AlloCiné
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Coup d’essai, coup de maître. Attention, grosse claque en perspective ! La jeune et intrépide Sasha, petite aristo qui ne connaît pas grand-chose de la vie part à la recherche du bateau de son grand-père, porté disparu lors d’une expédition dans l’Arctique. Le premier point à noter c’est le décor, absolument somptueux, de véritables tableaux. Il vous emportera instantanément dans d’autres contrées aussi belles qu’inamicales. L’histoire aussi est d’un grande classe. On est quelque part entre Jules Verne et Nicolas Vanier. Un vrai récit original, plein de rebondissements et diablement touchant. Le doublage français est très bon avec une mention spéciale pour la voix de l’héroïne. Les personnages sont très attachants et quand cette belle histoire prend fin, on regrette de devoir les abandonner. Et puis bien sûr, le message sur la persévérance et l’ouverture est tout à fait bienvenu. En clair, un bijou !
Une jeune héroïne russe à fort caractère (qui a dit pléonasme?!) dans l'univers dur et masculin des marins...
On est bien loin des standards visuels Dysney/Pixar mais force est de constater que ce graphisme épuré sied merveille aux comportements rigides des divers personnages. De plus, on ne pourra que louer la beauté des paysages immenses et enneigés de la deuxième partie du métrage.
Alors certes, les rebondissements de l'histoire sont résolus un peu facilement (en même temps, 80 minutes, c'est court) mais il est malgré tout difficile de bouder notre plaisir !
On est bien loin des standards visuels Dysney/Pixar mais force est de constater que ce graphisme épuré sied merveille aux comportements rigides des divers personnages. De plus, on ne pourra que louer la beauté des paysages immenses et enneigés de la deuxième partie du métrage.
Alors certes, les rebondissements de l'histoire sont résolus un peu facilement (en même temps, 80 minutes, c'est court) mais il est malgré tout difficile de bouder notre plaisir !
Ce film est un bijou passé trop vite dans les oubliettes.L'animation et les graphismes portent le récit de manière magnifique. Le voyage et l'aventure sont admirablement mis en scène avec des personnages hauts en couleur. Si l'ensemble reste toutefois classique, l'honneur est donné au style, à la patte, une originalité qui ne peut laisser indifférent. Bien mieux que La Tortue Rouge! Bien bien mieux!
Bon et bien ce dessin animé ne m’a pas emballé. Si la mise en scène est bonne par contre le style de graphisme est sans âme au-delà même de son dépouillement. Qui plus est on se croirait dans une vieille série japonaise pour la TV avec ses plans fixes et vides et ses personnages secondaires inanimés. Dire que l’on a critiqué l’animation japonaise pour ça !
Ensuite l’histoire, bien qu’elle se suive sans déplaisir, est assez prévisible, caricaturale aussi, avec ces quelques moments de bravoure dédiées à notre héroïne, comme cette misérable tempête sur le ‘Norge’. Tout ce qui pourrait nous faire entrer dans le réalisme de l’histoire est évincé au profit d’une historiette sans profondeur finalement. Et la fin – à partir du moment où leur navire est écrasé par le glacier - est carrément bâclée, je ne vais rien spoiler mais pour ceux qui réfléchissent un tant soit peu au « pourquoi du comment » dans de telles situations extrêmes, cela leur paraîtra risible à coup sûr. Bon okay, c’est un dessin animé, mais on est quand même bien loin de l’introspection dans bien productions nippones cinématographiques puisqu’on en parlait. Pour couronner le tout, la voix française de Sacha aux tonalités masculines est totalement insipide, ce qui ne rend guère le personnage - déjà plombé par les graphismes - sympathique.
