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AdriBrody
9 abonnés
626 critiques
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3,0
Publiée le 2 décembre 2024
Un film qu'on a déjà vu beaucoup de fois. C'est pas mauvais, c'est juste du réchauffé. Une femme malade qui va se lier d'amitié avec son aide soignante qui ne connait rien du métier, un mari qui en a marre, une situation personnelle compliquée, deux vies qui s'entremêlent... Bref, c'est du déjà-vu. Si on ajoute aussi les quelques lignes de scénario qui n'ont finalement pas d'intérêt (on ne parle presque plus du passé et de la vie de Bec, son copain refait surface mais on s'en fiche, les amies de Kate émettent des remarques puis plus rien). On sent que le scénario n'est clairement pas l'intérêt du film mais que la relation prime sur tout le reste. Pour un film qui n'a rien de neuf, c'est un peu léger.
Le Second Souffle, réalisé par George C. Wolfe, est un film qui mérite certainement une note de 4/5. Ce film réussit à captiver les spectateurs grâce à sa narration émouvante, à ses performances remarquables et à sa direction artistique saisissante.
L'un des points forts du film réside dans sa narration habilement construite. L'histoire suit les vies entrelacées de trois personnages principaux : Clarissa Vaughan (interprétée par Meryl Streep), Richard Brown (joué par Ed Harris) et Laura Brown (incarnée par Julianne Moore). Le réalisateur parvient à tisser les fils narratifs de manière fluide et cohérente, alternant entre les époques et les perspectives. Cette structure complexe permet au spectateur de découvrir peu à peu les liens profonds qui unissent ces personnages, créant ainsi une expérience de visionnage captivante.
Les performances des acteurs dans Le Second Souffle sont tout simplement remarquables. Meryl Streep livre une fois de plus une performance exceptionnelle, incarnant avec justesse les émotions complexes de Clarissa Vaughan. Sa présence à l'écran est magnétique et elle parvient à transmettre toute la profondeur et la vulnérabilité de son personnage. Ed Harris et Julianne Moore ne sont pas en reste, offrant également des performances nuancées et convaincantes qui apportent une véritable intensité émotionnelle à l'ensemble du film.
La direction artistique du Second Souffle est également un élément frappant. Les décors et les costumes contribuent à créer une atmosphère visuelle saisissante qui reflète à la fois l'époque dans laquelle se déroule l'histoire et l'état émotionnel des personnages. Les choix esthétiques du réalisateur, comme l'utilisation de la lumière et des couleurs, renforcent l'impact émotionnel des scènes clés.
Cependant, bien que Le Second Souffle soit un film puissant et émouvant, il présente quelques faiblesses. La complexité narrative peut parfois être déroutante pour certains spectateurs, et l'intrigue pourrait sembler lente à certains moments. De plus, certaines questions soulevées par le film ne reçoivent peut-être pas de réponses complètes, laissant une certaine frustration chez certains spectateurs en quête de résolutions claires.
Malgré ces petits défauts, Le Second Souffle reste une œuvre cinématographique remarquable. Son récit émouvant, ses performances captivantes et sa direction artistique saisissante en font un film qui mérite d'être vu et apprécié. Avec une note de 4/5, il est clair que le film a su toucher les spectateurs et les immerger dans l'univers complexe et poétique de Michael Cunningham.
magnifique film Hilary Swan joue à merveille son rôle. et Rossum que je ne connaissais pas s avère être toute aussi excellente ! ;) :) Super émouvant ! !
4 693 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 17 novembre 2020
Hilary Swank a fait un portrait puissant d'une personne souffrant de la sclérose latérale amyotrophique et vous êtes presque choqué de voir sa condition dégénérative prendre forme dans son discours et ses mouvements. Le reste de l'équipe est également assez bon et a fait un bon travail. Mais à part cela le film s'apparentait plus à un documentaire avec une histoire très superficielle et pas grand chose à offrir. Puis à provoquer quelques pensées sentimentales pour les personnages à travers le film. Avec une intrigue très prévisible et rien n'est laissé à l'imagination. Je qualifierais Le Second souffle de plutôt médiocre. Sa seule qualité est qu'il joue bien sur les sentiments des gens et qu'il a un casting populaire...
