« Dans la cour » présente une faille énorme, et je ne parle pas de la fissure qui traverse l’immeuble de Catherine Deneuve dans le film… non ! Il existe par contre, une vraie distorsion dans le choix scénaristique qui oscille entre premier et deuxième degré sans trouver l’équilibre, ce qui donne une accumulation de scènes de bonne facture, parfois drôles, d’autres purement ridicules ou inutiles. Pierre Salvadori, se trouve à la croisée de son cinéma, entre son début de carrière un peu à la marge (« Les apprentis ») et les jolies comédies romantiques arrivées à la suite (« Hors de prix » par exemple), son film en souffre grandement. Là où on pouvait espérer une comédie loufoque et acerbe avec ce magnifique duo Deneuve/Kervern, on ne retient qu’une œuvre superficielle au contenu glauque et aux personnages qui manquent de profondeur et de substance. La très grosse déception de ce début d’année !
Dans la cour c'est l'état des lieux de deux états d'âme, c'est bien joué mais c'est gris, c'est souriant et dépressif, c'est la vie qui s'en va sans qu'on comprenne pourquoi, ni comment, alors qu'on vit encore. Il m'a manqué de l'excitation et de la matière pour réellement trouver quelque chose à en dire, quelque chose à en écrire.
CIBLE EMOUVANTE. Comme toujours, le cinéma de Pierre Salvadori et intelligent et beau. Dans la cour des grands pour ce réalisateur discret mais très convaincant. Cette fois ci ses fêlures ont les traits de Droopy Kervern et de la névrosé Deneuve. Une rencontre originale dans un drôle d'endroit. I'm happy.
Gentiment ennuyeux, mais pas désagréable. Parfois très touchant et drôle et puis parfois longuet et un peu trop quotidien. Ces histoires de copro sont sans intérêt et les seconds rôles trop appuyés. Le russe de la secte ressemble à un méchant de james bond, c'est assez ridicule. Le duo Deneuve Kerven fait le film et c'est pas si mal. Mais, au contraire des critiques presse si élogieuses, on est quand même loin du charme des Apprentis
"Dans la cour" est le style de film français qu'on encense et quand on va le voir, on est reste sur sa faim. L'histoire de ces deux personnages perdus qui se rencontrent et qui essayent de s'aider, on l'a déjà vu beaucoup de fois au cinéma. Forcement, il fallait la version parisienne dans une cour d'immeuble. La réalisation est pas terrible, pas un seul beau plan. La lumière est moche et même impossible dans certaines situations. Le montage laisse vraiment à désirer. On peut juste retenir que les deux personnages principaux sont bons, ce qui relève le niveau. Pour le reste, on repassera...
Antoine, la quarantaine, est à la croisée des chemins. Musicien, il décide de prendre sa retraite artistique pour un job purement alimentaire ; gardien d’immeuble. Il fait la rencontre d’une jeune retraitée qui comme lui est un peu dépressive. Pire elle commence à sombrer peu à peu dans la folie. Une fissure dans le mur de son appartement lui fait croire que l’immeuble va s’effondrer. Elle part en guerre avec à ses côtés un Antoine désabusée mais à l’écoute. Une fissure dans un mur qui symbolise la lente descente vers la folie de Catherine Deneuve ; çà a déjà été fait et avec beaucoup plus de talent. C’est « Répulsion » de Polanski 50 ans plus tard, mais pour un résultat qui restera moins dans les annales. Tout d’abord le scénario aussi fin qu’une feuille à cigarette porte un rythme sous anxiolytique. Parallèlement, c’est peut être un des seul mérite du film ; nous faire toucher, par immersion, la vie de ces dépressifs et de leur mal être. Si ce n’est qu’il n’y a aucune issue dans cette copropriété où tous souffrent de névroses ou de pathologies plus ou moins aigus ; quel tableau chargé tout comme les 15 premières minutes navrantes tellement truffés de clichés et de raccourcis. Même si çà tourne très vite en rond, le duo improbable Deneuve / Kervern offre quelques scènes d’un humour mélancolique atypique. Bilan des opérations : difficile de comprendre les critiques dithyrambiques pour un film mollasson très peu créatif.
Je n'ai pas adhéré du tout mais alors pas du tout !! Les lieux, les dialogues, les personnages, les situations... rien ne m'a attiré et j'ai passé un vrai moment de solitude. Même l'excellente Catherine Deneuve n'a pu sauver le navire. Dans la cour est un naufrage total ! A oublier...
film deprimant qui ferait sombrer dans le desespoir le plus optimiste des spectateurs trés long et monotone qui ne génère que ennui profond , rien a dire de plus!
t lourd, que c'est terne, que c'est convenu, que c'est long... Grosse déception. Kervern est plutôt bon... Deneuve a déjà trop donné dans les rôles de femmes égarées pour les jouer encore sans affectation. Tiens, je vais me revisionner "Drôle d'Endroit pour une Rencontre"... Ah oui... J'aime beaucoyup Feodor Atkine, on ne le voit pas assez souvent.
Dans La Cour bénéficie d'une douceur de propos qui rends l'ensemble souvent très surprenant, surprenant d'émotion brute balancé là dans le va-et-vient de la vie de cet immeuble. Pierre Salvadori nous offre un film devant lequel on se sent bien, c'est d'une saisissante légèreté. Certes Dans La Cour est un peu long et parfois on se demande l'intérêt de suivre l'histoire de ces deux dépressifs, mais Salvadori apporte une mélancolie qui nous prends au cœur et qui nous fait très vite adhérer à son film, mais surtout tout ça est réalisé sans pathos et sans qu'on ne se sente déprimé. LA SUITE DE CETTE CRITIQUE DANS LE LIEN CI-DESSOUS... *FreshBuzzCinéma*
Encore un film français typique...De bons acteurs mais mal exploités, un scénario insuffisant, des scènes qui tombent à plat, heureusement quelques sketches (en particulier celui du travailleur clandestin avec son chien) viennent réveiller le spectateur qui s'ennuie.