Avis : Rushmore - Page 3

Bien que l’histoire débute comme un teen movie à l’humour potache, Wes Anderson parvient à y incorporer des ingrédients consistants. Cette comédie, sortie en 1998, possède en effet une qualité d’écriture qui lui permet de s’élever à un rang honorable. Les péripéties de cet étudiant extravagant (Jason Schwartzman pour sa première apparition sur grand écran) sont bien rythmées et abordent, malgré une certaine légèreté de ton, de nombreux thèmes sensibles (l’amour, la famille, la trahison, etc.). L’ensemble est rendu particulièrement jouissif grâce à la prestation désopilante de Bill Murray. Bref, un vrai régal bien plus subtil qu’il n’y paraît de prime abord.

Deuxième film de Wes Anderson. Trois ans avant La Famille Tenenbaum, tout son univers est déjà en place, jusqu’au casting et certains éléments de scénario. Le sens du rythme est peut-être un peu moins bon, mais ce n’est jamais le point fort d’Anderson de toute façon. Comme toujours, ses personnages sont à la fois très sérieux et complètement excentriques, quel que soit leur âge. Et quel que soit leur âge, ils se prennent mutuellement très au sérieux et s’aiment pour leurs excentricités. C’est l’aspect qui me touche le plus chez ce réalisateur, mais qui est souvent effacé, dans ses films plus récents, derrière un perfectionnisme d’artisan et des univers de maisons de poupée. Pour que ces relations complètement utopiques entre les personnages nous touchent, il faut un minimum de réalisme dans l’univers où ils évoluent. C’est encore le cas ici, comme dans les Tenenbaum, et le film est donc très réussi et émouvant.

J'ai poussé la porte du monde de Wes Anderson avec la famille Tennenbaum à un âge où la subtilité au cinéma et la mise en image de la complexité des relations humaines ne m'intéressaient pas. Bien trop occupé entre explosions et répliques clichées, déçu à contre coeur, je savais qu'il me fallait grandir, murir. Ainsi, La vie aquatique arriva et la vision de ce réalisateur me semblait plus accessible et ainsi plus plaisante. Plaisir renforcé avec les noms moins excellents A bord du Darjeeling Limited et Fantastic Mr Fox. C'est donc naturellement qu'il me fallait revenir aux sources de ce que je semblais avoir raté avec le 2ème film de Wes Anderson, Rushmore. Un sentiment de sécurité me gagne en retrouvant la finesse du réalisateur et une direction d'acteur impeccable tout comme le jeu des habitués que sont Bill Murray et Jason Schwartzman. Pourtant au final, malgré tout, une pointe de déception car impossible de ne pas comparer ce film à ceux plus récents et bien plus aboutis. Alors même si pour les amoureux du réalisateur, l'ensemble est tout à fait honorable avec ses personnages brisés mais loufoques et cet humour pince sans rire qui semble dissimulé dans les situations, on reste sur sa fin malgré un léger ennui et on se dit que des hommes avec un univers si remarquable doivent être suivi et vu chronologiquement afin de toujours pouvoir apprécier pleinement leur travail. Un bon film, de bons acteurs, une belle B.O mais sans ce besoin de tout comparer, le ressentiment aurait été encore meilleur.

Wes Anderson signe avec "Rushmore" une comédie poétique et atypique, s'attachant en particulier aux personnages. Cette dimension humaine, caractéristique de sa filmographie, est ce qui en fait sa particularité. Toutefois, le scénario s'essouffle et perd partiellement son intérêt à la moitié du film, ce qui est dommageable.

Rushmore est un film plutôt sympathique mais finalement assez passable dans la filmographie de Wes Anderson (si ce n'est qu'il s'agit d'un de ses tout premiers longs-métrages et qu'il présage déjà de sa patte cinématographique si particulière).
Le casting est plutôt bien. Bill Murray est parfait en industriel désabusé et Olivia Williams et Jason Schwatzmann jouent correctement.
L'intrigue autour du personnage de Max Fischer est globalement intéressante (surtout celle autour de ses 36 000 activités extra-scolaires), mais l'intrigue amoureuse l'est beaucoup moins. Elle reste finalement assez classique (un triangle amoureux entre un jeune étudiant, une jeune enseignante et un homme plus mûr) et ne rend pas le personnage principal très attachant (qui du coup se transforme en individu complètement immature et peu appréciable). L'humour marche ici assez moyennement, sans doute parce que Wes Anderson n'y apporte pas encore toute sa dimension burlesque si présente dans ses productions plus récentes.
Le film n'a au final pas grand chose de très galvanisant mais il se regarde.

Dès son deuxième long-métrage, Wes Anderson fait preuve d'une maturité artistique ahurissante. Rushmore dresse une galerie de personnages loufoques qui découvrent devant nos yeux à la fois amusés et émus que l'amour de l'autre nécessite d'abord l'amour de soi. Sur le plan technique, les progrès sont spectaculaires depuis Bottle Rockett: cadrages millimétrés, enchainements de plans maitrisés, direction artistique aux petits ognons... Au niveau de l'intrigue, on passe 1H30 entre rires et larmes. Malgré quelques temps morts, cette comédie douce-amère saura séduire tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant.

