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Un visiteur
3,5
Publiée le 24 janvier 2014
Philomena de Stephan Frears est un film agréable, divertissant. L’histoire de cette femme qui cherche l’enfant dont on l’a privé et cet homme, privé de parole politique et contraint de revenir au journalisme, semble réjouissante. Le duo s’annonce plutôt bien. Le scénario est une sacrée réussite tirée d’une histoire vraie. A la fois drôle et tragique, le film balance sur un point d’équilibre tout à fait crédible, auquel les acteurs ajoutent leur touche. Toute sa force réside dans ce point d'équilibre grâce auquel il ne tombe jamais dans le cliché, et Frears nous offre un métrage tout à fait réussi, où se mêlent histoire de l’Irlande, mentalités chrétienne et cynisme contemporain.
Tout simplement magnifique, le film vous fait partager le parcours presque initiatique de cette mère á la recherche de son fils disparu. Judi Dench interprète le rôle à la perfection. D'ailleurs tout le film repose sur elle. Une très belle surprise
Stephen Frears et Steve Coogan ont réussi leur pari d'intégrer à un drame poignant une belle dose d'humour et ce mélange des genres est vraiment le point fort du film. Au détour d'une scène grave, on se surprend à rire ou sourire aux répliques piquantes de l'attachante Philomena interprétée par une Judi Dench sans faille. Malheureusement, le scénario reste tout de même très linéaire et bien que l'histoire en elle-même soit touchante et l'enjeux fort, le film semble manquer d'une vraie dimension dramatique, on ne se sent jamais vraiment pris émotionnellement par cette quête au sort tragique mais aussi prévisible. En résumé on ne peut pas dire que ce film soit mauvais mais il souffre d'un certain classicisme forcément dommageable. A noter l'omniprésence de product placements assez grossiers.
Philomena...Rayon de soleil de ce début d’année. Petit bijou d’intelligence, qui m’a fait osciller entre rire et larmes à intervalles réguliers. Humour anglais de haute qualité, rebondissements imprévisibles et coup de théâtre, richesse du récit, voici les ingrédients principaux du dernier film proposé par Stephen Frears, dont le scénario relate une histoire vraie. Et voici l’incroyable : un scénariste n’aurait certainement pas eu le cran d’imaginer une telle histoire. La vie s’en est chargée. Le pitch ? Une jeune femme a «fauté» dans les années 50 et s’est retrouvée enceinte. Elle accouche dans un genre de couvent et les religieuses, à son insu, donnent l’enfant à un couple, comme s’il s’agissait d’un orphelin. Cinquante ans plus tard, Philomena (c’est son nom) qui a pourtant refait sa vie, décide de retrouver cet enfant. N’ayez pas peur ! C’est vrai que si l’on avait filé cette histoire à Hollywood, le résultat aurait été un brouet sirupeux et indigeste. Ici, pas de pathos, Stephen Frears n’utilise pas de tire larmes car l’histoire se suffit à elle même. Judi Dench (M dans les derniers James Bond...merci aux producteurs de l’avoir déquillée dans l’insipide Skyfall car son agenda ne lui aurait pas permis de tourner Philomena), sublime comédienne bluffante de justesse partage l’affiche avec Steve Coogan que l’on ne voit pas assez à mon goût, et ces deux english-monsters nous offrent des scènes magnifiques qui collent encore à mes souvenirs. Je n’ai pas vu le temps passer, Frears est à son meilleur niveau après les trois horribles derniers films réalisés, et semble récupérer la main. Ne manquez ce film sous aucun prétexte, c’est une merveille.
Lors de la mise en place, ce film paraît rouler sur des voies très balisées et je me suis dit que tout allait être prévisible. Et puis non, le rythme s'emballe, le personnage de Philomena est surprenant dans ses réactions et beaucoup plus subtil qu'au premier abord. Pas de pathos lourd à l'américaine malgré des ingrédients de base propices au mélo. Sans un jeu démonstratif, Judi Dench nous emmène avec elle à la recherche de son fils, elle est lumineuse, touchante, déconcertante, tolérante sans tomber dans la nunucherie. Une belle surprise, un film de qualité...
Joli film, dénoncent notamment la violence faites aux très jeunes femmes dans une Irlande très religieuse, pleins de rebondissements ....avec deux personnages très opposés.
Une histoire émouvante narrée avec une retenue et un humour très anglais. Les acteurs sont vraiment crédibles et jouent tout en finesse. La cruauté des institutions religieuses de l'époque est insoutenable, l'ambiance est bien rendue. A voir absolument!
Je sors de la salle encore tout bouleversé par ce merveilleux film, je ne vous raconterais pas l'histoire d'autres l'ont déjà fait mais simplement dire combien ce film est un chef d’œuvre. Judi Dench crève l'écran et devrait remporter les plus hautes distinction d'interprétation. Courez le voir, du pur bonheur, jamais de patos malgré le caractère sordide de l'histoire et des dialogues dans le plus pur style britannique.
