AlloCiné
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Votre avis sur Tout en haut du monde ?
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Un film d'une extrême sensibilité que j'ai eu l'occasion de voir au festival d'Annecy 2015. On veut voir plus de films comme ça, qui ne prennent pas nos gosses comme des consommateurs débiles comme beaucoup de ces gros blockbusters américain ou sous américain.
J'espère qu'il y en aura d'autres comme ça à l'avenir.
J'espère qu'il y en aura d'autres comme ça à l'avenir.
"Tout en haut du monde" est un film magnifique, sur la "force" de caractère d'une jeune fille qui rencontre une force de la nature, la Banquise.
Un film sur le dépassement de soi, sur l'enrichissement par l'Autre.
Les aplats de couleur de Rémi Chayé sont d'une beauté sans fin, nous transportant vraiment dans l'émotion du "Grand Nord".
C'est un film qui donne du SOUFFLE, qui donne envie d'aller plus loin!!!
Un film sur le dépassement de soi, sur l'enrichissement par l'Autre.
Les aplats de couleur de Rémi Chayé sont d'une beauté sans fin, nous transportant vraiment dans l'émotion du "Grand Nord".
C'est un film qui donne du SOUFFLE, qui donne envie d'aller plus loin!!!
Pfiou, que c'est réussi ce Tout en haut du monde! Images d'une beauté incroyable, les lumières, les couleurs, les contrastes, un vrai bonheur pour la rétine. L'histoire est pure, touchante, et Sacha nous embarque dans une aventure qui a du souffle. Bande son top. Du grand film d'animation, et qui plus est Made in France. Parents, sur ce coup-là, on a un sacré bol de vouloir faire plaisir à nos enfants!
Superbe film d'animation vu en avant-première en cloture du festival toiles des mômes à Lyon. Les images sont grandioses, la musique accompagne particulièrement bien ce chef d'oeuvre. J'étais accompagnée par deux enfants : 5 et 6 ans... Les deux ont beaucoup aimé, même si il a fallu une explication plus poussée sur le chemin du retour. Les larmes aux yeux, nous avons été nombreux à applaudir en fin de séance. Merci pour ce beau moment.
Quel beau film! Un vrai bonheur que de découvrir un aussi beau film d'animation. Cela commence par un style graphique fort et parfaitement maitrisé, du début à la fin. Les dessins sont superbes, les couleurs et la lumière encore plus. Ensuite, on accompagne Sacha à la recherche de son grand-père avec toutes les émotions possibles du début à la fin. Les personnages sont forts et bien plus complexes que dans la plupart des films d'animations. Un film du niveau des Miyazaki pour la sensibilité et la qualité visuelle et de l'histoire. A voir!
Scénario mature et romanesque, graphismes minimalistes et maitrisés, "Tout en haut du monde" est un grand film d'animation. Quelle honte qu'il soit si peu diffusé!!!
Bon et bien ce dessin animé ne m’a pas emballé. Si la mise en scène est bonne par contre le style de graphisme est sans âme au-delà même de son dépouillement. Qui plus est on se croirait dans une vieille série japonaise pour la TV avec ses plans fixes et vides et ses personnages secondaires inanimés. Dire que l’on a critiqué l’animation japonaise pour ça !
Ensuite l’histoire, bien qu’elle se suive sans déplaisir, est assez prévisible, caricaturale aussi, avec ces quelques moments de bravoure dédiées à notre héroïne, comme cette misérable tempête sur le ‘Norge’. Tout ce qui pourrait nous faire entrer dans le réalisme de l’histoire est évincé au profit d’une historiette sans profondeur finalement. Et la fin – à partir du moment où leur navire est écrasé par le glacier - est carrément bâclée, je ne vais rien spoiler mais pour ceux qui réfléchissent un tant soit peu au « pourquoi du comment » dans de telles situations extrêmes, cela leur paraîtra risible à coup sûr. Bon okay, c’est un dessin animé, mais on est quand même bien loin de l’introspection dans bien productions nippones cinématographiques puisqu’on en parlait. Pour couronner le tout, la voix française de Sacha aux tonalités masculines est totalement insipide, ce qui ne rend guère le personnage - déjà plombé par les graphismes - sympathique.
Ensuite l’histoire, bien qu’elle se suive sans déplaisir, est assez prévisible, caricaturale aussi, avec ces quelques moments de bravoure dédiées à notre héroïne, comme cette misérable tempête sur le ‘Norge’. Tout ce qui pourrait nous faire entrer dans le réalisme de l’histoire est évincé au profit d’une historiette sans profondeur finalement. Et la fin – à partir du moment où leur navire est écrasé par le glacier - est carrément bâclée, je ne vais rien spoiler mais pour ceux qui réfléchissent un tant soit peu au « pourquoi du comment » dans de telles situations extrêmes, cela leur paraîtra risible à coup sûr. Bon okay, c’est un dessin animé, mais on est quand même bien loin de l’introspection dans bien productions nippones cinématographiques puisqu’on en parlait. Pour couronner le tout, la voix française de Sacha aux tonalités masculines est totalement insipide, ce qui ne rend guère le personnage - déjà plombé par les graphismes - sympathique.
