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Un visiteur
3,5
Publiée le 17 mars 2015
Un beau film sur le mal être, la dépression et l'isolement. Catherine Deneuve est formidable (comme d'habitude !) et Gustave Kervern étonnant. Certaines scènes sont fortes et restent ancrées dans votre mémoire.
Un film qui m'a rappelé l'ambiance de Chacun cherche son chat de Klapish où l'on ressent l'âme des personnages dans leur profondeur, leur noirceur, leur solitude, sans masque, sans artifices. La dépression, la névrose sont ici très bien dépeintes. Un film au rythme lent, à apprécier comme tel. Un film sur la solitude, la détresse intérieure. Des personnages assez touchants. L'errance humaine...
un film sombre, réaliste et comique à la fois. Un duo intéressant entre L'acteur KERVEN (que je ne connaissais pas ) et DENEUVE. Dans cette cour d'immeuble aux allures d'un autre temps, se côtoient toute une galerie de personnages fragiles et déséquilibrés . Des situations cocasses certes, mais qui nous font glisser dans la pente de la dépression et des fêlures de la vie. J'ai trouvé l'acteur KERVEN d'une grande sensibilité et d'un charisme fou, DENEUVE excellente dans ce rôle de femme dépressive . Par Pio MARMAI un peu en dessous dans ce film.
Généralement pas fan de ce genre de films, j'ai, comme souvent, essayé d'en regarder un. Et rarement, j'ai été aussi agréablement surpris. Faut avouer qu'avec un duo pareil en tête de liste des comédiens, ça aide pour l'appréciation. Le scénario moins quand même. Un peu poussif, il tarde à démarrer ou s'embourbe par moments dans des histoires secondaires peu passionnantes. Cependant, la majeure partie du temps, on s'attache, on vit avec les personnages et la morosité ambiante ne dérange pas. Honnêtement, ça m'a plu !!
Petit florilège qui dit tout le bien que je pense que ce petit "mélo colis" livré dans une charmante cour d'immeuble : "Chronique tendre sur le mal-être, les fêlures du quotidien. Intelligent, vif, mélancolique et par-dessus tout marqué du sceau de l’authenticité, Dans la cour passe du rire aux larmes avec une aisance de tous les instants en s’appuyant sur des comédiens d’une humanité formidable… Beau et désespéré ! Une réussite que cette noire et drôle chronique de la dépression ordinaire. Un film infiniment aimable. Miroir de notre époque angoissée, ronde joliment désuète de nos solitudes contemporaines, "Dans la cour" a la politesse du désespoir : celle de l’un de nos meilleurs dialoguistes et directeurs d’acteurs. Salvadori se plaît à filmer des scènes complexes où l'apparente légèreté est sans cesse contredite par le mal-être, réel, des deux personnages principaux. En résulte l'impression troublante de se noyer le sourire aux lèvres. Une beauté aérienne, funambule, irradiante, que le film finit par libérer, on ne sait comment." C'est juste. Car comme ils sont touchants !
Pierre Salvadori aime bien les duos et pour "dans la cour" il en écrit un très joli. La relation d amitié entraînante qui va se lier entre le personnage de Catherine Deneuve qui cherche à tout prix à tromper l ennui de sa vieillesse et qui fini par se créer des angoisses et perd pied petit à petit et un formidable Gustave Kervern, parfait dans un rôle de gros ours paumé qui donne plus d énergie aux autres qu il ne s en donne à lui même, fait plaisir à voir à l écran. Salvadori réussit le joli coup de maître de faire un Feel Good Movie en montrant des dépressifs et des personnages tous plus ou moins paumés
La réussite de "Dans la cour" tient à la rencontre Deneuve-Kervern, qui incarnent ici des personnages à la fois fragiles et attachants. Si le film commence avec un ton relativement optimiste, marqué par des situations cocasses et un comique réjouissant, il tombe lentement dans une atmosphère plus sombre qui s'incarne dans le destin de ses personnages (et pas seulement son duo principal). Le film devient moins original dans son second mouvement mais réussit à ne pas tomber dans un conventionnalisme que l'on retrouve souvent dans des petits films français sans grandes idées. L'ensemble est touchant, juste et sait mettre en valeur ses qualités en même temps que de faire oublier ses quelques maladresses.
