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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 octobre 2014
Transportant, doux et poétiquement mélancolique. Je pense que les critiques précédentes sont un peu trop agressives, certainement car elles attendent trop du cinéma. Le cinéma comme toute sorte d'art cherche à toucher l'inconscient collectif. Je ne vois pas comment on peut juger un film en jugeant les personnages. Les thématiques et personnages me sont réelles et je pense qu'elles peuvent l'être pour chacun d'entre nous, il n'est pas nécessaire d'être une jeune femme pour le comprendre. Se sentir perdu, ne pas savoir qui on deviendra, l'incertitude et l'angoisse que l'on transforme en nonchalance.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à cette fille inconstante. Je me suis demandée tout au long du film: "mais où veut-t-il en venir? (le réalisateur)". C'est, le propre du film français, une tranche de vie et à la fin, on se dit : "tout ça pour ça". En fait, "Juliette" aurait très bien pu être un cours métrage tant le scénario est mince. Il n'y a pas d'intrigue, c'est plus un téléfilm à regarder un jour de pluie.
Portrait d’une jeune parisienne confrontée à un moment difficile de sa vie où elle voit son père s’éteindre et où elle doit trouver un sens à sa vie. Adorable, mélancolique, vivante, agaçante ; Juliette c’est tout ça à la fois et Astrid Berges-Frisbey a son personnage dans la peau. Coté réalisation, Pierre Godeau signe un film qui prend parfois des aspects décalés comme ce camion qu’on dirait tout droit sorti de l’univers de Michel Gondry. Le film ne trouvera pas d’écho auprès de tout le monde mais c’est la petite découverte du moment grâce en grande partie à son interprète principale qui rayonne et apporte une vraie fraicheur.
1 étoile pour la prestation d'Astrid bergès. Parce-que franchement ça ne vaut même pas un quart d 'étoile tellement le film est lent, nul, sans histoire. Un histoire d'eau de rose, réalisé avec des roses fanées et sans épines.
Juliette est une jeune femme aisée et désœuvrée, ayant du mal dans ses relations aux autres et à entrer dans l'âge adulte ... Un film pas vraiment original mais néanmoins assez juste et bien servi par son actrice principale.
Après Philippe Godeau (producteur et réalisateur de "11.6") voici le fils quisigne son premier long métrage sur une énième histoire d'une jeune femme (fille ?!) qui a du mal à trouver sa voie. On pense énormément à "Mauvaise Fille" (2012) de Patrick Mille... Ce n'est donc pas la grande originalité du film qui frappe, ni dans le sujet et encore moins dans son scénario. Emmenée par Astrid Bergès-Frisbey, talentueuse et charmante (mais qui semble encore pouvoir maigrir) il n'en demeure pas moins que dès le début on a bien du mal à croire au personnage ; l'actrice, physiquement, fait trop gamine pour une femme de 25 ans (bien qu'elle en a 27 !). Donc pour pouvoir plonger dans le film j'ai dû me forcer en me disant que Juliette avait 20 ans... Une héroïne qui a tout d'une ado sans caractère, faineante voir inerte, bref une jeune fille de 15 ans qui ne sait pas quoi faire de sa vie... Si ça reste très crédible l'âge aurait apporté un surplus de vraisemblance si elle avait eu moins de 25 ans. Mais à la rigueur c'est un détail, Noah Braumbach a cru aux mêmes critères avec "Frances Ha" dernièrement. Bon point pour Elodie Bouchez en grande soeur. Heureusement Pierre Godeau a su crée un personnage touchant même si on a surtout envie de la secouer, et quelques scènes restent sensibles et l'émotion n'est pas vaine. Cependant si le réalisateur a dit s'être inspiré de Sofia Coppola, nous on cherche encore le lien. Un joli film mais dont les quelques bonnes idées de mise en scène (des songes joliement mis en image) sauvent un fond éculé.
Un film assez désordonné, plutôt léger et pétillant, mais qui n'arrive pas nous surprendre ni a nous émouvoir, malgré la belle interprétation des comédiens. Pas fondamental!!
Avec une narration aussi maladroite et superficielle que son héroïne, le premier film de Pierre Godeau cabotine pendant une longue première moitié, jusqu’à ce qu’il arrive enfin à dégager un semblant d’émotions. Ce portrait d’une jeune femme pleine d’insouciante se veut rafraichissant, mais en finit par devenir trop naïf dans son approche de ce petit milieu de bourgeois parisien, d’où provient sans nul doute ce fils de, sur lequel il a raté l’occasion de porter un regard critique, ce qui aurait apporté au film un minimum de mordant. Finalement, à défaut d’une trame convaincante, les attentes du spectateurs en viennent naturellement à tomber sur les frêles épaules de la rayonnante Astrid Bergès-Frisbey dont la prestation pleine de vie aide à appuyer les aspects poétiques et dramatique de cette petite histoire bénigne. Les charmes de la jeune actrice, de la musique et des images données aussi bien à Paris qu’à la plage grâce à la caméra super 16 sont suffisamment enivrants pour rendre pardonnable l’insipidité du scénario.
Une cruelle déception... Un film très personnel certes, mais un film qui peut laisser de glace. Une histoire, il est vrai, très anodine, très courte, je dirais même très short... ne serait-ce qu'en référence à l'habillement de l'héroïne, toujours vêtue d'un short qu'elle aille visiter son père à l'hôpital ou qu'elle se promène dans un parc...
Un petit et court film, une petite histoire simple que celle de Juliette qui a bien du mal à grandir et entrer dans le monde des adultes. La vie l'y forcera.
Pas beaucoup d'intérêt à mon goût car un sujet pas assez traité en profondeur. Des situations attendues et certains acteurs assez mauvais.. Bof bof, après avoir été plus que séduite par ''eperdument'' je me suis empressée de voir ce précédent film de Pierre Godeau.. pas une grande réussite ! Vivement le prochain pour rééquilibrer la balance.
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3,5
Publiée le 1 septembre 2020
Les films français comme Juliette sont assez irréalistes dans la mesure où je ne pense pas qu'il y ait autant de célibataires incroyablement beaux, sexuellement disponibles mais complètement malchanceux. Mais il y a une différence entre les films français qui en quelque sorte romantisent les relations sexuelles et les films hollywoodiens qui sont juste complètement inventés. Personnellement je trouve que des actrices françaises comme Virginie Ledoyen, Ludivine Sagnier, Marie Gillain, Anais Demoustier, Lea Seydoux et Adele Exarchapolous sont beaucoup plus attrayantes que leurs homologues hollywoodiennes. La fille de ce film interprétée par Astrid Berges-Frisbey est généralement belle mais semble également être un vrai personnage. Son autodestruction, son comportement au début et ses problèmes relationnels découlent clairement d'une vie familiale difficile impliquant son père bien-aimé qui meurt lentement. En grande partie ce film est très bien tourné avec beaucoup de belles scènes impressionnistes sur une plage ensoleillée (le cinéma français a toujours profité de belles femmes et de belles plages). Certaines scènes sont des flashbacks de l'enfance vers des moments plus heureux pour l'héroïne mais d'autres sont ce genre de scènes romantiques idéalisées pour adultes avec son petit ami qui semblent exister en dehors du temps. Cela et la bonne musique rendent le film plus efficace que la plupart des comédies dramatiques romantiques françaises que j'ai vu sans parler de tous celles d'Hollywood. Juliette est loin d'être un chef-d’œuvre mais ça reste un bon film...