit par virer à l’obsession. Vu comme ça, il est vrai que le film de Salvadori ne présente absolument rien d’extraordinaire. Un sujet comme celui-là, c’est très basique. Au cinoche on a déjà vu ça des centaines et des centaines de fois. Pourtant la première demi heure, à défaut d’être extraordinaire est plutôt pas mal foutue. On prend la température. Et l’on se dit d’accord, on va avoir droit à un truc classique mais qui va être bien troussé. Puis progressivement, ça s’étiole doucement. Et puis on en arrive à la situation fatale: ça tourne en rond. L’histoire n’avance plus d’un seul centimètre. Et l’on finit par s’ennuyer. La fin, qui, quant à elle, arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. « Dans la cour » est lourdement pénalisé par une histoire trop linéaire, un rythme lent et un sérieux manque d’enjeu. Mettre moins de deux, ce serait un peu sévère car ce film possède tout de même des qualités. Mais il y a aussi des tares. Et ce sont elles qui prennent le dessus. Un film qui ne fera pas date, c’est sûr et certain.
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Je pense que je suis passé à coté du film où alors j'ai fait un blocage pour ne pas que cette histoire me mine le moral pourtant j'avais lu que c'était drôle mais bon j'ai rien vu peut être que là aussi je n'ai pas saisi l'humour... J'ai juste vu l'histoire d'un dépressif qui cherche la paix et croit la trouver dans cette immeuble où il va rencontrer une dépressive tout comme lui et vont tous les deux s'entraider pour essayer de faire face à leur peur rien de très palpitant en tout cas je n'ai absolument pas accroché et je me suis même pas mal ennuyé pourtant je trouve le duo assez original et convaincant mais c'est loin d'être suffisant pour ma part.
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2014
    Catherine Deneuve est, une fois de plus, remarquable dans ce rôle de propriétaire déprimée. Elle fait embaucher un nouveau gardien d'immeuble et se rapprocher de lui dans leur mal-être respectif.Un moment de cinéma remarquable et agréable !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 août 2014
    Belle surprise Je ne suis pas fan de Gustave Kervern, mais il y a tant d'émotion dans cette rencontre. Ils sont sur des pentes contraires, mais ils se soutiennent.
    Cyril B
    Cyril B

    14 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Pfiou, heureusement qu'on ne nous donne pas une corde à la sortie du film ! La bande annonce nous montrait un homme déprimé sous un aspect plutôt drôle, mais en fait le film est déprimant d'un bout à l'autre. Par contre c'est très bien joué.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Une comédie dramatique étonnamment introspective traitant du mal numéro 1 des Français : la dépression !

    Antoine, ancien musicien se fait embaucher comme gardien d'immeuble. Jeune retraitée, Mathilde découvre une inquiétante fissure sur le mur de son salon. Peu à peu, son angoisse grandit pour se transformer en panique : et si l'immeuble s'effondrait... Tout doucement, Antoine se prend d'amitié pour cette femme qu'il craint de voir sombrer vers la folie.

    Le ressort de la comédie repose en l’opposition des contraires. Qu’elle soit de « nationalité » comme dans Bienvenue Chez les Ch’tis, de richesse comme dans Hors de Prix ou encore de caractère comme dans Taxi, elle permet de confronter deux visions de la vie et ainsi fournir différents comiques de situations face aux aléas de la vie quotidienne. Et c’est sur ce postulat que s’inscrit la dernière réalisation de Pierre Salvadori, réalisateur qui excelle dans ce que l’on pourrait appeler la comédie sociale, à savoir une variante de comédie qui puise ses histoires dans des phénomènes de société tels que la crise (Hors de Prix), l’immigration, le racisme (Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu) ou dans le cas présent, la dépression.

    Maladie nationale qui contribue au « trou » de la Sécurité Sociale, elle va faire se côtoyer un duo qui n’aurait jamais eu à se connaitre autrement : Antoine, musicien raté, cocaïnomane et reconverti en gardien d’immeuble et Mathilde, retraitée en mal d’amour et qui va voir son quotidien se lézarder a l’instar de la fissure qui recouvre le mur de son appartement.
    Partant d’un postulat simple, la réalisation de Salvadori l’est tout autant, ce qui contribue grandement à installer le malaise d’abord puis l’amitié ensuite, entre ces deux êtres, ayant chacun à leur manière touché le fond et qui essayent de se reconstruire à l’aide de l’autre.
    En donnant que très peu d’informations de la vie de son tandem et en dressant, de par ses personnages secondaires un kaléidoscope de la populace parisienne -certes emplie de clichés- entre le voisin râleur, le voisin branleur et le squatteur mystique, ce dernier tisse de manière étonnante une connexion entre cette France fictive et la France réelle. D’où le profond sentiment de malaise, tant la fiction semble rattraper la réalité. Un sentiment encore une fois accentué par la performance de son duo, entre un Gustave Kervern, qui loin de ses activités grolandesques, livre une prestation parfaite en homme ronchon, gauche et incertain et une Catherine Deneuve magistrale, qui tout en simplicité, incarne à merveille le visage de la retraitée d’abord souriante et élégante, et qui progressivement s’enferme dans la paranoïa et l’incertitude.

