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    The Homesman
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    436 critiques spectateurs

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    bouddha5962
    bouddha5962

    57 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Tommy Lee Jones nous offre un film exceptionnel. Lui et Hilary Swank sont très touchants dans leur différence !
     Kurosawa
    Kurosawa

    536 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Mary Bee Cuddy et Georges Briggs sont deux personnages solitaires, et vont devoir conduire trois femmes folles dans l'Iowa. Tommy Lee Jones reprend donc le thème du voyage, mais parvient à le ménager en péripéties (celles-ci sont d'ailleurs toutes formidables, avec un mélange étonnant de tragique et de burlesque) et à en faire une sorte d'épreuve interminable, avec ce sublime travail sur les ellipses, où les personnages vont véritablement se découvrir. Un film étonnant, qui prend sans cesse le spectateur à contre-pied, que ce soit dans l'évolution de la relation entre Cuddy et Briggs, ou dans la façon dont le récit est mené. Le fait notamment de mettre une demi-heure à présenter ces femmes folles et le personnage d' Hilary Swank, ou encore de mettre en scène des péripéties très brèves et qui seront sans suite est très surprenant. Cela atteste de la liberté d'un film qui parvient à être à la fois violent, avec des images particulièrement dures, drôle et émouvant, avec le regard d'un metteur en scène sur ses personnages qui change en même temps que celui du spectateur. Un western audacieux qui mériterait amplement un prix à Cannes.
    fandecaoch
    fandecaoch

    988 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    The Homesman : Un western dramatique authentique et original pour son scénario qui sort des sentiers battues. Vraiment, on a pu affaire aux hors la loi, aux westerns avec de l’action et des gunfights. La, l’histoire est plus intimiste tout en rendant hommage aux westerns (avec les décors…). Donc ici, on a le droit à une femme qui doit traverser une bonne partie du pays pour accompagnées 3 femmes folles dans l’est du pays. Donc, le voyage va être très dangereux et dur physiquement et psychologiquement. Car, s’occuper de ces pauvres femmes… il y a quoi a devenir fou soit même. Mais sur le chemin, elle va rencontrer un homme (Tommy Lee Jones) qui va l’accompagné malgré ces mauvaises manière. Donc voila, deux personnages très attachants avec un coté psychologique bien fouillé. Et puis, malgré le rythme assez stable du film, il en reste pas moi captivant et sans lassitude. Car, on est tellement absorbé par les personnages et l’ambiance. Qui est d’ailleurs fortement maitrisée par Tommy Lee Jones qui s’offre le rôle de réalisateur. Et il faut avouer qui a du talent : c’est sobre, bien filmé, il y a de la personnalité et un bon jeu de caméra : du bon boulot. Tout comme son jeu d’acteur qui est toujours aussi impeccable. Et il forme un bon duo avec Hilary Swank (Million Dollard Baby) qui est juste incroyable et bluffant dans ce film : remarquable. Donc voila, un bijou de genre western qui se fait trop rare de nos jours car des films comme ça, j’en veux tous les jours.
    Critik D
    Critik D

    145 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2014
    C'est une sacrée histoire que nous conte Tommy Lee Jones dans ce film. Loin de connaître l'histoire de la conquête de l'Ouest américain (en dehors des nombreux western loin de nous proposer une trame historique) j'en ai découvert une facette que même Charles Ingalls ne nous avait pas encore conter. La condition des femmes ayant quitté le confort des grandes villes pour se marier avec un pionnier riche de ses terres. Mais la rudesse de ses contrées ne leur sont pas toutes favorables et heureusement elles sont humaines. Juste avant de voir le film j'avais vu une interview de Tommy Lee Jones dans le magazine "Première" où ce dernier s'indignait une nouvelle fois qu'on qualifie son film de western et que personne ne fasse le parallèle entre les femmes de l'époque et les femmes d'aujourd'hui. Et il a raison, rien n'a changé. Nous avons certes un meilleur confort mais ce n'est rien face à la folie, au désir et à la représentation des hommes. Ce film nous démontre très bien cet aspect, il est certes difficile à saisir et je pense avoir louper certaines mais même la femme la plus indépendante peut être détruite par les hommes (ou du moins par leur absence et leur "franchise"). J'ai vraiment beaucoup aimé ce film que sa soit par sa réalisation qui nous offre des plans magnifiques sur les étendues de l'ouest, sur la justesse des acteurs que par son histoire, prenante, envoûtante et émouvante que par son casting. Tommy Lee Jones et Hilary Swank qu'on ne présente plus, tout deux on fait leur preuve et nous confirme une fois de plus qu'ils n'ont rien à prouver à part peut être qu'il nous offre un duo exceptionnel (je passe sur le doublage de Tommy, qui a changé de voix et qui ne lui va absolument pas). Mais je suis tout aussi, voir autant impressionnée par le jeu de Grace Gummer, Miranda Otto et Sonja Richter. Elles sont exceptionnelles, se vide tout en étant si présentes, cette beauté presque maléfique dans les gestes. On dit toujours que ce genre de rôles sont sûrement les meilleurs prestations c'est le cas ici. En revanche pitié, c'est tout de même un film qui traite de maltraitance, de viol, d'infanticide, de déchéance, de cruauté et de la rudesse de cette période. Ce n'est pas adapté aux enfants, j'en ai croisé deux dans la salle entre huit et dix ans, à croire que les parents sont devenu totalement inconscient ou qu'ils ne se renseignent pas à minima pour protéger leur progéniture. En tout cas pour moi c'est un chef d’œuvre, tout est parfait et magnifique. Surement le film à voir en cette période.
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2014
    2 h02 mn ,c'est long ,très long pour ce film ennuyeux et plutôt déprimant habité par des personnages caricaturaux et un scénario incohérent . si ,comme moi , vous avez vu à la suite deux jours , une nuit ( bon film mais sombre ) et the homesman , un bon conseil ,allez voir ou revoir qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ? pour vous remonter le moral !!!
    malioth
    malioth