Cette charge anticléricale fait du bien car elle dénonce les travers de certains offices religieux Irlandais au milieu du siècle précédent qui sous couvert de l'église, faisaient commerce ignoble d'enfants. Ce mélange de haine et de dévotion paradoxale de Philoména malgré tous les sévices subis, renforce cette histoire et tente de nous montrer le chemin du pardon là où il est le plus improbable. Le film se rapproche de ' The Magdalena sisters de Peter Mullan et pourrait même constituer son diptyque. Judi Dench, tout en espièglerie, propose un jeu plein d'humanité et de grandeur. Stephen frears nous offre encore une fois un film de reflexion qui restera encore dans vos mémoires bien après la projection.
Philomena est une vieille dame portant un secret très lourd depuis 50 ans dont elle décide de s’affranchir. Jeune fille, en 1952 en Irlande, elle rencontre un jeune homme dont elle tombe amoureuse. Enceinte et non mariée dans l’Irlande catholique, elle est rejetée par sa famille et envoyée au convent pour finir sa grossesse et accoucher. En échange de tous « ces bons soins », elle va devoir travailler dur à la blanchisserie du couvent comme d’autres filles dans son cas. Une heure par jour, elle peut partager une tranche de vie avec son fils Anthony ; sa planche de salut. Puis un jour, autour des 3 ans de l’enfant ; un couple d’américain va venir adopter son enfant. Sa dernière chance pour le retrouver est de s’associer avec un journaliste désabusé, mais dans le besoin, consterné par l’obligation de couvrir un type d’histoire humaine racoleuse qui le sidère. Tiré d’une histoire réelle, c’est un film à triple entrée : 1- la quête romanesque et pleine de rebondissements du fils perdu est le cœur du scénario. L’histoire serait à peine crédible si elle n’était pas véridique et c’est pour cela qu’elle tient le spectateur en haleine durant 1 heure 40 ; 2- la confrontation de deux mondes à travers la grand-mère populaire et pieuse et le journaliste cultivé opportuniste et cynique. Philomena et Martin, tout les oppose : culture, âge, milieu social, niveau d’études, religion,… Mais ces deux mondes ont beaucoup à apprendre de l’un et de l’autre. A travers leurs échanges, les deux en sortiront grandis ; 3- le pamphlet méthodique sur l’institution catholique tout en se préservant bien de condamner la foi elle-même. Martin porte la révolte du pragmatique athée et Philomena la mansuétude et le pardon de la croyante. Croyante, endoctrinée dès le plus jeune âge et pas construite pour se révolter contre l’institution religieuse malgré la dureté de ce qu’elle lui a fait subir ; malgré tout cela, à la toute fin du film, elle donnera une leçon à Martin le révolté, elle la prisonnière de sa foi. C’est pour moi le moment fort du film. On n’est pas dans le procès à charge de l’institution comme dans « Magdelene Sister’s » et « La religieuse » ; mais dans quelque chose de plus nuancée et dans la compréhension des croyants. En çà ce film est novateur, car il condamne mais reste juste. Stephen Frears s’appuie sur deux comédiens portant avec force leurs rôles et parvient à éviter les violons propices au sujet. Livrant un film populaire et grand public, il tombe par contre bien souvent aussi dans la facilité narrative. Sa mise en scène est aussi très formatée et super sage. Le tout donne au film un côté vieillot alors qu’il sort en 2014. Bilan des opérations : on ne s’ennuie pas, quelques réflexions à l’issue du film, une histoire très romanesque ; mais un film cinématographiquement pauvre. Ne laisse pas un souvenir i mémorable.
Ce film est touchant et très beau. Judi Dench joue Philomena, une vieille dame un peu simpliste de part son manque d'éducation mais pas dénué de sens moral et de bonté. Steve Coogan joue le journaliste britanique ultra blasé, esquinté par son millieu qui va la rencontrer et l'aider dans le but de faire un article pour se relancer. Deux individus blessés chacun de leur manière vont s'entraider pour que cette jeune femme qu'elle était à l'époque retrouve son fils. Magnifique charge contre cette merde de communauté religieuse de soeurs tarées... De très bons rebondissements ! De l'émotion, de la dénonciation, de l'amour, de la peine, de la colère et le pardon. Si vous avez une heure et demie, ça le fera bien !
Quand on sait que ce film est tiré d'une histoire vraie, cela fait réfléchir ( une fois de plus ) sur les pratiques pas très catholiques de l'Eglise ! Sinon, on a affaire à un drame bien réalisé qui évite le piège de la monotonie et avec une Philomena dont la naïveté est à la fois ce qui la rend attachante mais aussi agaçante. Judi Dench est comme toujours impeccable dans un rôle qui semble avoir été écrit pour elle. En résumé, un drame classique mais subtile qui plaira aux amateurs du genre. Pour les autres, passez votre chemin.