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Ciné2909
69 abonnés
1 638 critiques
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0,5
Publiée le 6 novembre 2013
N’y allons pas par 4 chemins, An oversimplification of her beauty est un ovni ! Déjà, il faut savoir que derrière ce titre se dissimule en fait 2 films puisque le réalisateur Terence Nance intègre un court-métrage How would I feel tourné en 2006. On a donc un mix entre ces réalisations sans compter quelques séquences d’animation qui viennent apporter encore un peu plus de curiosité à l’œuvre. Le thème est on ne peut plus simple ; il évoque sa relation avec Namik et à partir de là, on a droit à du verbiage continu qui suscite plus l’indifférence que la passion. Il n’y a que les plus courageux qui se permettront le luxe d’une drôle d’expérience.
Ce film, qui se veut et se prétend expérimental est fastidieux et soporifique à souhait. Les effets sont plus qu'amateurs, et le réalisateur, nombriliste s'emmêle dans son histoire, au raz les pâquerettes. Le film manque clairement de profondeur. On sent très bien le court métrage qui a été étiré pour pouvoir devenir un long mais pourquoi ? Comment se fait-il de surcroît qu'un tel navet ait pu obtenir des critiques positives dans certaines presses américaines ? Un mystère total. J'adhère à 100% avec les critiques presses qui déconseillent vivement d'aller voir ce film. J’espérais être au moins séduit par les animations, mais que nenni : une vacuité, une facilité et un amateurisme sans précédent.
Personnellement, ce film m'a touchée je ne m'attendais pas à ça,j'ai été très étonnée par contre je vous conseil de le voir en VF parce que même si je lis très vite la voix OFF parle beaucoup trop vite et il faut suivre, 1 minute d'inattention et on peut facilement perdre le file ! A part ça j'ai trouvée ce film intéressant même si je l'ai trouvée un peu trop long !
On va essayer de pas trop en vouloir à Terence Nance qui a l'air d'être un gentil garçon à l'âme de poète, et qui deviendra peut-être un excellent réalisateur... Mais alors pas tout de suite, car pour l'instant c'est vraiment raté. Et cela montre plutôt l'incroyable complaisance avec laquelle des professeurs et des responsables des fonds de soutien culturel de New-York ont dû soutenir ce projet égotiste hyper confus (Jay-Z fait même partie de ses producteurs !) Ce qui est certain, c'est que le frêle Terence doit avoir une sacrée force de conviction pour être parvenu à faire croire en ce film totalement bancal, qui commence comme un faux film pédagogique sur les comportements humains (Argh ! cette voix off insupportable !!!), mélange de scènes intimes filmées façon caméra amateur (très amateur), de vagues expérimentations graphiques (grattages et colorisation de la pellicule, quelques scènes en animation même pas digne d'un travail de première année des Beaux Arts), le tout nimbé des mêmes questions obsédantes, d'interrogations oiseuses sur les relations amoureuses au sujet desquelles beaucoup de petits films d'action de “série B” sont plus profonds. Ne surtout pas se fier à l'affiche, qui m'avait induit en erreur en me laissant entrevoir un film expérimental graphique et novateur. Ici, tant au niveau de l'esthétique que de la psychologie, c'est davantage du niveau d'AB Productions.
An Oversimplification of her Beauty, c'est quoi? C'est un "film" arty à petit budget qui s'étend sur 1h30. C'est une cascade d'effets visuels pauvres qui rappellent les pires montages amateurs du net. C'est tiré de l'histoire vraie d'un mec qui veut reconquérir sa nana. C'est hyper nombriliste et pédant. C'est plein de belles phrases, de beaux mots et de conseils à deux balles sur le couple. C'est chiant, et ce dès les premières secondes. C'est plein d'images d'archive, de scènes identiques diffusées tout au long du "film". Il y a des reconstitutions cinématiques (pour que ça fasse quand même plus "vrai", bah oui), il y a même de l'animation. C'est un fourre-tout jamais drôle qui aurait pu tenir en dix minutes et avoir sa place sur Youtube (soyons gentils, on lui aurait donné 570 vues à l'international). On a un peu envie de dire au réalisateur-auteur-acteur-musicien-et-j'en-passe hyperactif de garder sa vie pour lui, car on s'en contrefout.