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    Dans la cour
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    3,3
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    268 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Un vrai petit bijou,on passe du rire aux larmes en quelques secondes.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Entre dérapages et inquiétudes, Salvadori forme un couple maladroit, drolatique, solidaire, et totalement inattendu quand on voit la performance que réalisent conjointement Catherine Deneuve et la belle surprise du film Gustave Kervern. Deux déprimés qui s’ignorent et vont joindre leur mal-être pour tenter d’y survivre. Avec légèreté et bonhomie le cinéaste entreprend de mener tout ce petit monde au septième art. Il le fait merveilleusement bien, et nous rappelle que si le monde n’est pas toujours très amusant, on peut essayer d’y faire quelque chose.
    Pour en savoir plus
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Sur un sujet douloureux, Pierre Salvatori nous livre un film assez indéchiffrable. Tantôt drôle et un peu décalé, tantôt franchement lourd de tristesse, essentiellement vers la fin en dépit des toutes dernières minutes qui se veulent optimistes. Catherine Deneuve est très touchante en femme qui se sent doucement glisser vers la folie sans rien pouvoir y faire. Je ne suis pourtant pas très fan de cette actrice, mais je reconnais bien volontiers qu’elle n’a plus rien à prouver et qu’elle est, dans ce film comme dans d’autre, incroyablement juste. Gustave Kervern, à ses côtés, finit par rendre son personnage apathique attachant, même si on a souvent envie de le secouer comme un prunier pour le faire sortir de sa torpeur, ce qui prouve qu’il s’est bien approprié ce rôle. Les seconds rôles qui les accompagnent sont bien écrits, et notamment Pio Marmaï en toxicomane voleur de vélib’, dont on pense d’emblée qu’il est l’archétype du looser parfait, alors qu’il cache une blessure au sens propre comme au sens figuré, et qu’il ne laisse entrevoir cette blessure que dans une seule scène, très juste là aussi. Même si l’humour n’est pas absent de « Dans la cour », souvent par le biais du personnage d’Antoine mais aussi, et c’est plus étonnant, de celui de Mathilde, il est tout de même très discret si on le compare aux autres films de Salvadori « Les apprentis », « Hors de prix » ou « De vrais mensonges ». Il y a dans « Dans la cour » quelque chose de désespéré qui n’apparaissait pas avant, dans sa filmographie. Le scénario prouve, au final, que nous sommes tous égaux dans la dépression, et que la détresse psychique est la même, et ce en dépit de toutes les différences de culture, de statut social, de caractère : çà s’exprime différemment, par l’autodestruction (Antoine), l’angoisse obsessionnelle (Mathilde), la délinquance (Stéphane) ou encore la quête s’une spiritualité de bazar (Lev), mais au fond, c’est la même souffrance. Mais « Dans la cour » est un film bardé de bonnes intentions qui finit par tourner en rond et plus l’atmosphère du film devient lourde et douloureuse et plus, c’est humain en tant que spectateur, on a envie d’en sortir ! Et puis le scénario parait inabouti sur certains points, notamment concernant le passé d’Antoine dont on ne sait rien. Il y a une scène étrange (et qui met mal à l’aise) avec ce qui semble être son ex-compagne : elle le cherche, il refuse d’être retrouvé mais çà nous laisse sur notre faim, on aimerait comprendre ce qui s’est passé dans sa vie avant, pour qu’il en arrive à être si malheureux. Intéressant mais, reconnaissons le, assez déprimant, « Dans la cour » vaut essentiellement pour la belle rencontre, improbable sur le papier, de Catherine Deneuve et Gustave Kervern. Cela donne un moment de cinéma humain et touchant, pour peu qu’on ne soit pas légèrement dépressif soi même…
    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    37 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Dans La Cour bénéficie d'une douceur de propos qui rends l'ensemble souvent très surprenant, surprenant d'émotion brute balancé là dans le va-et-vient de la vie de cet immeuble. Pierre Salvadori nous offre un film devant lequel on se sent bien, c'est d'une saisissante légèreté. Certes Dans La Cour est un peu long et parfois on se demande l'intérêt de suivre l'histoire de ces deux dépressifs, mais Salvadori apporte une mélancolie qui nous prends au cœur et qui nous fait très vite adhérer à son film, mais surtout tout ça est réalisé sans pathos et sans qu'on ne se sente déprimé.
    LA SUITE DE CETTE CRITIQUE DANS LE LIEN CI-DESSOUS... *FreshBuzzCinéma*
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2014
    La réunion de deux dépressions. Différentes. Lui, s'est comme retiré du monde (excellent Gustave Kervern) quand elle glisse doucement vers des lubies obsessionnelles et frôle la démence (formidable Catherine Deneuve). Et la cour d'un immeuble, drôle d'endroit pour une rencontre, microcosme où les fêlés (dans tous les sens du terme) se côtoient. Devant la caméra de Pierre Salvadori, loin de ses comédies sophistiquées, et malgré une poignée de scènes irrésistibles de drôlerie, c'est la difficulté à vivre et à ne pas s'isoler des autres qui prend le dessus. Admirablement écrit et dialogué, s'insinuant dans le quotidien en soulignant le burlesque et le tragique de toutes les existences, le film ne cherche jamais à épater ou à sublimer son propos. D'où parfois, quelques moments plus ternes, vite oubliés par la grâce d'une histoire simple et douloureuse, déprimante et vivifiante à la fois.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Un film sur la dépression qui vous plombe franchement le moral.
    Tous les personnages de ce microcosme souffrent tous d'une sévère pathologie névrosée, anxiogène, parano... et pendant toute la durée du film, on les voit tous sombrer peu à peu dans ce marasme et on essaie de lutter pour ne pas les accompagner dans leur chute.
    La bande annonce est trompeuse, car elle donne l'impression que ce film est une comédie, alors que nous sommes loin du compte.
    Restent les acteurs, qui font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont à jouer.
    Deneuve s'en sort plutôt bien, Kervern murmure pendant tout le film et on a du mal à le comprendre.
    Quant à la fin, elle est franchement sinistre... On n'a qu'une seule envie : ne pas habiter dans cet immeuble et fuir loin, très loin
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 avril 2014
    A quarante ans, Antoine (Gustave Kervern) est un musicien en pleine crise existentielle. Entre insomnies et crises d’angoisse chroniques, il met brusquement fin à cette carrière musicale pour se retrouver et se lancer dans une nouvelle aventure humaine et professionnelle...
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Peut on faire un film sur des gens dépressifs sans plonger le spectateur dans un état quasiment catatonique, ou pire (des ronflements sonores émanaient d'un fauteuil proche)? Non, hélas, le démontre "Dans la cour". Pour obtenir un autre effet sur le spectateur, il faudrait de l'humour, qui n'est pas la qualité première de Pierre Salvadori, même s'il s'y essaye de ci de là; il faudrait de la couleur, de la vie complètement absentes de ce film mou du genou qui semble durer trois heures.