    De fait par la proximité de son scénario au sujet qu’il traite, le film apparait plus comme une analyse psychologique sociétaire que par un divertissement de fiction. Il cherche ainsi à démontrer que toute personne a des fissures, des fêlures que la vie prend un malin plaisir à agrandir ou réduire.
    Pourtant, le film présente un défaut qui paradoxalement est nécessaire, à savoir une certaine longueur, qui est ici indispensable pour souligner la platitude et la lenteur de la vie du duo.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Dans la cour se retrouve dans un ballet incessant tous les habitants d’un immeuble parisien. Un microcosme dont Pierre Salvadori, le réalisateur-scénariste, fait le théâtre d’un drame. Un drame qui se tisse, inéluctablement, aux travers de multiples rencontres.

    Chanteur du groupe Maalox, Antoine (Gustave Kervern) quitte la scène en plein concert. On le retrouve, plus tard, dans une agence d’intérim, où on lui propose un poste de concierge. Après quelques hésitations, le gérant de l’immeuble, Serge (Féodor Atkine), convaincu par sa femme, Mathilde (Catherine Deneuve), décide de l’engager à l’essai.

    Dans la cour, se croisent, une ancienne gloire du football toxicomane (Pio Marmai), Antoine et Mathilde, retraités bénévoles dans une association et un syndicat, un vigile sans-abri, membre d’une secte, et le voisin typique, celui qu’on déteste parce que son seul but est de dénoncer, de veiller au grain au respect du règlement intérieur. Celui qui va râler pour les vélos, les poussettes, la musique et se plaindre constamment du travail du manutentionnaire chargé du ménage, dans les parties communes. Des personnalités différentes, donnant lieux à de rares moments comiques, au hasard des rencontres. Hormis ce copropriétaire désagréable, la troupe est plutôt de bonne composition. L’aveugle du troisième, à qui Mathilde lit le journal, jette toujours les immondes endives aux jambons qu’elle lui cuisine. Mais toujours discrètement, pour ne pas la froisser. « Assez de souffrance », dit-il. Stéphane, le toxicomane, vole des vélos, qu’il stocke et revend dans la cour. Malgré son air détaché, c’est en fait, un homme brisé. Antoine deviendra son ami, et accessoirement, son compagnon de shoot. C’est Antoine, justement, qui obtient le palmarès de la gentillesse. Un peu trop même. Il ne sait rien refuser. Mathilde, quant à elle, observe chaque nuit, une fissure qui s’étend dans son couloir. Et de cette fissure, vont ressurgir toutes ses angoisses. Et ce trou va devenir une obsession. Persuader que personne ne la comprend, elle va se lancer dans un combat perdu d’avance, contre toute raison, mobilisant le quartier contre le risque d’effondrement qu’elle ressent comme étant imminent. Au grand dam de Serge, Antoine va la conforter dans ses actions, en lui prêtant main forte, un peu malgré lui, à chaque occasion.

    Dans la cour, c’est donc avant tout l’histoire d’une rencontre, propice, entre deux dépressifs, qui vont s’entraider. Le film n’est ni une franche comédie, ni un véritable drame. Ponctué de quelques trouvailles humoristiques, et animé d’une volonté certaine de répandre un peu de joie de vivre, Dans la cour failli malgré tout à cet objectif, la faute à une mise en scène qui traîne en longueur. C’est décevant, parce qu’en parallèle, les acteurs sont parfaits, Deneuve en vieille femme désabusée, et Kerven en ancien chanteur de rock sniffant ses anti-dépresseurs réduits en poudre, et foncièrement sympathique. Un rôle parfait pour ce transfuge du Groland. On devrait sortir de la salle légèrement enjoué par le message positif que le métrage véhicule, on sort malheureusement, un peu cafardeux. Peut-être parce que le film nous ramène à nous, nos peurs irraisonnées, et la médicalisation à tout rompre qui semble une impasse.

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    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    On est plutôt habitué à le voir dans des seconds rôles et c’est donc assez surprenant de découvrir Gustave Kervern en haut de l’affiche et de surcroit avec Catherine Deneuve s’il vous plait ! Derrière ses atours de comédie, Dans la cour est en fait le portrait tendre et drôle d’un homme tombé dans une profonde dépression et qui va retrouver un semblant de vie au contact des habitants de cet immeuble. Si il y a bien quelques moments savoureux comme la visite de Mathilde, la reine des endives au jambon, dans son ancienne maison ; il y a aussi des personnages secondaires trop caricaturaux. Pierre Salvadori ne réussit pas à nous conquérir et n’est pas loin de nous plomber le moral.
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Barge comme nous tous , drôle , acidulé , mais surtout avec une infinie tendresse . J'adhère total même si c'est lourd à porter et Catherine me touche particulièrement dans ces choix .
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Un très bon, un très grand film. Très grand par sa sensibilité, sa belle gravité accompagnée d’une irrésistible drôlerie, sa profonde humanité et sa douce mélancolie. Très bon par sa mise en scène simple mais soignée, ses dialogues très justes, son interprétation remarquable par une Catherine Deneuve toujours parfaite et un Gustave Kerven impressionnant de maîtrise et de finesse. Quelle magnifique idée d’avoir réuni ces deux acteurs : elle hyperactive “fissurée”, lunatique et lui d’un calme inébranlable mais qui cache de belles fêlures. Un film à voir car il fait la part belle aux êtres intérieurement riches mais décalés et rebelles au normatif d’aujourd’hui.
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