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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 janvier 2014
Tiré d'une histoire vraie, ce film nous raconte une histoire méconnue. Stephen Frears nous montre qu'il aime ces chroniques intimistes comme dans The Queen. Judi Dench est bouleversante dans les silences comme dans les paroles. Bref, un film émouvant qui nous amène à réfléchir sur des questions tel que la place de la religion dans nos vies. Un magnifique portrait de femme.
Un excellent film. Le mélange entre un journaliste totalement désabusé et la mère trop douce donne un résultat particulièrement détonant. Après avoir vu ce film, il est sur que je ne vais pas me réconcilier avec les bonnes sœurs. Cette façon qu'elles on eu de traiter les autres comme de la merde soit disant pour leur bien n'en finit plus de révolter. Le scénario est très bien fait et il est servi par un jeu d'acteurs grandiose.
Stephen Frears de nouveau de retour à la réalisation, nous surprend encore une fois avec ce drame poignant. On y découvre donc l'histoire de Philomena Lee, une septuagénaire à la recherche de son fils, adopté au couvent où elle a été élevée. Et c'est par ce "péché" que l'histoire prend racine et nous emmène dans un voyage des plus bouleversants. Se mêlent alors pleins de questions des plus intéressantes auxquelles se posent les deux personnages principaux, le personnage éponyme interprété par la radieuse Judi Dench et le génial Steve Coogan dans le rôle du journaliste Sixmith, sur l'identité du fils bien évidemment mais surtout une grande réflexion sur le rôles des religieuses, celles qui ont tout de même enlevé un enfant à sa propre mère. Et c'est par une fin assommante que Frears termine toute cette réflexion sur cet instinct maternel aux airs philosophiques. Concernant la réalisation, la première partie du film est vraiment très prenante mais une légère baisse de ton se fait ressentir dans la deuxième partie, chose que remédie aussitôt Frears en ravivant la flamme avec une révélation qui permet au film de ne pas s'effondrer. Le scénario, co-écrit par Steve Coogan, est vraiment malin car il sait ajouter à ces scènes dramatiques, ces quelques touches d'humour qui permettent d'alléger le film. Mais le scénario n'évite pas bien sûr de tomber dans les pièges des faits réels et a tendance à vouloir tomber dans le sentimentalisme, ceci étant très bien illustré par le métier de journaliste qu'exerce Sixmith. En soit, Philomena est un très bon film de Stephen Frears au scénario exquis et parfois dérangeant sur le sujet qu'il traite, servi par un duo d'acteur à l'alchimie parfaite.
Très très bon , sujet austère avec beaucoup de tabous. Et bien imaginons des qui sœurs qui font le commerce des enfants oh m'y god histoire. Très très bien interprété
!..Un excellent film servi par de très bons acteurs (trices) . Judi Dench très connue dans son rôle de dans les est incroyable pleine de sensibilité et de vérité . Quand à Steve Coogan lui aussi est excellent dans le rôle du journaliste. Mais plus encore c'est l'histoire très bien construite et fort émouvante que Stephen Frears filme avec délicatesse , humanité tout en ménageant de nombreux rebondissements . Un Très Bon Film émouvant et plein d'humanité sans jamais tomber dans le sentimentalisme excessif .
Belle histoire proche du mélodrame que Stephen Frears filme avec sa justesse de ton habituelle. C'est toujours plus facile de faire un beau film quand on a une belle histoire, et autour de cette histoire poignante se greffent les thèmes du secret, de l'appartenance, des rapports mère-fils et de la religion vue au travers de deux personnages différents par l'age, le contexte social et que Stephan Frears réconcilie au cours d'un voyage initiatique. La croyance au point d'en perdre son sens critique ou l'acuité au risque de vivre sans croyance ? Judi Dench fait vibrer la corde sensible des spectateurs et Steve Coogan est tout aussi convaincant.
FILM TONIQUE du moment ! En avant-première à l'Univerciné britannique Nantes 2013, quelle joie !... Sacrée petit bout de femme que Philoména sous les traits d'une actrice âgée pleine de répondant, véritable bras d'honneur au glamour, à la chirurgie esthétique. C'est la fête perpétuelle dans cette histoire grinçante et romantique à la fois, sans jamais qu'on dérive flagornerie où clichés. Ainsi, le couple Martin Sixmith et Philoména fonctionne à plein, leur objectif jamais perdu de vue, chacun conscient des abîmes intergénérationnels. Deux tempéraments complémentaires pour une mission funambule, sur fond d'institutions à couvercle plus ou moins bien hermétique... En chemin, Stephen Frears habille ses personnages de sa verve (réalisateur au mieux de sa forme dans ce film !). La manière de raconter un livre à partir d'un trajet voiture, sans crier gare une ou deux répliques cinglantes, de celles qui émanent des personnes revenues de très loin dans la souffrance intime. On a les yeux qui s'embuent pendant un long cri de douleur, on éclate de rire la séquence suivante... Tout repose sur la pétillance de Judi Dench, "la plus mignonne des petites vieilles du grand écran". Elle donne envie d'avoir son genre de rides (très attirante plastique même filmée en gros plan avec toutes les marques de l'âge), ce naturel, ce timbre de voix aussi, ce phrasé, cette manière d'articuler chaque syllabe, son sens de la répartie en cas d'attaque. Un pur délice... La bonne distance par rapport à l'événement de départ, des prises de vue avec coupures aux bons moments, l'action qui n'arrête pas, font écarquiller les yeux et se dire, ah, comme ils ont dû tous s'amuser à tourner cette histoire !