    Antoine (Gustave Kervern) est un rocker dépressif. Il ne dort plus. Il se soigne avec une ligne de coke, de temps en temps, bien qu'ensuite il se sente encore plus triste et, de plus, ait mal au bide.... Et un jour, il plaque tout: son groupe, en plein concert; sa copine; et part s'enterrer dans un petit immeuble du côté des Buttes Chaumont, où il prend la place de gardien.

    Consciencieux, Antoine. Il nettoie, balaie, arrose, soigne les plantes de la cour, trainant sa lourde carcasse et son air triste. Puis, il se fait une petite ligne, et doit le lendemain mettre un écriteau sur sa loge: le gardien est malade.... Et surtout, il est gentil, incroyablement gentil. Il ne peut se décider à chasser ce Sdf bosniaque, gardien à molosse la nuit, militant d'une secte d'illuminés le jour, et menaçant à l'occasion, de vider la réserve qu'il squatte (Oleg Kupchik). Puis, à refuser de garder la nuit le hideux clébard.... Il se lie d'amitié avec le zozo de l'immeuble, un ex footeux tombé dans la défonce totale qui tente de survivre en revendant des vélos (Pio Marmaï). Et puis, il y a Mathilde. Notre tsarine, qui porte le film, fait encore une composition renversante. On se demande toujours comment cette grande bourgeoise, élégante, cultivée, arrive à incarner si bien la woman next door, la mercière de Romorantin.... Ici, Catherine Deneuve est Mathilde, nouvelle retraitée. Tout de suite investie dans des activités associatives, où elle déploie une hyper activité furieuse, typique de ceux qui vont bientôt craquer. Et voilà, sur un mur de l'appartement, une fissure. Qui, elle s'en persuade, s'agrandit. Elle se relève la nuit pour la surveiller car, comme Antoine, elle est insomniaque. La visite d'un expert en bâtiment ni change rien. spoiler: Elle lance un affichage dans le voisinage, [spoiler]rencontre une autre dingue (Michèle Moretti, excellente). C'est sûr, le quartier est bâti sur des carrières, tout va s'effondrer[spoiler].[ Les deux dingues se ridiculisent en lançant une assemblée générale.... Le brave mari de Mathilde (Féodor Atkine), un ancien coco travaillant toujours pour un syndicat, regarde désolé son épouse s'effondrer, se demandant s'il ne va pas être amené à la faire interner. Alors, Antoine prend sous son aile celle qu'il pressent être encore plus grave que lui!
    Le problème, c'est qu'il n'y a aucun rythme. Salvadori a été incapable de tirer profit du cadre idéal d'une petite cour d'immeuble, en l'animant avec ses habitants. En dehors des quatre protagoniste, on ne voit que Monsieur Maillart (Nicolas Bouchaud), le maniaque de service qui construit des plans d'architecture, ce qui va donner lieu au gag le plus téléphoné de l'histoire du cinéma.