    39 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Si certaines scènes peuvent être très drôles, le moins qu'on puisse dire c'est que le film est sombre...
    Zéro concession... Ou si peu... La conquête de l'Ouest n'était pas vraiment celle de John Wayne avec des saloons pleins à craquer... Des Tuniques bleues bien bleues... Des cowboys fières et courageux... Merveilleusement "Hollywwodien"...
    Non c'était aussi celle de "The Homesman"... Des hommes lâches... Des femmes abandonnées... Qui comme on peut le découvrir dans ce film ne pouvaient quasiment plus compter que sur elles mêmes... Avant de tomber parfois dans la folie...
    Etonnante histoire que celle ci... Dure... Très dure...
    Un très très grand moment de cinéma si vous avez le cœur solide...
    eocen
    eocen

    5 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2014
    Magnifique. Tant sur le jeu d'acteur, la réal, le montage et le décor, c'est vraiment un film digne du 7e art.
    Beaucoup de scènes dures, mais ça passe.
    Craoux
    Craoux

    20 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Bien déçu par Tommy sur ce coup là ! ... C'est long, long, long .. et, en plus, lent.
    Bon, on conçoit que la vie était rude en 1854 dans les territoires de l'ouest des futurs Etats Unis. On conçoit que c'était encore plus rude pour les femmes (partage et pénibilité du travail de la terre, nourrir les siens, concevoir-enfanter et élever ses enfants .... les nerfs pouvaient être mis à rude épreuve ... la folie pouvait gagner). Mais l'espérance en un avenir meilleur ... à construire à deux (fonder une famille).... était le moteur. Mais pourquoi alors avoir retenu cette vision allégorique (dialogues hyper ciselés .. étrange, on est en 1854) de la rudesse, de la rusticité de ces êtres incapables de laisser s'exprimer les élans du cœur ? ... ça ne m'a pas touché car j'y ai vu un exercice "très scénarisé" (on aurait pu s'épargner les scènes de délire des folles) et une proposition trop "intellectualisée" ! ... Sorry Tommy, je te préférais dans "Trois enterrements" en tant que réalisateur !
    Charles R
    Charles R

