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Un visiteur
2,5
Publiée le 4 juin 2015
La première moitié du film, racontant le quotidien d'une femme iranienne dont le mari est en prison, et qui essaie de gagner de l'argent en faisant le taxi, m'a plue car elle montre les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes en Iran... La deuxième moitié s'attache à une deuxième femme, dont le sort est dramatique car elle risque d'être mariée de force, et là le sujet est beaucoup plus délicat et je ne suis pas convaincue par la façon dont cela a été traité.
Film délicat sur un sujet difficile que l'on est surpris de voir aussi bien abordé par un film Iranien . Bcq de sensibilité . Excellent jeu ds acteurs et en prime une fin positive! Ce qui par les temps qui courent est plutôt sympathique!
L'histoire d'une rencontre, entre deux femmes une qui veut aider son mari, et l'autre qui veut fuir son pays pour devenir quelqu'un d'autre, deux très bonnes actrices
Un véritable chef d'oeuvre d'humanité et d'émotions ce film. J'ai un peu tardé à aller le voir car il est mal distribué et j'ai attendu qu'il joue à un horaire qui me convienne. J'ai été vraiment émue par cette histoire très touchante. Les deux femmes s'entraident mutuellement et c'est bouleversant.
Cette "Femme iranienne" réalisé en 2011 sort cette année sur nos écrans.
La réalisatrice Negar Azarbayjani met face à face deux femmes que tout oppose. L'acceptation des différences ne se fera pas sans mal et l'ensemble offre de magnifiques moments de cinéma. Des moments forts quand, à tour de rôle, elles parviendront à établir un climat de confiance pour se révéler en toute liberté et procurer une profonde émotion qui vous tient longtemps.
Dans un pays où l'homosexualité est passible de peine de mort, nous suivons le parcours d'une femme prête à tout pour s'assumer en tant qu'homme. Certaines scènes pourront paraître un rien malhabiles, peut-être aussi trop démonstratives. La richesse du propos, la justesse des dialogues, la sincérité et le courage de l'équipe du film suffisent à balayer toutes les réticences.
L'ensemble des acteurs qui incarnent, soit des membres du voisinage, de la famille de l'une, ou encore le frère et le père de l'autre sont d'une belle justesse. Avec, entre autres, un moment fort quand le frère, des larmes plein les yeux, passe outre l'interdiction du père et donne à sa sœur le passeport tant attendu.
Les deux principales actrices sont tout simplement remarquables. Deux femmes incarnées par Ghazal Shakeri et Shayesteh Irani qui auront l'intelligence de s'accepter mutuellement. Telles qu'elles sont. En dépit de tout, avec ces grands points communs, la richesse et l'intelligence du cœur.
Un film fait avec des petits moyens mais riche en émotions. Je ne vais pas vous étaler le pourquoi du comment, juste vous conseiller d'aller le voir et laisser transporter.
Très déconcerté par ce film que je pensais être après Taxi Téhéran, une nouvelle plongée sociologique dans la société iranienne et plus particulièrement dans la condition féminine…je savais que Rana, femme traditionnelle faisait le taxi en cachette pour subvenir à ses besoins ainsi que de son fils pendant que son mari était en prison pour dette…je savais qu’elle prenait dans son taxi, une jeune femme plutôt riche, Adineh, qui fuyait sa famille pour ne pas être mariée de force à son cousin…au cours du film on découvre qu’elle a un problème d’identité sexuelle et se sent plus homme que femme…spoiler: d’ailleurs elle ne fait rien pour avoir l’apparence d’une femme…cette situation problématique dans toutes sociétés prend un caractère ambigu dans la société iranienne, alors que l’homosexualité est bannie et passible de la peine capitale, les inter sexes , nés avec le tiraillement psychologique d’être mentalement d’un sexe autre que celui de leurs corps sont reconnus et l’opération de changement de sexe possible et pris en partie en charge par l'état… Adineh spoiler: – , craignant l’après, veut fuir en Allemagne pour s’y faire opérer. Les deux femmes après un premier moment de rejet de Rana vont apprendre à se connaitre et à s’aider…le film réaffirme les limites d’une société rigide où la liberté d’être subit le camouflet de la rigueur étatique et islamiste et la surveillance sociale érigée en règle. Une réelle ambigüité émane d’Adineh (Shayesteh Irani), dans son physique androgyne et ses tenues vestimentaires de garçon. Un rôle difficile tenu de mains de maître. A son côté, Rana (Ghazal Shakeri) ne démérite pas, plus fragile, elle semble comme un animal traqué…mais le thème de l’intersexualité ne m’a guère passionné.