    Très très bof, donc. Dommage. Dommage, car les acteurs sont tous excellents!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 avril 2014
    "Dans la cour" est un film original, mélancolique, un brin déjanté , drolatique et plein d'émotions qu'il faut savourer même si cette "comédie dépressive" peut effrayer sur le de la projection toute la salle a ri aux éclats devant ces personnages barrés qui se côtoient dans la cour de cet immeuble les acteurs sont parfaits, du couple d'acteurs principaux aux seconds rôles. Gustave kerven est un grand acteur que je viens de découvrir et qui m'a littéralement bluffé par son interprétation de ce nounours bougon au grand cœur. Catherine Deneuve, fragile s'abandonne dans ce film comme jamais et démontre une fois encore l'étendue de son immense talent après 55 ans de carrière .Elle est impressionnante dans la dernière demi heure du film."Dans la cour" est un grand film drôle et émouvant pour tous les amoureux du cinéma qui osent vivre des expériences cinématographiques originales , loin des standards formaté courez y car ce film continuera de vous accompagner pendant un bon bout de temps après la séance .
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 avril 2014
    J'ai remarqué, depuis quelque temps, que quand on ne sait pas trop quoi dire d'un film, on parle alors du jeu des acteurs, généralement EXCELLENT.... Comme si la qualité d'un film ne se jugeait qu'à l'aune du jeu des acteurs!
    cinoque
    cinoque

    11 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Curieux ratage. Pendant la première demi-heure (jubilatoire), Salvadori met en place des éléments alléchants (singularité des deux personnages principaux, microcosme de la cour, phobie de la lézarde et de l'écroulement, secte illuminée...etc.) et dont on se dit qu'ils vont servir à une intrigue détonnante... Mais non, à mi-parcours ( dans la scène navrante de l'assemblée des copropriétaires entre autre), le scénario avorte et Salvadori finit par se regarder filmer ses ("si merveilleux") comédiens dans un film "d'auteur" dépressif et mollasson comme le cinéma français sait si bien faire. Décidément à scénario malingre, film pingre... Et la critique, jugeant sur les (bonnes) intentions, est incroyablement indulgente.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Drôle, tendre et émouvant à la fois. Ce duo improbable marche très bien. Bon jeux d'acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 avril 2014
    je suis reste à l exterieur de la cour.
    on ne va pas au fond des choses et des sentiments. on se demande ce que viennent faire certains personnages comme l agent de securite. d autres scènes sont improbables. je suis ressorti de ce film en me disant "et alors". je me suis bien ennuyé pourtant j adore notre Catherine nationale
    ghislaine18
    ghislaine18

    8 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Intéressant et touchant, cette tranche de vie pas banale sous fond de dépression ! Les acteurs sont tous excellents. Catherine Deneuve peut tout jouer, c'est fantastique ! J'ai beaucoup aimé et à la sortie un Monsieur m'a demandé : comment avez-vous trouvé le film ? j'avais du mal à répondre, c'était encore trop frais, j'étais encore dans le film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Une pure merveille ! On est immédiatement saisis par le jeu de ces 2 grands acteurs. J'essayais d'imaginer comment une autre actrice aurait pu jouer Mathilde mais rien n'y faisait : Deneuve est exceptionnelle. Kervern est aussi parfait dans le genre dépressif. Drôle et émouvant. Je le conseille !
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