Un somptueux et captivant récit animé d'aventures, servi par un esthétisme épuré et sublime, made in France !
Récompensé par le prix du public au festival d'Annecy, "Tout en haut du monde" est un récit d'aventure palpitant, quête initiatique d'une jeune fille à la recherche du navire de son grand-père au Pôle Nord. L'histoire commence à Saint-Pétersbourg en 1882. Sacha, ayant toujours admiré son grand-père parti à bord du Davaï pour planter le drapeau russe tout en haut du monde, décide de quitter le domicile familial pour se mettre en quête de ce navire pris dans les glaces. Son grand-père est peut-être mort mais le Davaï est la seule chose qui lui permettra de redorer le nom de sa famille. La voilà donc partie la Sacha, du haut de ses 15 ans pour affronter le monde. Trouvant le capitaine d'un navire qu'elle impressionne par la force de son caractère et qu'elle motive par la récompense offerte par le tsar à quiconque retrouvera le Davaï, elle ne tarde pas à embarquer à son tour pour le Pôle Nord, affrontant le froid, la glace imprévisible et un équipage visiblement peu ravi de l'avoir à bord. Ce qui frappe avant tout dans "Tout en haut du monde", c'est sa simplicité. La simplicité du récit et celle de ses dessins. Pas d’esbroufe dans le style de l'animation, tout est fait avec une simplicité apparente laissant entrevoir un style concis, pur et superbe. On se laisse facilement emporter par l'aventure et ce d'autant plus que Sacha est une héroïne attachante et qu'il règne sur "Tout en haut du monde" un souffle que Jules Vernes ou Jack London n'auraient pas renié. Imprévisible, n'hésitant pas à se montrer adulte quand il aborde le thème de la survie dans un milieu hostile, le film ravive un certain souffle de l'aventure que l'on croyait presque perdu et qui fait décidément plaisir à voir.
Cinememories
L’exploration polaire a longtemps été un défi pour les plus intrépides, n’hésitant pas à confronter les conditions climatiques extrêmes de la mer et des glaciers simplement pour atteindre le sommet géographique du monde. Pour son premier long-métrage, Rémi Chayé s’impose donc un grand défi à portée de sa brosse numérique, où les traits et autres détails de contours sont délaissés, afin de libérer les aplats de couleurs. Son identité visuelle rend la contemplation des grands espaces plus intenses et permet de resserrer notre attention sur les émotions des personnages dans les autres instants. Pourtant, rien n’est figé dans cette animation, qui mute en permanence, de même que ces nuances de couleurs, qui donnent un bon coup d’air frais à notre visionnage.
Dans la lignée des plus grandes odyssées de Jules Verne (Les Aventures du capitaine Hatteras, Michel Strogoff, Vingt Mille Lieues sous les Mers), ou encore d’un soupçon d’Howard Phillips Lovecraft (Les Montagnes Hallucinées), nous faisons la rencontre de Sacha, petite-fille d’Oloukine, explorateur disparu dans sa conquête du Pôle Nord. Convaincue de pouvoir retrouver son brise-glace échoué, la jeune aristocrate russe va mettre la main à la pâte, en sacrifiant tout le confort de son palace luxueux, contre un voyage extraordinaire. Pas question de se laisser faire, son caractère témoigne de sa conviction et de son courage, évidemment mal vu par des hauts rangs d’une cour royale, très à cheval sur ses principes. En renversant le rapport de force qui l’oppose à son peuple, Sacha va donc à la rencontre de celui-ci, qui ne lui fera pas de cadeau.
Une aventurière est née, une carte à la main et le cœur plein d’espoirs. Des rencontres inattendues et la bienveillance de certains vont la pousser à assumer son émancipation et son indépendance. Tout cela se lit sur les visages, tantôt fatigués, tantôt enjoués. Si le rythme peut nous laisser refroidir sur la dernière ligne droite, il faut garder à l’esprit cette âme que possède l’adolescente, qui s’autorise enfin à exister et à gagner la reconnaissance des autres. La musique de Jonathan Morali pousse ainsi les grandes voiles du navire qui l’emmènera vers les réponses qu’elle attend, entre le doute et la vérité.
« Tout en haut du monde », c’est bien là que l’héroïne se tient, rappelant ainsi le poids de son bagage culturel et de sa détermination, constituant le porte-étendard qui peut en inspirer d’autres. Sacha file au sauvetage de ses racines et loin des profits, qui dictent les personnages masculins qui l’entourent. Tout le monde finit par apprendre de ses erreurs, la leçon est élégante, notamment dans un exercice de style qui peut encore multiplier les portraits de personnages aussi jeunes, habiles et sincères. De cette manière, Chayé en vient à se convaincre que finalement l’Homme est capable de prendre la mer à ses dépens. Et il le fait en nous dévoilant une fable saisissante.