Comédie américaine. C'est le 2ème film de Wes Anderson. Le scénario raconte l'histoire d'un jeune homme élève de l'école Rushmore, sans doute très doué, mais pas pour passer dans la classe supérieure, parce que son seul but est de rester le plus longtemps possible dans cette école. Il aura aussi une aventure amoureuse avec un de ses professeurs.
Avec un début très prometteur, le film s'enlise un peu et surtout développe une aventure sentimentale trop longue et qui n'ajoute rien à l'ensemble. C'est très original mais apparaît aussi très pré-fabriqué et artificiel, aucunement réaliste, excessif et caricatural entre les relations élève / professeur. C'est parfois drôle, bien réalisé, mais c'est le scénario qui pêche par son manque de... créativité !

"Rushmore" : deuxième ovni lancé par le génie Wes Anderson. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il livre avec cette réalisation la première oeuvre - étant sa seconde réalisation, on peut dire qu'il n'a pas perdu de temps - véritablement aboutie de sa carrière, et dote le film du fameux cachet si particulier qui ne quittera désormais - heureusement - plus le réalisateur. Max Fischer, jeune élève d'une école privée de prestige, côtoie le monde de la bourgeoisie sans en faire partie son père étant coiffeur - chose qu'il n'assumera d'ailleurs pas pendant un long moment -, il a été accepté dans cet établissement grâce à une bourse. Mais le petit homme n'a pas vraiment vocation pour les études, il est plutôt attiré par les activités annexes et atypiques, il fait partie et forme notamment plusieurs clubs - astronomie, philatélie, ball-trap entre autres - sa passion et son intellect s'expriment plus lorsqu'il met en scène des pièces de théâtre que dans ses cours de mathématiques. Rapidement, Max fait la rencontre d'un homme qu'il admire : Hermann Blume, un patron dans l'industriel plutôt aisé, alcoolique et fatigué par une vie qu'il ne supporte plus vraiment, la relation entre les deux personnages évolue vite vers une amitié mutuelle, jusqu'à ce que les deux hommes tombent amoureux de Rosemary Cross; nouvelle professeur à Rushmore. Wes Anderson démontre son talent à travers cette oeuvre profondément poétique, rêveuse et tendre, mêlant sérieux et humour avec brio. Les thèmes centraux du film : l'amour et la famille, sont déjà fortement présent - comme il le seront dans la totalité de ses films - et ils sont traité de manière vraiment bien pensé. Jason Schwartzman livre une interprétation de grande qualité et épouse parfaitement le personnage de Max, le premier rôle de sa carrière est certainement l'un des tout meilleur. Bill Murray est également impeccable, à croire que jouer ce type de personnage - blasé - lui convient parfaitement. C'est donc une invitation aux rêves que propose Wes Anderson avec ce très bon "Rushmore".

Un scénario prétentieux, avec un protagoniste snobinard, une mise en scène grandiloquente, le tout dirigé par quelqu’un de probablement pédant (je le connais pas personnellement).

C’est mou, ridicule et peu convaincant.

Le sens moral est difficile à déterminer, et probablement discutable.

C’est assez agaçant finalement.

Second film de Wes Anderson et déjà tout les éléments de ses films suivants sont présent : personnage ridicule mais attachant (Bill Murray, déjà lui), humour étrange et maîtrise des couleurs.
Cependant le film ne sait pas toujours dans quelle direction aller ce qui à pour conséquence de le rendre moins intéressant à certain moment.
Un bon film malgré tout.

Le vrai premier film de Wes Anderson est vraiment intéressant ! Le film passe sur plein de sujets qui sont bien argumenté. La réalisation de Wes Anderson en est encore à ses débuts mais son style est déjà assez reconnaissable ! J'ai beaucoup son histoire qui m'a paru assez nouvelle dans son ensemble !

Bon film !

Du bon W.Anderson: drôle, stylé, mémorable. J.Schwartzman réalise mine de rien une grande performance d'acteur.

Second long-métrage pour Wes Anderson, bien avant les très médiatiques La Famille Tenenbaum (2002), La Vie Aquatique (2005) et le dernier en date, A bord du Darjeeling Limited (2008).
Ici, il est question d’un adolescent d’une quinzaine d’années, un personnage atypique, déstabilisant, hors norme et différent, qui tombe sous le charme d’un des professeurs exerçant au sein de son école (la très ravissante Olivia Williams).
Entre romantisme et comique de situation, loufoque et tendresse, touchant et burlesque, Jason Schwartzman & Bill Murray nous laisse bouche bée.
Avec Rushmore (1999), Anderson confirme définitivement ses talents de grand cinéaste, à la fois doué et particulier.

Certainement le long-métrage de Wes Anderson qui m'a le moins enthousiasmé jusqu'à aujourd'hui. Malgré un côté cocasse et une interprétation de qualité, une comédie qui manque de profondeur, de piquant pour marquer durablement. Un scénario un peu plat, un rythme qui fait cruellement défaut. Très moyen.

Wes Anderson, probablement l'un des réalisateurs Américains les plus intéréssant de ces dernières années.

Il y avait Woody Allen et maintenant il y a Wes Anderson.

Je ne peux pas m’empêcher de les comparés, bien sûr ils n'ont pas le même univers, mais il ont un univers si riche et tellement pleins d'imaginations et ou la musqiue joue un rôle très important.

Rushmore est donc le second film de Wes Anderson.

Et raconte l'histoire d'un étudiant excentrique à l'imagination débordante de la Rushmore academy.

C'est drôle et rafraîchissant.