Ensuite l’histoire, bien qu’elle se suive sans déplaisir, est assez prévisible, caricaturale aussi, avec ces quelques moments de bravoure dédiées à notre héroïne, comme cette misérable tempête sur le ‘Norge’. Tout ce qui pourrait nous faire entrer dans le réalisme de l’histoire est évincé au profit d’une historiette sans profondeur finalement. Et la fin – à partir du moment où leur navire est écrasé par le glacier - est carrément bâclée, je ne vais rien spoiler mais pour ceux qui réfléchissent un tant soit peu au « pourquoi du comment » dans de telles situations extrêmes, cela leur paraîtra risible à coup sûr. Bon okay, c’est un dessin animé, mais on est quand même bien loin de l’introspection dans bien productions nippones cinématographiques puisqu’on en parlait. Pour couronner le tout, la voix française de Sacha aux tonalités masculines est totalement insipide, ce qui ne rend guère le personnage - déjà plombé par les graphismes - sympathique.
GyzmoCA
Fable sur les grandes phases d'exploration, ce film d'animation se démarque par son dessin grossier qui lui donne au final un charme et sa philosophie sur les grandes avancées de notre monde. Il n'est clairement pas dans les productions standardisées américaines mais cherche son public dans le monde adulte (même si des enfants peuvent le voir sans problème). Original.
Une très belle aventure, très agréable à vivre. L'animation est particulière, à la fois sommaire et malgré tout flamboyante. Une petite perle de l'animation française à connaître.
Ce dessin animé retrace l'histoire d'une jeune fille russe qui part à la recherche de son grand-père parti à la conquête du pôle Nord au XIX ème siècle. Voici donc la trame de cet excellent film d'animation en aplats de couleur d'une beauté fascinante où les décors ont autant d'importance que les personnages eux-même.
Le personnage de Sacha est d'ailleurs emprunt de modernité. En effet même si le scénario se déroule au XIXème siècle, le cheminement montre une toute jeune fille qui va tout faire pour se faire accepter de la gente masculine pour retrouver son grand-père, et apprendre la dure vie de la classe moyenne russe.
Cette histoire à consonance contemporaine dans une Russie du XIXème permet aux enfants et aux adultes de s'identifier à Sacha avec aisance. Et puis qui n'a pas rêver de partir à l'aventure ?
Tout ceci le scénario, les images en aplats de couleur, le son permet au spectateur de se projeter, et de passer un merveilleux moment de cinéma.
Le personnage de Sacha est d'ailleurs emprunt de modernité. En effet même si le scénario se déroule au XIXème siècle, le cheminement montre une toute jeune fille qui va tout faire pour se faire accepter de la gente masculine pour retrouver son grand-père, et apprendre la dure vie de la classe moyenne russe.
Cette histoire à consonance contemporaine dans une Russie du XIXème permet aux enfants et aux adultes de s'identifier à Sacha avec aisance. Et puis qui n'a pas rêver de partir à l'aventure ?
Tout ceci le scénario, les images en aplats de couleur, le son permet au spectateur de se projeter, et de passer un merveilleux moment de cinéma.
Ti Nou
En recherchant le navire perdu de son père, Sacha va partir pour un long et complexe voyage entourée de marins au milieu desquels elle devra faire sa place. Une quête initiatique aux décors soignés qui rappelle Jules Verne.
Découvrir "Tout en haut du monde" est éblouissant, un renouveau pour l'animation. Même si les Disney, Pixar, ou autres studios spécialisés dans l'animation, l'honnêteté oblige à admettre que ces films souffrent du même confort esthétique, quand ce n'est pas un gimmick de scénario.
Le premier film de Rémy Chayé propose un visuel allant droit à l'essentiel, qui change les perspectives et perturbe les repères : ainsi, au lieu de délimiter les décors et les personnages, il opte pour des jeux d'aplats et des couleurs douces, évoquant subtilement l'immensité ininterrompue des banquises.
Jules Verne est la principale source d'inspiration pour le scénario. Au-delà, le film est extrêmement bien écrit et très précis. Mature sans être violent, réaliste en restant rêveur, pas d'humour cartoonesque insipide, le film de Chayé a un caractère, une personnalité. Et il s'y tient tout du long, tournant alors le dos aux comics et autres gags enfantins.
Autre saveur qui attire le spectateur : l'animation. Ce n'est pas seulement magnifique, c'est ce qui a été fait de plus beau dans le genre durant ces dernières années.
Une merveille.