Pas grand chose à dire. Sauf peut-être qu'il y a très longtemps que je n'avais ressenti pareille émotion. Celle qui fait qu'il ne sert à rien de vouloir retenir ses larmes.
Tout est réussi, de l'écriture du scénario à la réalisation sans faille. De l'obscurantisme de la religion catholique à l'amour d'une mère, à tout jamais meurtrie, le film retrace la vie de Philomena Lee, qui vit toujours, et dont l'histoire force le respect.
Une grande et belle histoire d'amour, portée par un couple d'acteurs au sommet de leur art. Restent-ils des qualificatifs jamais utilisés pour parler de l'incomparable talent de Judi Dench ?
Quant à Steve Coogan qui a largement contribué à l'écriture du scénario, un seul mot, chapeau !
Quand on aime le cinéma, ce film est un cadeau ! Un de ceux que l'on reçoit en plein cœur.
L'histoire de ce film est touchante et l'on se laisse facilement entraîner dans cette quête du fils perdu. Le biopic est un genre qui implique directement le spectateur, à force d'authenticité spoiler: mais la réalité est parfois moins jouasse que la fiction, et sur ce point le scénario a parfaitement réussi à tenir la tension émotionnelle alors même que l'annonce de la mort du fils, passant larme et désolation, pourrai être l'annonce d'une temporisation . COOGAN offre une belle prestation pour ce rôle taillé sur mesure, mêlant sentiment et ironie, intelligence et intolérance. DENCH, loin d'être mauvaise, a un regard coquin, presque amuser (parfois/ au début) dans certaine scène , une marque de sagacité du à son âge, ou sa façon d'appréhender le rôle. Mais un peu trop, car on en oubli la vieille femme qu'elle est, son parcours, et quand on veut nous le rappeler, ça frôle le sénile.
Ah ça ! Il n’y a pas à dire : Stephen Frears reste Stephen Frears ! Il y en a beaucoup des auteurs de renom qui, avec le temps, finissent par se laisser aller à des projets consensuels sans véritable personnalité. Eh bien pour Stephen Frears, ce n’est pas le cas, et ce "Philomena" me le confirme encore... Alors certes, ce film ne fait pas partie de ceux qui m’ont scotché par leur capacité à exploser les codes, mais justement... Je trouve remarquable cette capacité qu’à l’ami Stephen de savoir mener aussi efficacement une histoire sans pour autant rien révolutionner. C’est juste de la maîtrise. Le bonhomme sait à chaque fois mettre en avant suffisamment d’éléments de ses personnages et de son intrigue pour faire en sorte que chaque minute de son spectacle soit riche et donc attrayant. Bon, après, c’est vrai que pour l’occasion – comme à chaque fois finalement – l’ami Frears peut se reposer sur des acteurs admirables (Non mais Judy Dench ! Qu’est-ce qu’elle envoie !) ce qui l’aide forcément dans sa tache subtile. Mais bon voilà, ce talent pourrait être sous-utilisé, or il ne l’est pas. Comme chaque effet est brillamment maîtrisé, jamais "Philomena" ne plonge dans l’émotion grossière ou facile. Pour moi, l’équilibre était parfait : suffisamment simple pour être touchant, suffisamment sophistiqué pour susciter un sentiment durable et subtil. Alors certes, c’est un film tout ce qu’il y a de plus classique, mais du classique très bien fait et très bien mené. Ce n’est pas si fréquent que ça, donc autant en profiter...
Ce road movie de Stephen Frears est une réussite, que dis-je, une petite perle bourrée d’émotion. Pour un drame aussi bouleversant, cruel, pas de pathos larmoyant, pas de doigt accusateur pointé. Au contraire, beaucoup de dignité dans ce rôle d’écorchée porté avec brio, sensibilité et retenue par une merveilleuse fabuleuse Judy Dench, sans parler de son humour et une pointe de naïveté. Stephen Frears n’assène pas de marteau vengeur sur ces religieuses et leurs pratiques infâmes. Il se contente de nous raconter ces évènements cruels qui se sont passés dans le couvent irlandais du……….. « Sacré Cœur » (quelle « Sacrée » ironie !). N’oublions pas la prestation savoureuse de Steve Coogan qui joue avec grande finesse l’intello cynique et agnostique.