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wesleybodin
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3,0
Publiée le 4 mai 2013
(...) Fort de son expérience de documentariste et ayant préparé minutieusement le terrain, Travis Mathews parvient, durant ces scènes de rapports sexuels, à préserver une certaine intimité. Les acteurs deviennent plus que des acteurs si bien que l’on pense souvent assister à un documentaire plutôt qu’à une œuvre fictionnelle. L’image ne devient jamais obscène car le but du réalisateur n’est pas de montrer de manière frontale l’acte, mais plutôt de capter un geste, un regard. Grâce à cela, on ressort de la séance certes déçu par ce manque de profondeur scénaristique mais avec une sensation de béatitude qui nous suivra de longues heures après.
Tiens, je n'ai rien à raconter, donc je vais mettre des scènes de sexe non simulé dans mon film (très à la mode en ce moment), au moins ça fera vendre quelques places...Voilà sans doute ce qu'a du se dire Travis Mathews le réalisateur de ce I want you love en se...
vu l'année dernière à l'occasion de festival Chéris Cheries, un film ennuyeux, franchement anodin et bavard. seul aspect "novateur", c'est le sexe réel. des scènes pornos, en-veux-tu-en-voilà. seulement, le porno, c'est bien mieux chez soi, une main sur la zezette et l'autre sur la télécommande du lecteur DVD! dans un cinéma (autre que Palce Clichy), c'est ne le fait pas du tout!
Du sexe et encore du sexe en gros plans et de façon graphique. Le propos du film aurait pu être intéressant. Malheureusement le côté porno avec une trame plus que légère ne prend pas. Si l'histoire en soi (quitter ses amis, faire des choix de vie entre gagner sa vie et vivre de sa passion) a quelque chose qui pourrait convaincre, elle n'est que prétexte à valider (ou pas finalement) les scènes explicites qui occupent plus de temps que l'histoire en elle même. Il y a des films qui font réfléchir, qui servent à créer une réflexion sur plein de choses. Pour « I want your love » on est dans un Art-porn. Avec ses qualités certes et ses gros défauts aussi. Le voyeurisme sera servi, l'underground queer y trouvera certainement quelque chose à se mettre sous la dent. Pour le reste, on repassera.
Jesse a du mal à assumer ses responsabilités après une décennie de surplace en roue libre à San Francisco. Lors de sa dernière nuit dans la ville, ses amis et ses ex-amants se réunissent pour une fête qui promet d'exacerber les sentiments doux-amers de Jesse au sujet de son départ.
« I Want Your Love » (2012), version longue du court métrage éponyme réalisé en 2010, est le premier long métrage de Travis Mathews, cinéaste très primé qui filme les hommes gays, l'honnêteté émotionnelle et l'intime. Ses films ont été projetés dans les festivals, sur la TV par câble et dans de nombreux blogs dont celui du magazine Butt. Titulaire d'une maîtrise en psychologie et avec une formation en film documentaire, Travis adopte une approche cinématographique réfléchie et naturaliste avec un certain sens de l'humour. En 2009, il a commencé la série « In Their Room » où il filme des hommes homosexuels dans leurs chambres en toute intimité. Il vient de réaliser avec James Franco, « James Franco's Cruising », un remake des 40 minutes coupées et perdues du « Cruising » (1979) de William Friedkin. Art-porn de génie… (Hervé Joseph Lebrun, Chéries-Chéris 2012)