Des personnages attachants autour d'une intrigue et d'un thème improbables... Ceux que l'Iran intrigue, interroge ou fascine seront heureux d'ajouter une nouvelle pièce au patchwork de regards qu'il ont déjà posés sur cette société
Un grand film rempli d'humanisme, touchant, émouvant...ou comment, avec très peu de moyens et un budget réduit, l'on peut faire une grande œuvre cinématographique. Malgré les quelques petits défauts formels (d'où la demi étoile que je lui ai ôté) l'histoire arrive à laisser cloué au fauteuil à la fin de la projection à un large publique. Loin de tout stéréotype ou cliché que l'on peut se faire de la société iranienne à propos de la problématique trans-genre, le sujet est ici traité avec une subtilité, une sensibilité et une force inégalées. Sans tomber dans le sentimentalisme, les sentiments d'amitié, de solidarité, d'amour fraternel, maternel, filial... L'amour tout court est omniprésent. La poésie de la scène où Rana, la protagoniste, serve le thé à la cardamone à son mari, en prison, es mémorable et restera culte, j'en suis convaincu. Film à voir et revoir.
Le film est assez étrange il oscille entre un film avec un jeu d'acteur et une mise en scène émotionnellement oriental et celui plus habituel de nos cinéma avec un parti pris et Des revendications culturelles! Pourtant il n'a pas été censurée : on n'y retrouve une soumission à l'autorité iranienne qui n'est pas au final très gênante. Par contre la fiche ressemble trop au film d'Asgar Farhardi : « à propos de elly » . Le son y est excessivement trop fort et enregistrement distorsionne!
Le film narre la rencontre improbable entre deux femmes qui endurent l'opprobre de la société, Rana, dont le mari est en prison et qui rembourse ses dettes en étant chauffeur de taxi et Adineh, femme au crâne rasé qui veut changer de sexe car elle se sent homme dans un corps de femme. Rana, la pieuse, est d'abord horrifiée avant que de se laisser toucher par la souffrance de sa passagère. On est parfois en pleine tragédie racinienne. Il ne manque que les alexandrins lorsque Rana implore le père d'Adineh de ne pas imposer à sa fille un mariage forcé. Ce portrait de deux femmes est très émouvant et tout en subtilités. Le film révèle l'audace du cinéma iranien mais aussi les paradoxes d'un régime qui autorise les changements de sexe tout en continuant de pendre des homosexuels à des grues.
Nous voilà embarqué pour la deuxième fois en quelques semaines dans un taxi iranien! A la différence de Panahi, Negar Azarbayjani, la réalisatrice qui a disposé de davantage de moyens que son collègue, utilise un ton ampoulé et pédagogique pour nous exposer la situation des femmes dans un pays totalitaire et fortement imprégné de la toute puissance de la gent masculine et de la religion. Pas beaucoup d'humour, peu de légèreté. On est dans un drame et ni la couleur des images ou les paysages d'hiver, ni les dialogues ne disent le contraire, à aucun moment. Ces choix scénaristiques, malgré le talent des acteurs, sentent trop la leçon de morale pour nous émouvoir et nous plonger dans un niveau minimum d'empathie avec les personnages. On sait gré toutefois à l'équipe du film et à son courage, de créer un tel film. Il est nécessaire de continuer à crier la douleur de l'absence de liberté, ici ou ailleurs.
Le sujet du film m'a très vite attiré : parler de la transsexualité dans un pays religieux aussi extrémiste que l'Iran est quelque chose de très fort-on apprend d'ailleurs le paradoxe de ce pays qui autorise le changement de sexe mais qui punit de mort les homosexuels. Malheureusement, j'ai été très déçu en voyant le film : tout d'abord, il évoque plus l'amitié entre deux femmes que tout oppose qu'il ne dénonce la situation de la femme en Iran, ou qu'il ne traite de la volonté de changer de sexe face au regard des autres Ensuite, le matériau filmique était très peu recherché, très scolaire, et la mise en scène timide, voire carrément plate : en effet, la réalisatrice prend peu de risques cinématographiquement parlant, et ne fait passer aucun message par la réalisation (à part peut-être l'enfermement des femmes dans ses plans resserrés ?) Enfin, pour ce qui est du récit, j'ai trouvé que les deux personnages de femmes étaient bien choisis, mais mal exploités : trop faibles, et pas assez typés. Quant aux hommes, ils sont, eux, carrément stéréotypés, toujours portés au ridicule à l'extrême. Le féminisme affiché par la réalisatrice en devient ridicule et mal traité. Il en découle des scènes très niaises, comme lorsque Rana vient raisonner le père et le frère d'Adineh. Et ce n'est qu'un exemple. Negar Azarbayjani a choisi un sujet très fort qu'elle n'a pas assez traité, et mal exploité, dans une mise en scène très scolaire ; comme si son seul objectif était d'échapper à la censure iranienne (chose faite) et non de faire passer son message.
Le film traite du sujet de l'identité personnelle, de l'identité sexuelle propre. Imaginer le sujet dans un pays où les femmes sont obligatoirement voilées dans la rue (cf la scène d'ouverture de "Taxi Teheran") est sur le papier enthousiasmant. Reste que la réalisation est faible, faute de manque de moyens semble-t-il. Le son n'est pas en prise directe et les dialogues sont en permanence décalés (en retrait) par rapport à l'image. Cela m'a constamment gêné. Je n'ai pas trouvé les acteurs/trices convaincants dans ce qu'ils apportent physiquement, il faut se raccrocher aux dialogues. Le film ne m'a jamais ému, il est fastidieux et répétitif. Les paysages magnifiques n'auront en rien altéré mon impression générale.