    49 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Pour un film surprenant, c'est un film surprenant. Tommy Lee Jones nous avait déjà étonnés avec son précédent film, "Trois enterrements". Ici il retrouve la veine du western crépusculaire traversé de considérations morales et philosophiques. L'histoire déjà - adaptée d'un roman à succès de Glendon Swarthout - est peu banale. Au milieu du XIXe siècle, une fermière du Nebraska est désignée pour convoyer jusqu'en Iowa trois femmes aliénées par les conditions de vie imposées par leurs maris. Chemin faisant, elle rencontre un vieil homme bourru qui s'apprête à connaître une mort horrible. Naturellement elle le sauve et poursuit son équipée en compagnie de celui qu'elle va apprendre à apprécier et qui va la tirer de mauvaises passes. Ce très bref résumé a de quoi étonner : le western et la folie, voilà qui ne fait pas bon ménage. Or tout le scénario repose sur une série de rebondissements le plus souvent imprévisibles. C'est ce qui fait que ce film, même s'il présente des lenteurs, ne peut jamais susciter l'ennui. Et puis Tommy Lee Jones se révèle un extraordinaire poète des grands espaces. Le film a été tourné au Nouveau-Mexique et en Géorgie. Aussi ce sont des paysages grandioses, admirablement filmés, qui nous sont donnés à voir. Les premiers plans sont du reste une mise en bouche tout à fait probante. Immenses étendues des plaines balayées par le vent ou la neige, forêts pleines de secrets et de révélations, couleurs mordorées d'un feu dans une clairière : on prend plaisir à voyager en compagnie des personnages. Et parlons-en précisément. Tommy Lee Jones est un acteur de génie : tout le monde le sait. Il a une "gueule" comme en requièrent les westerns les plus classiques. Bourru à souhait, il sait éveiller sur la fin une émotion chez le spectateur. A lui seul, le film vaut le déplacement. Mais la révélation demeure Hilary Swank qui interprète le rôle de la fermière. Difficile d'imaginer une actrice au jeu plus nuancé, à l'engagement plus marqué, à l'expressivité plus intelligente dans un rôle qui n'a rien d'évident. Et avouons notre émotion lorsque, à la fin du film, Tommy Lee Jones rencontre Meryl Streep. Certes la rencontre est de courte durée, mais comme elle est bien filmée, notre Meryl, et comme son regard illumine les séquences où elle apparaît. La complicité entre les deux monstres du cinéma fait plaisir à voir. Il n'y a pas à dire : "The homesman" est un film incontournable qui allie l'intelligence à la beauté des images, la perfection du jeu des acteurs à la profondeur des idées et des sentiments.
    vincenzobino
    vincenzobino

    100 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Le western,que beaucoup disent "mort", a encore quelques belles années devant lui si des réalisateurs (et acteurs) comme Tommy Lee Jones nous offrent de tels cadeaux. Je fais partie de ceux qui croient en la sauvegarde du genre et à la sortie, je suis extrêmement optimiste.

    Sa première réalisation, 3 enterrements, m'avait déjà scotché car sachant conter une histoire sans sortir de son sujet en gardant une simplicité absolue. Le premier plan m'a immédiatement transporté outre-Atlantique et durant tout le film, je me suis senti comme accompagnant de notre chevauchée.

    Les interprètes sont tous brillants, mention spéciale à Hilary Swank et surtout à la révélation Grace Gummer qui m'a scotché, musique magnifique (notamment les chants qui m'ont rappelé bon nombre de westerns des années 1950-1960) et nouvelle claque visuelle. Voilà ce que j'appelle un chef-d'œuvre, forcément à recommander.
    Fritz L
    Fritz L

    170 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2014
    Tommy Lee Jones, figure légendaire du 7ème Art comme acteur, nous avait déjà impressionné avec sa première réalisation en 2005 : “ Trois enterrements ”. Il récidive neuf ans après, avec “ The Homesman ”, qui se place d’ors er déjà comme l’un des meilleurs films de l’année. Cela tient principalement à la force et à l’originalité du sujet pour lequel Jones, Fitzgerald et Oliver ont fait un magnifique travail d’adaptation, aux acteurs (tous extraordinaires) et à une mise en scène aussi sobre que généreuse. Véritable antithèse de l’imagerie d’Epinal véhiculée depuis 40 par “ La petite maison dans la prairie ”, le film révèle la triste réalité de cette conquête de l’Ouest qui a poussé tant d’hommes et de femmes à la folie, la mort ou la souffrance. Les grands horizons hostiles, la précarité, la cupidité, voire la bestialité rivalisent avec l’espoir, la foi, le courage et la générosité. C’est à travers le prisme de George Briggs, homme sans foi ni loi (qui entamera ce parcours vers la rédemption), que le film relate cette partie de l’histoire des Etats-Unis, si évoquée, et pourtant encore méconnue du grand public. Tommy Lee Jones s’en donne à cœur joie pour notre plus grand bonheur et plaisir. Il nous offre des scènes mémorables, d’une justesse émotionnelle incroyable et d’une beauté brute, presque primaire. C’est l’état humain qui est ici exploré jusqu’aux tréfonds de sa noirceur et de manière antinomique de sa bonté la plus pure. Un paradoxe qu’entretient le réalisateur tout au long de son film tout aussi déroutant que formidablement poignant. Une grande leçon de cinéma !
    Seemleo
    Seemleo

    55 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Tommy Lee Jones doit débarquer directement des années 50. 1850. Il n'a pas son pareil pour insufler une atmosphère unique, qui est certainement très proche de la réalité de l'époque. La réalisation est soignée aux petits oignons, l'image magnifique, les acteurs extraordinairement justes, le scénario original et parfaitement construit. On comprend mieux l'esprit des pionniers, la vie impossible sans solidarité, le soutien de la religon, souvent seul réconfort structurant ou tourment omniprésent. Une configuration classique dans un western, mais qui transperce très justement dans ce film. Suberbe.
    Julien D
    Julien D

