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    Epouses & concubines
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2016
    un drame historiquement bien. Gong Li interprete hyper bien son role, capable d'exprimer ses sentiments par son regard, sa jalousie, sa tristesse, son arrogance... Les decors sont magnifiques et traditionnellement appropries, Les costumes et musiques sont bases sur la tradition chinoise. Ce film est suspendu et sentimental, ce que j'apprecie le plus. La scene des mort des personnages est touchant et est le sommet de ce film. A regarder !
    Eric C.
    Eric C.

    248 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Encore un très grand film asiatique de Zhang Yimou. Un film pourtant peu spectaculaire, un huit clos limité quasiment à une cour fermée où 4 chambres abritent femmes et concubines d'un puissant et riche seigneur. Moeurs d'un autre âge, condition féminine limitée à l'ambition d'être et surtout de rester la favorite. Ce sont ces intrigues, coups bas, stratagèmes entre ces 4 femmes durant 4 saisons qui vont être la trame narratrice de ce film avant un final plus spectaculaire. Le rythme est lent, étouffant, mais terriblement prenant et riche en émotion, une émotion rentrée, pudique et étouffée. Ce film est le grand film de la splendide, belle, charismatique, talentueuse actrice Gong Li. Magnifique cinéma asiatique qui sait si bien mettre en valeur les actrices dans des premiers rôles ; un film indispensable qui fait partie de l'histoire du cinéma.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 210 abonnés 5 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Très beau drame intime au sein d'une communauté d'épouses. Il y a une formidable recherche sur l'esthétisme qui ne laisse pas indifférent. Les couleurs et surtout ces lanternes rouges, symbole qui reste le plus flagrant de ce beau film
    Kloden
    Kloden

    130 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    De Zhang Yimou, je ne connaissais jusqu'à Epouses & concubines que sa triple exploration assez inégale du Wuxa Pian, le genre du film de sabre chinois (Hero, House of flying Daggers, La cité Interdite). Je savais donc déjà du cinéaste qu'il est un esthète accompli, d'autant que sa collaboration avec une toute jeune Gong Li, muse inspirante s'il en est, présageait du meilleur, et que je connais mal mes classiques du cinéma chinois. Voilà donc que j'ai lancé Epouses & concubines, huit-clos qui voit l'entrée d'une jeune femme en mal d'alternatives (première pique sociale) pénétrer dans le petit palais de son nouveau mari, polygame de son état. Extrêmement intriguant, ce pitch confirme rapidement toutes ses promesses par un développement intelligent, bien dosé et très riche. A travers cette histoire d'intrigues entre concubines cherchant à s'attirer les faveurs d'un maître qui ne leur manifeste qu'un vague intérêt (la caméra ne le montre qu'en plans larges et éloignés, sans l'impliquer dans un récit dont la dureté ne le concerne pas puisqu'il ne la subit pas), on peut en effet voir bien des arc narratifs et interprétatifs se recouper. La critique sur les pratiques féodales encore en vigueur dans certaines des mœurs ainsi que la soumission de la femme paraît évidente, mais il n'est pas interdit de croire, plus largement, à l'étalage très didactique d'un schéma général sur le rapport dominant/dominés qu'on retrouve dans bien des interactions humaines. A partir d'un exemple, Zhang Yimou (qui adapte ici une nouvelle, à laquelle une part du mérite revient sans doute) parvient à dresser un inventaire général de toute l'humanité et à parler avec précision d'un large spectre de situations. Et ça, c'est fort ! Aussi fort que l'emprise technique du film ; si le réalisateur de Hero ne se foule pas avec la kyrielle de plans fixes qu'il adopte, le choix me paraît judicieux et justifié par l'immobilité de la vie des quatre femmes. Les cadrages anguleux renchérissent, rappelant l'idée de verrouillage, d'entrave. Des extérieurs grisâtres à la texture carcérale contrastent avec une très bonne utilisation du jaune et du rouge, surtout en intérieur, permettant d'exprimer des idées géniales (ah, les fameuses lanternes !). Bref, j'aime autant la forme que le propos. Maintenant, j'ai toujours autant de mal avec la posture adoptée par le cinéma de Zhang Yimou, un peu trop solennel, et son manque d'amour pour des personnages qu'il ne paraît pas suivre jusqu'au bout. La mise en abyme émotionnelle est impossible, sans que l'on puisse trop savoir pourquoi. Sans doute est-ce la froideur du réalisateur devant des situations difficiles, qu'il refuse d'appuyer, ou alors qu'il appuie de manière plus sentencieuse qu'empathique. Résultat, j'ai à chaque fois vraiment conscience de regarder un film, pas de le vivre. Alors je commence à tenter par moi même le travail qui devrait incomber à l'oeuvre, à grands coups de "Allez Kloden, rentre dedans". Et là, c'est déjà perdu. Cette fois cependant, et contrairement à La Cité Interdite, vraiment trop artificiel, on sent un certain désespoir et quelque chose de plus naturel. Donc vraiment un bon film, qui je pense fera des ravages chez quiconque il emportera avec lui. Solide et travaillé.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    55 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Sublime, raffiné, élégant, comme la mise en scène qui est d'une grâce sans égal, et les décors lumineux et saisonniers de saisons qui s'écoulent avec beauté et taciturnité (la neige habille de son plus beau manteau ce palais austère mais où la liberté de paroles et de mouvements n'est pas interdite malgré les traditions – seul le devoir de fidélité l'est). Et contradictoirement, entre coutumes ancestrales se mêle traditionalisme rigoureux ne laissant que peu de place à la femme de s'émanciper en ces périodes chinoises (je n'ose imaginer que de telles modes de pensées perdurent...). C'est justement le destin de ces quatre femmes, et plus particulièrement d'une femme, le personnage principal, qui nous est narré dans ce huit clos raffiné. Le plus troublant est que jamais on ne met la main sur le visage de leur maître et tant mieux, le charme aurait été rompu...
    Severine S
    Severine S