Dans la lignée des plus grandes odyssées de Jules Verne (Les Aventures du capitaine Hatteras, Michel Strogoff, Vingt Mille Lieues sous les Mers), ou encore d’un soupçon d’Howard Phillips Lovecraft (Les Montagnes Hallucinées), nous faisons la rencontre de Sacha, petite-fille d’Oloukine, explorateur disparu dans sa conquête du Pôle Nord. Convaincue de pouvoir retrouver son brise-glace échoué, la jeune aristocrate russe va mettre la main à la pâte, en sacrifiant tout le confort de son palace luxueux, contre un voyage extraordinaire. Pas question de se laisser faire, son caractère témoigne de sa conviction et de son courage, évidemment mal vu par des hauts rangs d’une cour royale, très à cheval sur ses principes. En renversant le rapport de force qui l’oppose à son peuple, Sacha va donc à la rencontre de celui-ci, qui ne lui fera pas de cadeau.
Une aventurière est née, une carte à la main et le cœur plein d’espoirs. Des rencontres inattendues et la bienveillance de certains vont la pousser à assumer son émancipation et son indépendance. Tout cela se lit sur les visages, tantôt fatigués, tantôt enjoués. Si le rythme peut nous laisser refroidir sur la dernière ligne droite, il faut garder à l’esprit cette âme que possède l’adolescente, qui s’autorise enfin à exister et à gagner la reconnaissance des autres. La musique de Jonathan Morali pousse ainsi les grandes voiles du navire qui l’emmènera vers les réponses qu’elle attend, entre le doute et la vérité.
« Tout en haut du monde », c’est bien là que l’héroïne se tient, rappelant ainsi le poids de son bagage culturel et de sa détermination, constituant le porte-étendard qui peut en inspirer d’autres. Sacha file au sauvetage de ses racines et loin des profits, qui dictent les personnages masculins qui l’entourent. Tout le monde finit par apprendre de ses erreurs, la leçon est élégante, notamment dans un exercice de style qui peut encore multiplier les portraits de personnages aussi jeunes, habiles et sincères. De cette manière, Chayé en vient à se convaincre que finalement l’Homme est capable de prendre la mer à ses dépens. Et il le fait en nous dévoilant une fable saisissante.
Récit d'aventure, quête initiatique, perception douce-amère de l'âge adulte, volonté farouche d'aller au bout de son but, "Tout en haut du monde" mixe plusieurs univers : celui de Jules Verne et de Jack London. Bien rythmé et sans temps mort, le scénario s'articule efficacement en deux périodes. Et un grand bravo au choix de l'univers graphique, pas évident au début avec tous ses aplats, mais qui se révèle magiquement évocateur du Pôle Nord. Et comme chez Miyazaki, la toute fin se déroule lors du générique de fin... À NE RATER SOUS AUCUN PRÉTEXTE !
Dans la Russie des Tsars, Sacha, une jeune fille de la haute aristocratie de Saint-Pétersbourg, décide de fuguer pour retrouver la trace de son grand-père disparu depuis deux ans en essayant de rallier le Pôle Nord. A travers cette aventure, Rémi Chayé (et oui c’est un film français) conduit Sacha dans une épopée initiatique durant laquelle elle va grandir, s’émanciper et s’affranchir du régime et de ses parents. Tout cela sur fond romanesque aux accents de Jules Verne et de Jack London. L’histoire est simple voire bien trop light à mon goût même pour le public auquel il s’adresse, les enfants de 10 ans. C’est le choix du réalisateur de faire un film lent et contemplatif ; de fait, le dessin est sobre, naïf et épuré. Pas de fanfreluche (ni boutons, ni lacets, un minimum de détail) et surtout très peu d’animation, le tout est très statique ; idem, je reste sur ma faim. Heureusement que l’histoire est touchante et intelligente et que le dessin est atypique et magnifique ; des aplats de couleurs aux contours tranchés très inhabituels et esthétiquement époustouflants. Bon film familial de confinement.
tout-un-cinema.blgspot.com
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Une très belle aventure, très agréable à vivre. L'animation est particulière, à la fois sommaire et malgré tout flamboyante. Une petite perle de l'animation française à connaître.
Un très bon film d'animation sur un navigateur explorateur voyageur disparu au Pôle Nord. Une jeune femme qui rêve de voyage et d'exploration.
Dessin animé très original ! Très différent de ce que l'on a pour habitude de voir et franchement c'est super plaisant ! Le mélange aventure/émotion fonctionne à merveille et moi, j'ai beaucoup aimé valser entre mer & glace en compagnie de Sacha ! Le seul petit bémol : le jeu & la voix catastrophiques de Melle Théret qui m'a un peu gâché le film ! M'enfin !
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