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Un visiteur
1,5
Publiée le 5 mai 2013
Si on devait trouver à tout prix un côté positif, on pourrait dire que, au moins, les acteurs ressemblent à des gens absolument normaux - aucun corps musclé habillé en fashion victims, même si l'histoire se passe à S. Francisco. On est dans le monde des éternelles promesses de la scène artistique. Le protagoniste, un clone de Nanni Moretti jeune mais dépourvu de charisme, se trouvent devant le grand choix : rester un ado trentenaire dans la métropole gay par excellence ou grandir et prendre des risques dans sa ville natale, près de sa famille, de la triste province Nord-Américaine ? Le sujet est tout sauf qu'original, mais n’importe qui aurait pu construire une histoire prête à susciter un intérêt modéré. Malheureusement ce n’est pas le cas avec ce film. Les dialogues sont mortifères, bourrés de pire tics linguistiques qu’on trouve depuis toujours dans les productions « indépendantes » US ; l’histoire ne décolle jamais. Finalement le vraies scènes de sexe sont assez gratuites, ne provoquant ni émotion ni excitation. Et quand le réalisateur pouvait oser un peu plus, spoiler: le ménage à trois, il change d’avis et continue avec une plus rassurante mais totalement ennuyante scène à deux avec les personnages moins captivants du film. Ils l’ont vendu comme un essai réussi de conjuguer porno et film d’auteur, mais il ne s’agit que d’une pellicule moche, insipide, lente et prétentieux.
Ce film n'aurait jamais du sortir sur les écrans, tellement il est mauvais. C'est l'ennui, la laideur et le vide scénaristique qui accablent assez vite le spectateur, qu'il soit straight ou gay. Il se résume en une phrase: un trentenaire gay de San Francisco, d'aisance modeste, avant de partir pour l'Ohio, se prend la tête avec quelques relations qui ne mènent à rien qu'à du sexe alors qu'il cherche un amour qu'il ne trouve pas. Y a juste deux ou trois scènes porno mais c'est moche et même pas intéressant à voir. Tant qu'à filmer le cul ou l'amour, autant le faire bien! Ici on n'a ni rien, ni d'un côté ni de l'autre. Où est l'audace? Même les séquences cul (noyées dans un fatras de remplissage), ne présentent rien de bien original. Ça ne dure qu'1h11 et pourtant on a envie que ça se termine plus tôt. Il est plus à attendre du moyen-métrage (Interior - Leather bar) coréalisé par Travis Mathews et James Franco.
un film intimiste bien joué . les scènes de sexe sont certe très explicites mais en aucun cas vulgaires et très réalistes dommage que la fin soit baclé
vu l'année dernière à l'occasion de festival Chéris Cheries, un film ennuyeux, franchement anodin et bavard. seul aspect "novateur", c'est le sexe réel. des scènes pornos, en-veux-tu-en-voilà. seulement, le porno, c'est bien mieux chez soi, une main sur la zezette et l'autre sur la télécommande du lecteur DVD! dans un cinéma (autre que Palce Clichy), c'est ne le fait pas du tout!
(...) Fort de son expérience de documentariste et ayant préparé minutieusement le terrain, Travis Mathews parvient, durant ces scènes de rapports sexuels, à préserver une certaine intimité. Les acteurs deviennent plus que des acteurs si bien que l’on pense souvent assister à un documentaire plutôt qu’à une œuvre fictionnelle. L’image ne devient jamais obscène car le but du réalisateur n’est pas de montrer de manière frontale l’acte, mais plutôt de capter un geste, un regard. Grâce à cela, on ressort de la séance certes déçu par ce manque de profondeur scénaristique mais avec une sensation de béatitude qui nous suivra de longues heures après.
Que dire de ce film à part que j'ai été terriblement déçu...on ne voit pas trop vers où veut nous mener le scénario, malgré le bon jeu de certains comédiens. Certaines sexscènes sont emboîtées comme pour combler le vide, ou remplir le cahier des charges. Du coup on s'ennui, on attend la fin malgré certains plans pleins de poésie.
Tiens, je n'ai rien à raconter, donc je vais mettre des scènes de sexe non simulé dans mon film (très à la mode en ce moment), au moins ça fera vendre quelques places...Voilà sans doute ce qu'a du se dire Travis Mathews le réalisateur de ce I want you love en se...
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1,0
Publiée le 25 octobre 2020
Des divagations pseudo-philosophiques prétentieuses et des enfants d'art de la performance cool. Et parler, parler, parler sans arrêt. En plus de cela, le casting est délibérément peu attrayant je deviens doux juste à une simple pensée de leur apparence. Ce n'est même pas un sac de nœud mélangé ils sont tous la sans conteste. Plus la scène d'adieu obligatoire tôt le matin et de la musique indie trop cool et bobo. Le réalisateur finira probablement comme les protagonistes. Revenir au sous-sol de sa maman ou dans une cabane dans les bois et vivre avec les cerfs...