    8 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Au temps de la Chine féodale ou le maitre avait plusieurs femmes et concubines..Gong li dans le rôle est au début très belle,fraiche,et instruite,décidée a n'etre que la concubine d'un maitre dont par ailleurs le visage ne sera jamais dévoilé tout le long du film...mystérieux mais d'autant plus envoutant aussi,et seule sa voix nous en donne un peu plus sur sa forte personnalité et ses exigences tyranniques,violentes....pas besoin de son visage pour nous éclairer sur ce maitre...mais Gong li ou soulian va vite déchanter,s'apercevant très vite des moeurs très spéciales de cette enceinte ou elle se partage les faveurs du maitre avec trois autres femmes,qui au demeurant amicales n'ont rien d'amical..en fin de compte,et aussi réalisant que la cruauté et les coups bas sont légion et le quotidien..elle est si instruite et fine qu'elle ne parviendra point a s'adapter aux moeurs et a ce qu'attend le maitre,étant ainsi délaissée au rang de vulgaire objet,simplement la pour etre beau,décoratif,esthétique,dailleurs les lanternes sont belles aussi,tout est beau,mais cette décoration si riche,luxuriante n'est pas moins vaine..et finit par être écoeurante et li est magnifique de bout en bout et malheureusement parcequ'elle se rebelle et viole les principes,lois elle va découvrir de biens tristes et sombres réalités....tout se passe en quatre saisons,de la première l'été ou tout est nouveau,en floraison,en passant par l'automne et ses déconvenues,l'hiver glacant les corps et les âmes et faisant froid dans le dos de la pauvre Soulian a l'été suivant nous clore le film un magnifique visage frais et jeune,bien que teinté d'une certaine appréhension et crainte, spoiler: qui est la cinquième épouse..
    On sait ce qui l'attend et que le cycle des nouvelles épouses se renouvelle,au début pour la suprématie,les soins..d'ailleurs beaucoup de scènes s'attardent sur les soins donnés au pieds,pour ensuite se poursuivre on sait ou...et oter finalement toute identité,dignité a ces femmes..Dieu merci!en voyant la fin de ce film j'ai respiré d'aisance mais non sans ressentir un frisson d'horreur a la pensée de ce qui va ensuivre et au tragique destin de ces femmes,esclaves ,nées pour etre esclaves et qui ne seront jamais libres..et je me suis dit"Mon dieu!quelle chance que je sois francaise!née a la fin du 20 ème siècle,libre d'épouser ou pas qui je veux,de sortir quand je veux.."Enfin ce film fascine,dégoute pour finir mais jamais..jamais ne suscite l'ennui,il est prenant du début a la fin et malgré le dégout final,je me suis plue a m'attacher assez vite a Gong li ou soulian que j'aurais eu envie de faire sortir de ce palace des plaisirs charnels et salaces..de la cruauté....
    cylon86
    cylon86