    1 145 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Seconde réalisation pour Tommy Lee Jones qui reste, neuf ans après Trois enterrements dans le domaine du western. De par sa facture académique dans ce genre ultra-balisé mais aussi son casting féminin, The homesman pourrait sembler être signé par Clint Eastwood puisque Hilary Swank et Meryl Streep ont été à la base du succès de, respectivement, Million dollar baby et Sur la route de Madison. Difficile d’y voir une coïncidence mais bien une tentative de suivre les pas de celui avec qui il a partagé l’affiche de Space cowboys. Si la mise en scène est très conventionnelle, c’est dans sa façon de traiter de la condition féminine dans l’Ouest sauvage que le scénario offre au film un souffle novateur. A côté du sempiternel personnage du cowboy bourru interprété par le réalisateur, l’opposition faite entre l’héroïne, une fille tenace que le célibat a endurcie, et les trois femmes ayant perdu la raison qu’elle doit escorter parvient en effet à interroger sur la place que pouvait avoir les compagnes des colons lors de leur conquête du Nouveau monde.
    traversay1
    traversay1

    3 247 abonnés 4 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Tommy Lee Jones n'entend pas révolutionner le monde du western avec The Homesman, d'une facture classique, dans cette traversée entre Nebraska et Iowa, un "Trail movie" qui malgré un rythme relativement lent, celui d'un cheval au trot, ne provoque jamais le moindre ennui. C'est que le thème en lui-même, ce convoi de femmes atteintes par la démence, guidé par une vierge autoritaire (Hillary Swank, remarquable) et un vieux de la vieille revenu de tout (Tommy Lee Jones, excellent), est original et permet d'enfourcher d'autres sujets (la folie, qui prend ici des formes variées) et de donner une vision réaliste de l'ouest. Si l'humanisme de Tommy Lee Jones, le cinéaste, est bien présent, il ne baigne pas dans l'angélisme et la cruauté de l'époque est loin d'être esquivée, tempérée par quelques pointes d'humour. The Homesman est très solide, intelligent et captivant sans jamais chercher à briller outre mesure.
    cylon86
    cylon86

    2 335 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2014
    Pour son deuxième long-métrage au cinéma, Tommy Lee Jones se lance dans le western après avoir emprunté tous les codes du genre pour "Trois Enterrements". Ici, il nous raconte l'histoire de Mary Bee Cuddy, une femme célibataire qui tient seule sa ferme et qui accepte, car elle sait que c'est une chose juste, de conduire dans un chariot trois femmes qui ont perdu la tête et de les emmener dans l'Iowa où l'on pourra s'occuper d'elles. Sur sa route, elle croise George Briggs, vieux briscard qui n'en est pas à sa première expédition et qui accepte de l'aider, notamment parce qu'elle l'a sauvé de la pendaison et qu'elle lui a promis 300 dollars. Dès lors, les deux personnages s'embarquent pour une odyssée étrange dans les paysages désolés du Nebraska.
    Il y a beaucoup de choses à dire sur "The Homesman". D'abord que c'est une œuvre loin d'être parfaite qui souffre de quelques longueurs (dans son début et dans sa fin surtout) et qui a énormément de défauts d'écriture. En effet, au lieu d'utiliser complètement les personnages de folles afin d'ajouter de la tension et de la psychologie au récit, le film se contente de les transformer en prétexte pour suivre les deux personnages principaux dont la relation n'est malheureusement pas assez développée. Il y a des défauts certes mais cela n'en reste pas moins fascinant. Une fois passée la première demi-heure, on finit par se faire à la lenteur de l'ensemble et le tout allié aux paysages désespérément plats du Nebraska, cela donne une impression de flottement, comme si le chariot conduit était fantomatique. Parfois étrange, parfois touchant, "The Homesman" bénéficie d'une très belle musique et d'une superbe photographie. Dans le lot, quelques scènes sont vraiment brillantes (la scène de la rivière, de l'hôtel et le plan final, visuellement très beau) et les compositions d'Hilary Swank et de Tommy Lee Jones sont de qualités. Elle est une fois de plus très convaincante en femme seule qui ne demande qu'à se marier et lui s'amuse à casser son image en se présentant dès le début assis sur son cheval en pyjama, pleurnichant la corde au cou. Son personnage, d'ailleurs dur à cerner, est loin d'être le héros habituel des westerns, égoïste et lâche quand ça l'arrange. Certes, on pourrait se dire que Lee Jones a réalisé ici un "anti-western" mais je pense qu'au contraire il nous offre un western dans sa tradition la plus pure, le tout dépoussiéré de ce qui fait son charme habituel. Ce qui rend le film étrangement fascinant malgré ses défauts...
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