Joli portrait de deux détresses au sein d'un immeuble. En vérité les contraires s'annulent et l'entraide fait du bien au cœur. Film vraiment tendre et quelques situations sont comiques: le bonhomme qui vole les vélos et les entrepose dans la cour par exemple!!!! Le mec qui aboie pour vérifier si les chiens lui répondent!!! Mais le comique est finalement involontaire et c'est le côté dramatique des personnages qui surnage. C'est triste et tragique au final, mais c'est c'est un beau film
Un film d'une tristesse infinie. Dans la cour est très symbolique des films français dans son sujet (le désespoir), sa photo (terne et globalement laide), son style (la caméra est pataude), et son traitement (la vie tellement quotidienne). Il souffre aussi de nombreuses maladresses dans ses personnages secondaires stéréotypés (le joueur de foot raté) ou dans des scènes embarrassantes pour le réalisateur (les diapositives) ce qui impacte très négativement un rythme qui ne trouve jamais le bon tempo entre un démarrage qui tarde à se lancer et une fin bâclée. Heureusement il sème sur son chemin de petites pépites : moments d'émotion, actings inspirés, répliques affutées, échappées d'humour. Un mot sur les deux acteurs excellent : Catherine dont la santé mentale se fissure aussi surement que son mur et Gustave qui campe un personnage en souffrance original, attachant et convainquant. Je n'ai pas trouvé que le film de Pierre Salvadori était le chef d’œuvre annoncé car les thèmes exposés ont déjà tous été traités par des films que j'ai trouvé meilleurs : Amour pour la vieillesse et la perte de capacité et Melancholia pour la dépression et le désespoir. Dans la cour a néanmoins eu sur moi un effet intéressant qui est, je pense, le paradoxe et la beauté de ce film : il m'a montré un morceau de vie qui pourrait être le mien, une vie extraordinairement sinistre, mais qui de façon surprenante m'a rappelé la douceur et la lumière de ma propre vie et m'a, par la même occasion insufflé une vraie légèreté. Une scène : "Moi j’aime les gens pas sûrs d’eux, au moins ils s’appliquent" & "Ca fait quoi la coke ?"
Un film neurasthénique qui bénéficie avant tout d'une distribution magnifique. Pierre Salvadori filme une histoire sombre et sans vraie vision sur la dépression et semble vouloir démontrer la nature profondément névrotique de la nature humaine. La galerie de personnages est assez uniforme et aucun ne vient rattraper le propos définitivement pessimiste du film. La mise en scène est au diapason, assez fine mais toujours dans l'esprit générale et quand une idée pointe le bout de son nez, on sent quelque chose de factice, de fabriqué, sans vraie sincérité. Chaque fantaisie n'est là que pour renforcer la thèse générale, ce qui crée un certain manque de relief. Restent malgré tout deux acteurs fantastiques qui sauvent le tout grâce à des interprétations tout en nuance et en délicatesse... ouf !
C'est drôle : j'apprécie Pierre Salvadori, je trouve son cinéma intelligent, personnel voire assez précieux et pourtant, j'ai toujours du mal à m'enthousiasmer réellement pour lui. C'est exactement l'impression que m'a fait « Dans la cour » : c'est souvent bien vu, bien joué, touchant et peut compter sur quelques scènes vraiment réussies, à l'image d'un dénouement doux-amer vraiment inattendu. Reste que je trouve le film souvent mal rythmé voire parfois laborieux, si bien que tout en m'intéressant à ce qui s'y passait et à ces personnages, j'avais du mal à m'impliquer autant que j'aurais dû. Après, cela reste d'une qualité très supérieure à la moyenne hexagonale, il est donc tout sauf interdit d'y jeter un œil au moins une fois.
J'ai préféré les précédents films Pierre Salvadori, Hors de prix, De vrais mensonges et Après vous. Ils étaient plus légers, plus drôles, plus rythmés. Dans la cour est peuplé de gens dépressifs (l'ancien musicien qui arrête la musique, la conseillère de l'agence d'intérim blasée, le sportif déchu, l'architecte casse-pied, l'agent de sécurité étranger et son chien), acculés, qui ont du mal à dire ce qu'ils ressentent. Et moi, ça me pèse, ça m'étouffe. Je ne remets pas en cause le talent de Salvadori, des acteurs principaux Gustave Kervern (même s'il passe son temps à marmonner dans sa barbe et que du coup je ne comprends rien à ce qu'il dit) et Catherine Deneuve. Mais leurs personnages. On ne voit pas vraiment d'évolution. Au contraire. Ils ont plutôt l'impression de régresser au fur et à mesure du film. Pensant que ce qu'il leur fait du bien les détruit. Et la fin est vraiment morbide. Ayant été quelques temps concierge d'immeuble, par certains aspects, Dans la cour m'a rappelé mon ancien boulot et ça, ça m'a fait sourire par exemple. Mais bon, pour un Salvadori, j'attendais autre chose. Et mieux.
Une comédie(?) douce-amère sur la solitude et la dépression portée par un duo plus qu'improbable dont l'azimuté grolandais Gustave Kervern dans un role de toxico taciturne et veule par moments.Une histoire touchante virant parfois vers le mélodrame qui n'est pas sans rappeler 'Les Apprentis ' par sa manière de nous montrer des individus totalement perdus et terriblement seuls.
Le film le plus nul le plus déprimant que je n'ai pas vu depuis longtemps . Tout est laid dans ce film , tout est déprimant . J'aime beaucoup Catherine Deneuve les critiques semblaient bonnes , mais nous avons perdu temps et argent . DÉPRIMANT du début à la fin .Tout a été réuni pour montrer la médiocrité de la vie .Quelle déception lorsqu'on vient pour se détendre ! Rien à découvrir !Ren rien rien à voir de positif .Si je pouvais mettre 0 , je mettrai 0.Quelle tristesse de faire un tel film.
Waouh il y a tromperie, annoncé comme une comédie ce film est déprimant au possible et en plus on ne sait pas pourquoi ils dépriment! Çà plombe ton moral , alors chercher la comédie ...C'est dur de vouloir te marrer au ciné et finalement à la sortie t'es mal!! Ah oui y'a un moment drôle c'est le chien qui mange la maquette. Salvatori devrait plutôt faire un documentaire sur les méfaits de la drogue!!!