Moi aussi j'ai tout de suis fait le lien avec " intouchables" mais au féminin, à quelques différences près, mais quand même trop proches et donc trop prévisibles. Dés le départ on sait dans les grandes lignes ce qui va se passer, c'est selon moi le seul bémol de ce film magnifique. Ces deux actrices sont belles et touchantes, attachantes, elles jouent à fond leur rôle. Rien à dire là dessus. j'ai quand même passé un bon moment et je valide ce film. Maintenant je me demande si j'avais vu " intouchables " après celui ci, aurait-je dit la même chose? telle est la question...
Les 2 actrices sont tout simplement exceptionnelles. Alors que l une ne fait que confirmer son statut de grande actrice révélée dans million dollar baby, l autre est bluffante de naturel laissant présager d autres rôles e premier rang. Du début à la fin, l on assiste à un duo touchant, laissant passer au fil du film de plus en plus d émotions jusqu à exploser. Totalement immergées dans leurs rôles respectifs, elles parviennent à maintenir le téléspectateur en haleine malgré le manque d action, qui finalement et grâce à elles, ne manque pas du tout.
Un second souffle, film totalement méconnu par la critique, est un chef-d'œuvre de sensibilité en s'attaquant au problème de la maladie est particulièrement des maladies neurodégénératives et en le traitant jusqu'à la mort du patient. Une jeune femme un peu marginal est embauché par la malade ; elle va se transformer au contact de celle-ci en découvrant le bonheur d'être utile. La malade remarquablement interprétée par Hillary Swanck nous fait partager avec une grande émotion la progression de la maladie et l'évolution de ses sentiments à l'égard de son entourage. Les parents absents sont particulièrement montrés du doigt au contraire de l'amitié des gens les plus simples. Il est un peu dommage que le film soit situé dans les milieux les plus riches la côte est, car les gens plus modestes connaissent ces maladies dans des conditions beaucoup plus difficiles, surtout aux USA.
L'humour en moins et les personnages principaux étant des femmes, cela fait penser largement à "Intouchables". On joue sur l'émotion et les relations entre les deux femmes. Sans la musique d'ambiance, le film ne vaut pas grand chose. Des clichés sur les relations du couple et des meilleurs amies spoiler: Son mari la trompe, ses amies la délaissent car elles ne comprennent pas . Pas mal, sans être exceptionnel.
Un petit film pour une rencontre improbable mais attachante entre deux femmes différentes... Ce drame évoque avec simplicité et dignité la dégénérescence et le handicap. Un joli moment de cinéma même si l'ensemble tire un peu en longueur.
Très beau film, très touchant, très prenant, je me suis laissé embarqué. j'ai ris, j'ai pleuré. Hilary Swank et Emmy Rossum sont excellentes dans leurs rôles. À voir absolument.
Ce film est bouleversant j'en ai eu une boule au ventre tout du long. Les acteurs jouent tellement bien leur rôle que je me suis cru dans l'histoire pensant a mes propres amis si ça leur arrivait. Le casting est extraordinaire. Il est simplement fort dommage qu'il ne soit pas plus médiatique comme l'a pu être intouchable les émotions y sont tout autant si ce n'est plus. On arrive a s'assimiler dans chacun des personnages entre l'ami, le mari et la mère on les comprends comme si on vivait vraiment la scène. Simplement chapeau!
« Le second souffle » est un direct DVD. Si ce film n’a rien d’exceptionnel en soi, il reste qu’il a sa place dans les salles obscures ne serait-ce que pour l’interprétation toujours aussi juste et émouvante de Hilary Swank. A voir en VO évidemment. D’aucuns diront que c’est « Intouchable » au féminin. « Intouchable » est à la comédie, ce que le « Le Second souffle » est au drame. « Intouchable » concernait un handicapé physique, « Le second souffle » concerne une maladie dégénérative. Mais le point commun avec ces deux films, c’est l’assistant(e). Ici, Emmy Rossum et comme Omar Sy, elle est recrutée sans expérience, sur sa vitalité, sur un-je-ne-sais-quoi qui la différencie des assistantes officielles. Bref, là encore, manque d’originalité. Car sans spolier, on se doute de suite que l’assistante parviendra à séduire malgré ses maladresses, son franc-parler, sa marginalité. Au-delà du conventionnel, le film est d’une bonne facture, sobre et peu encombré de violons sanglotants.