Avis sur Little witches

Little Witches est un film qui s’est fait manger par la critique en son temps. C’est typiquement le pseudo-métrage d’épouvante pour ado, mais je dois bien avouer que le résultat ne m’a pas du tout convaincu.
Le métrage est vraiment très quelconque dans pratiquement tous les domaines. L’histoire est vraiment vaine, pleine de longueur, avec presque pas une once d’horreur, et pour tout dire n’importe quel épisode de Buffy contre les Vampires est supérieur à ce produit mou, qui ne se repose pratiquement que sur une chose : la plastique de ses actrices. Ah ça, vous allez les voir les jeunes nymphettes à poil. Et sous toutes les coutures encore. Spécialement Sheeri Rappaport. On ne peut pas dire qu’elles n’aient rien à proposer de ce côté-là, et peut-être que parfois c’est justifié, par exemple lors de la séquence sabbat. Mais honnêtement, on aurait préféré plus de sang, et tout simplement une intrigue moins adolescente !
La forme est très quelconque. Quelques éclairages à la bougie, une créature qui fait 3 minutes d’apparition grand max, des actrices à poil ou en tenue d’étudiante plus que sensuelle, voilà à peu près ce que l’on peut retenir de l’esthétique de ce Little Witches qui n’a rien de vraiment mémorable. On pourrait presque penser à un David DeCoteau version féminine, avec des filles qui remplacent les mecs à poil. Ce n’est pas laid en soi, mais sans idée originale, et sans grande maitrise.
Le casting aligne donc les filles sexy. Je n’ai presque retenu que cela de Little Witches, donc autant dire qu’elles sont essentiellement là pour leur physique. Sensuelles, mignonnes, elles se crêpent le chignon et n’hésitent pas parfois à aller plus loin, mais au bout du compte leurs personnages manquent de personnalités, de relief, et si le film s’entoure de seconds rôles un peu plus ancrés dans le genre fantastique (Zelda Rubinstein, Jack Nance), ces derniers n’apparaissent quasiment pas. Je me demande même ce que Rubinstein fait ici tellement elle est inutilisée, apparaissant dans une poignée de scènes pour disparaitre aussi vite qu’elle est arrivée.
Honnêtement, on est ici dans un film d’exploitation pur jus, qui cherche à faire du pognon dans les bacs. On imagine que pour 1 euro, un gogo pourrait facilement se faire avoir avec un résumé mêlant magie noire, nymphette, créature des enfers… et des photos qui ne manqueront pas de mettre en avant le physique avantageux des interprètes. Après, sans être infâme, c’est tout à fait quelconque et oubliable. 1.5