Le premier film de Rémy Chayé propose un visuel allant droit à l'essentiel, qui change les perspectives et perturbe les repères : ainsi, au lieu de délimiter les décors et les personnages, il opte pour des jeux d'aplats et des couleurs douces, évoquant subtilement l'immensité ininterrompue des banquises.
Jules Verne est la principale source d'inspiration pour le scénario. Au-delà, le film est extrêmement bien écrit et très précis. Mature sans être violent, réaliste en restant rêveur, pas d'humour cartoonesque insipide, le film de Chayé a un caractère, une personnalité. Et il s'y tient tout du long, tournant alors le dos aux comics et autres gags enfantins.
Autre saveur qui attire le spectateur : l'animation. Ce n'est pas seulement magnifique, c'est ce qui a été fait de plus beau dans le genre durant ces dernières années.
Une merveille.
excellent, une aventure qui pourrait tout à fait être porté en film live :)
j'enlève une demie étoile car l'animation aurait pu être meilleure sur certaines scènes :/
j'enlève une demie étoile car l'animation aurait pu être meilleure sur certaines scènes :/
Quel beau film! Un vrai bonheur que de découvrir un aussi beau film d'animation. Cela commence par un style graphique fort et parfaitement maitrisé, du début à la fin. Les dessins sont superbes, les couleurs et la lumière encore plus. Ensuite, on accompagne Sacha à la recherche de son grand-père avec toutes les émotions possibles du début à la fin. Les personnages sont forts et bien plus complexes que dans la plupart des films d'animations. Un film du niveau des Miyazaki pour la sensibilité et la qualité visuelle et de l'histoire. A voir!
Tout en haut du monde est un excellent film d'animation français. Cela fait plaisir de voir qu'il est très largement à la hauteur des animations Pixar, Walt Disney ou du Studio Ghibli. Non seulement les dessins sont de très bonne qualité mais il s'en dégage également une sensibilité et une poésie onirique.
Une franche réussite pour moult raisons : scénario très original (voit-on souvent des oeuvres de fiction se dérouler entre la St-Pétersbourg des Tsars et la Mer de Barents?). Le dessin est incroyable : il parait très simpliste de prime abord, voire fauché, or il est absolument splendide, aussi bien dans les expressions des personnages que dans le rendu neige/glace. Un peu de poésie onirique mais point trop, et tant mieux (seul point me gavant souvent dans les productions françaises). Du rythme. Des personnages intéressants, sans abuser de "psychosociologisme" lourdingue, là aussi très bien vu. Bref, sans vouloir filer une métaphore facile, je dirais que ce dessin animé est très rafraîchissant... Mon dieu, encore une occasion de regretter que les films français d'animation aient un budget promotionnel ridicule par rapport aux mastodontes américains, bien moins originaux et poétiques la plupart du temps... Cette perle n'a fait "que" 200 000 entrées en salle... ce n'est pas déshonorant, mais très décevant compte tenu de sa qualité.
En 1882, Sacha, jeune fille de l’aristocratie de Saint-Pétersbourg, décide de partir à la recherche de son grand-père Oloukine, dont on n’a plus de nouvelles et qui comptait rejoindre, en bateau (le Davaï construit pour naviguer dans la banquise), le pôle Nord, non pas par la Nouvelle-Zemble mais par le Svalbard. Une vraie réussite avec un scénario, des personnages réalistes [les difficultés que rencontre Sacha font penser à celles de Harvey Cheyne, personnage principal du roman « Capitaines courageux » (1897) de Rudyard Kipling)], des péripéties sans mièvreries. Sans oublier le côté pédagogique puisque cela se passe quelques années avant la dérive du navire norvégien Fram de Fridtjof Nansen en 1893 et qui resta, pendant 3 hivers, prisonnier de la banquise. Le pôle ne sera conquis qu’en 1908 par l’américain Peary. Le prix du public décerné au festival du film d’animation d’Annecy en 2015 est amplement mérité.
Animation très belle des couleurs sublimes et une histoire de revanche sur le déterminisme historique d'une famille épuisée par la réalité sèche d'un pouvoir sans imagination.
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