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Un visiteur
2,5
Publiée le 19 mai 2007
Un bon anime qui a les atouts et les défauts typiques du genre: design furieusement réussi, musique envoutante et absence de manichéisme à l'occidental d'un coté; rigidité de l'animation, visages simplistes et scènes intimistes soporifiques de l'autre. On a beau partir plein de bonne volonté, l'émotion a du mal a percer.
Un film très sobre et troublant, les subtilités ne surgissent pas à première vue. Je n'arrive pas a accrocher à l'esthétique et à l'univers, malgré tout le bien que j'ai entendu de cet animé.
Jin-Roh est une oeuvre incontournable de la japanimation au coté des long métrages de Mamoru Oshii ou Satoshi Kon que vous devez absolument au moins voir une fois dans votre vie si vous aimez le genre. Une véritable prouesse artistique de reconstitution des années 50 magnifique et particulièrement soigné dans son animation qui n’a pas pris une ride et mérite franchement d’être découvert. Reste une intrigue complexe qui pourrait décevoir au premier visionnage mais qui ne doit pas vous empêcher de voir ce long métrage. [lire la critique complète sur le site]
tres deçu par ce film , meme si ca part bien c'est trop mou , je n'ai pas reussi a me plonger dans cet univers,dans le style animation japonaise un peu noire j'ai largement preferé le tombeau des lucioles
Impressionnant sommet de l'anime des années 90, "Jin-Roh" travaille une intrigue complexe et des personnages ambigüs, comme les mangas savent si bien les construire, avec un refus du spectaculaire d'autant plus étonnant que les images sont d'une beauté sidérante : on avait rarement vu à l'époque un film d'animation japonais miser à ce point sur les mouvements imperceptibles (curieusement, dans le cas de "Jin-Roh", la fixité des personnages résultant d'une technologie encore assez simple, et sans doute de budgets réduits, joue en faveur du film !) et surtout sur de magnifiques interludes méditatifs ! Le scénario de Mamoru Oshii fait légèrement écho à celui de son "Ghost In the Shell", avec sa fascination "machiniste" et "techno-fasciste" un peu gênante, sans parler de l'inutile obscurité de ces luttes entre groupuscules concurrents, au sein du pouvoir comme de l'opposition dans un Japon dystopique. Mais c'est la grand talent de Hiroyuki Okiura qui crée ici une œuvre profondément poétique et émouvante, dépassant le symbolisme un peu facile du conte du "Petit Chaperon Rouge", et réussissant un mélange étonnant de splendeur suspendue, de mélodrame déchirant et de violence brutale.
Une oeuvre crépusculaire au point de vue désespéré et violent. L'histoire complexe arrive à rendre limpide un scénario ultra-complexe, dû à une ambiance travaillée et riche en informations. Graphiquement, l'aspect surprend à tous les étages et malgré quelques longueurs et de passages surfaits, le final resplendit de toute sa force. La musique est définitivement le point fort du film.
Il n’y décidemment que les animations japonaises qui soient capables de traiter avec autant de profondeur la psychologie de leurs personnages. L’univers uchronique que Hiroyuki Okiura nous dépeint à travers ses beaux dessins, réputés pour être faits entièrement à la main, est un monde sombre où va se tisser une intrigue très complexe de contre-espionnage sur fond de vague de terrorisme. Mais la véritable beauté du film vient du traitement de la noirceur de l’esprit de son personnage principal passant par des scènes introspectives cauchemardesques et une splendide métaphore du conte du Petit Chaperon Rouge ainsi que le lien passionnel qui va naitre entre ce militaire tiraillé par ses souvenirs et cette jeune inconnu. Très poétique et très brutal à la fois, Jin-Roh est une petite perle de la japanimation qui, autant grâce à ses graphismes léchés qu’à la pâte de Mamoru Oshii qui en signe le scénario retors, mérite amplement sa place dans le panthéon du genre.