Idée intéressante : faire un porno en ajoutant un (petit) scénario introspectif. Le résultat est mitigé.
Comme porno, on peut regretter le manque de lumière et les angles pas assez variés. Cum shots sympathiques. Quelques beaux mecs, comme Wayne Bumb (wooof !). Cela reste regardable, probablement plus facilement chez soi que dans une salle usuelle si on veut éviter de se retrouver au poste !
Si on le prend comme un film introspectif, difficile de d'accrocher à un personnage aussi superficiel et velléitaire. Il part de nulle part pour se retrouver au même point qu'au début, mouais. Le film ne fait que une heure et quart, on se doute que l'auteur a eu du mal à remplir.
Décevant. Le buzz autour du film nous laisse penser à un chef d'œuvre mais on en est bien loin. C'est assez lent et mou et on s'ennuie souvent. Le réalisateur dit qu'il a voulu montrer la vraie réalité des gays. C'est prétentieux. C'est sa réalité, une autre réalité parmi tant d'autres. Les scènes de sexe sont cependant assez réelles....
Jesse a du mal à assumer ses responsabilités après une décennie de surplace en roue libre à San Francisco. Lors de sa dernière nuit dans la ville, ses amis et ses ex-amants se réunissent pour une fête qui promet d'exacerber les sentiments doux-amers de Jesse au sujet de son départ.
« I Want Your Love » (2012), version longue du court métrage éponyme réalisé en 2010, est le premier long métrage de Travis Mathews, cinéaste très primé qui filme les hommes gays, l'honnêteté émotionnelle et l'intime. Ses films ont été projetés dans les festivals, sur la TV par câble et dans de nombreux blogs dont celui du magazine Butt. Titulaire d'une maîtrise en psychologie et avec une formation en film documentaire, Travis adopte une approche cinématographique réfléchie et naturaliste avec un certain sens de l'humour. En 2009, il a commencé la série « In Their Room » où il filme des hommes homosexuels dans leurs chambres en toute intimité. Il vient de réaliser avec James Franco, « James Franco's Cruising », un remake des 40 minutes coupées et perdues du « Cruising » (1979) de William Friedkin. Art-porn de génie… (Hervé Joseph Lebrun, Chéries-Chéris 2012)
Film pornographique ......... Je ne comprends pas que ce film soit interdit au moin de 16 ans ....ce n est pas un film erotique mais belle et bien un pornographique......les scenes sont bien réel voir degeulasse et mal filmé ! comparez ce film a un film de lesbiennes comme " las hijas del fuego" que les scenes sont identique en visuel sur le sex ! et bien ce film est interdit au moin de 18 ans ....... l équilibre de nu ou de sex n est pas respécté entre les film hommes ou femmes .
Dans Tétu, je vois un article sur ce film. Le journaliste en parle comme d'un film cassavetien (!!!), cite Larry Clark, bref me donne envie de voir ce que peut être cette "rencontre entre la pornographie et le cinéma indépendant". Je m'installe dans la salle après une journée de boulot éreintante, prêt à profiter d'un moment de distraction. Avant que les lumières s'éteignent, je lis un dossier sur le film où le réalisateur parle du choix de ses acteurs (pas trop beaux mecs pour que tout le monde puisse s'identifier) la façon dont il a filmé les scènes de sexe... Et le film commence!!! J'ai vu un film avec des mecs moches en train de baiser mal, un héros complètement creux et tête à claques qui a des questionnements d'adolescent attardé, et une dramaturgie engluée dans le rien... Ça dure une heure dix, mon Dieu que c'est long pour ne rien dire. Finalement, j'aurais dû regarder un porno de vingt minutes avec des mecs superbes, puis regarder un bon Cassavetes en DVD au chaud sous la couette pour suivre (un peu) les conseils du journaliste de Tétu!
qué malheur!! en lisant le pitch on se dit que ca va etre un shortbus versus lgbt et bien NON. si vous avez adoré comme moi shortbus épargnez vous ce navet et restez sur votre 1ere impression. le fond du sujet ne décolle pas pire elle s'enfonce dans un melo a endormir une chauve-souris. la finalité du personnage principal est déprimante. le rythme somnifère et les scènes explicites de cul (qui ont le mérite de nous réveiller) pour reprendre le collègue du dessus, même pas belle. l'érotisme qui aurait pu s'en dégagé mérite un 5/20 tant elles sont longues ennuyantes et ne serve pas tj le sujet principal du film. allez je vais pas faire ma "pute" les acteurs sont beaux sans être stéréotypes LGBT, le cadre est bucolique meme si on est a SF, mais qu'est ce qu'on s'ennuie, peuchere.