    2 566 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Zhang Yimou met ici en scène le parcours de la quatrième femme d'un homme puissant dans la Chine des années 20. Âgée seulement de 19 ans, Songlian doit s'attirer les faveurs du maître et faire face à la rivalité des autres épouses, jalouses et parfois manipulatrices. Construit en huis-clos et s'étalant sur quatre saisons, "Épouses et concubines" est un film envoûtant par les choix assumés de son réalisateur (mise en scène statique, le personnage du maître dont on ne voit jamais le visage) qui nous immerge sans problèmes (aidé par des décors et costumes superbes) dans cet univers très spécial qu'est celui de l'endroit où se trouvent toutes les femmes du maître, avec ses rituels bien spécifiques et rigoureux. En plus de bénéficier d'une esthétique impeccable, le film se révèle passionnant par son scénario qui nous réserve de nombreuses surprises, le tout emmené avec talent par Gong Li.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2013
    Dans la chine de l’entre deux guerres, une jeune fille de 19 ans instruite et très jolie va devenir la 4ème épouse du maître local. Elle intègre un palais immense aux murs d’enceinte carcéraux et divisé en 4 parties chacune destinées à une épouse et sa servante. Elle intègre un clan de femmes où chacune s’évertue bassement à obtenir les faveurs du maître ; non par amour, mais pour afficher sa suprématie. En effet, le maître choisit tous les soirs celle qui va partager ses nuits en faisant éclairer des lanternes rouges autour de sa maison ; d’où le titre original du roman et du film « Raise the red lanterns ». Dans cette quête aux faveurs du maître, tous les coups sont permis ; et la dernière épouse, instruite et franche, éprouve de grandes difficultés à intégrer les règles du jeu. Là où l’union de ces femmes feraient leur force ; ici, prisonnières du carcan social et éducatif, elles se livrent un combat sans merci. Zhang Yimou condamne avec force dans ce film les traditions ancestrales qui poussent ces femmes à ce haïr ; mais aussi un système phallocrate totalitaire broyant les femmes, la polygamie,… Pour montrer l’universalité du propos Yimou décide de nous montrer le maître que de loin et jamais de face, il incarne l’homme chinois puissant et masochiste de cette société.
    Zhang Yimou réalisa par la suite deux monuments esthétique à la gloire de la Chine éternelle avec « Hero » mais surtout le monumental « Secret des poignards volants ». On pouvait craindre ici, le film prenant le temps de la mise en place, que la narration soit oublié au profit de la beauté des plans comme ce fût le cas dans « Hero ». Mais que nenni. Chaque plan est ultra travaillé afin de ressentir l’enfermement de ces femmes qui n’ont d’autres choix que la soumission, la mort et la folie. La demeure possède des murs gigantesques et des couloirs labyrinthiques ; chaque personnage est vu de loin, prisonnier d’une porte ou d’une fenêtre l’encadrant : aucune échappatoire possible pour l’œil du spectateur mais surtout pour ces pauvres femmes. Dans ce circuit fermé où j’ai personnellement une heure à trouver mes repères ; on va apprendre qu’une des femmes est sortie de ce palais-prison pour vivre une vraie relation affective et le prix à payer sera à la mesure de sa faute. Yimou aussi utilise le personnage de la servante de l’héroïne pour aborder la lutte des classes. Cette jeune femme mal née rêvant d’ascension sociale essaie de s’attirer les faveurs du maître, mais le statut de concubine lui est interdit. Elle aussi va payer cher l’outrecuidance de convoiter un impossible graal ; la jalousie des 4 épouses ne laisse pas de place à une 5ème rivale, surtout illégitime. Ce film, dans lequel on ne voie au début que l’esthétisme et un gentil combat de femmes, empreinte les voies de la cruauté presque inhumaine. C’est une vraie tragédie classique en définitive.
    A voir impérativement… Un grand film chinois auréolé du Lion d’Argent à Venise en 1991. « Sorgho rouge » est un bon complément : une séance de rattrapage à prévoir pour moi-même
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 juin 2013
    Plus long que le livre, on a l'impression que toute la "haine" de Su Tong est un petit peu délayée ici. On ne sort pas de ce film avec le même sentiment de rage qu'en refermant le livre.

    Certes chaque parole des quatre concubines est calculée pour mettre mal à l'aise les autres, certes elles sont détestables entre elles, certes le huis clôt étouffant malgré la taille de l'habitation est bien rendu, mais on a malgré tout une impression que le livre a été édulcoré.
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2013
    Un grand film. Huis-clos qui se teinte de suspense. Le film monte en intensité dans la deuxième partie, les décors sont très beaux aussi avec la prédominance de la couleur rouge, quatres femmes sont soumises au désir d"un maitre qu' on ne verra qu' en plan large, dans une demeure qui est aussi leurs prison... leurs rapports seront faits de méfiance, de ruse, de ressentiments et de vrais moments d'humanité. Mais chacun doit porter des masque...la franchise est dangereuse. Voila c'est finement dépeint, ca pourrait s'accommoder avec pas mal de situations de notre quotidien, je trouve "Je préfère etre morte que vivre sans espoirs " dit aussi Gong Li, ça méritait d'être dit. Avec un final impressionnant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    585 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Film en huis clos qui nous confine dans cet univers d’intrigues et de rivalités où épouses et servantes passent leur vie à comploter les unes contre les autres. Superbe chronique historique de la Chine des années 20.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Un film à la réalisation soignée avec une Gong Li royale. Un huis clos dramatique qui s'intensifie dans la deuxième partie. Vraiment bien !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 janvier 2013
    Un drame déroutant. Avec suspense bien que film soit exclusivement centré sur la vie de cette famille.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Gong Li est fabuleuse. Elle le prouve encore une fois, 3 ans avec Vivre. Ici Zhang Yimou nous dresse le portrait d'une maison où se mêlent épouses et concubines. Tous les coups sont permis entre les nouvelles et anciennes épouses, La réalisation et la photographie sont magnifiques, et même s'il est difficile de saisir toute la symbolique de chaque plan, on ne peut qu'admirer le travail.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2013
    Un très grand film, voyageant entre la dure réalité historique, la dénonciation et l'onirisme. La mise en scène, très sobre et très théatrale, ou tout est surplombé par ce palais, un monde à part entière, est vraiment magnifique, nous laissant devant de long moments de contemplation. La violence n'est pas montré, que se soit par pudeur ou pour la rendre plus forte. C'est selon moi un des plus grand film de tout les temps.
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