Sorti en 1999, ce film d’animation nippon imagine un Japon d’après 1945 évoluant sous le joug d’un régime militaire autoritaire qui a mis en place une unité de maintien de l’ordre spéciale, appelée Panzer. Lors d’une mission menée par celle-ci, le soldat Kazuki Fuse ne parvient pas à abattre une jeune fille membre d’un mouvement rebelle sur le point de déclencher une bombe, ce qui lui vaudra de sérieuses remontrances de sa hiérarchie, mais aussi le début pour lui d’un long questionnement sur sa place et son rôle au sein de cette unité. En suivra une intrigue complexe et labyrinthique, où les faux semblants vont se multiplier. Fascinant et oppressant, en particulier avec ces figures de soldats d’élite à la combinaison impressionnante et aux yeux rouges, Jin-Roh nous plonge au cœur d’un univers dystopique sombre et passionnant.
Oui, c'est vrai que le film n'est pas sans quelques longueurs parfois bien regrettables. Oui, c'est vrai que l'on ne comprend pas toujours bien une intrigue complexe à souhait... Mais qu'importe. Aussi somptueux dans la forme que dans son fond (cela serait-il finalement possible?), ce "Jin-Roh" s'avère être une claque cinématographique comme l'on a avouons-le assez peu l'occasion d'assister. Sombre, désespéré et magnifié par des personnages dont le destin tragique réussit à nous bouleverser à plusieurs reprises, le résultat final s'avére en définitif la plus belle éloge qui soit au cinéma d'animation japonais. Imparfait donc, mais d'une profondeur et d'une beauté à en couper le souffle : un bijou.
Nous devons bien avouer que dans le genre films d'animations asiatiques, "Jin Roh, la brigade des loups" change en pas mal de points par rapports à ses petits copains. Déjà, le dessin est ultra-réaliste et sombre, se qui permet de le comparer à la réalité de nos jours. Le scénario est à la fois futuriste mais semble se dérouler dans le passé, c'est assez difficile à cerner. Les rebondissements sont au rendez-vous et on fini parfois par ne plus si retrouver. Tout au long du film, nous avons le droit à une comparaison avec "Le Petit Chaperon Rouge", une façon moderne de le représenter même si je n'ai pas été particulièrement convaincu. La bande son est scotchante et la bande originale à proprement parler est plutôt bonne. Il est vrai que je m'attendais à un peu mieux de la part d'une œuvre dont pas mal d'amateurs parlent, après chacun ses gouts même si je pense qu'il manque un petit quelque chose pour que cela devienne un coup de cœur comme cela l'a été précédemment pour moi avec "Akira" et "Princesse Mononoké". Cela étant dit, il est vrai que ce ne sont pas les mêmes genres mais on pourrait les comparer plutôt aisément. Les scènes de tirs et de "rêve-réalité" sont très réussis. En bref, un avis plutôt mitigé, j'ai passé un bon moment mais j'aurai pu en passer un meilleur. 13/20.
cru, cruel, sanglant, froid, poétique, émouvant . La poésie d'un conte pour enfants superposé a l'horreur d'un monde fasciste! une histoire d'amour impossible, des loups, des guns fight bien badasses : une tragédie magistrale, un pur chef d'oeuvre de l'animation!
Jin-roh est une uchronie, c'est-à-dire un film refaisant l'Histoire : une sorte de film d'anticipation-rétrospective, en somme. C'est surtout le mythe du Petit Chaperon Rouge [la référence est appuyée] s'invitant dans un Japon d'après-guerre en proie à la crise sociale, entre chaos urbain et spectre totalitaire. Parabole de l'asservissement de l'Homme par ses tentations fascistes, le film évoque la redécouverte de ses émotions d'un membre d'une unité armée, suite à une besogne qu'il n'a pas accomplie. Le conte invoque ainsi les sentiments du loup, son humanité refoulée, au milieu d'un univers austère contrôlé par ses camarades Panzers, les machines à tuer.
Ce décalage, comme celui du traitement très réaliste de faits pourtant fictifs [et de surcroît dans un film d'animation], nourrit toute la poésie de cet anime particulièrement adulte et cérébral à l'excès. Le trait est néanmoins pessimiste, jusque dans l'évocation du combat pour la liberté : la reconnaissance de son être au-delà d'un statut civique assujettissant est une problématique résolue avec un désenchantement certain. (...)
Un chef d'oeuvre de l'animation japonaise, un film exceptionnel qui combine à la fois une histoire d'une rare intelligence et un visuel magnifique, particulièrement soigné. Un film d'animation passionnant, poétique, qui met en lumière les contradictions humaines et ce côté sombre qui réside en chacun de nous.