Avis : Les Petits princes - Page 7

Entraînés et supervisés par leur entraîneur autoritaire bien sûr dur mais juste le chanteur pop Eddy Mitchell qui est tout à fait convaincant dans son rôle et son gentil assistant Reza dont le rêve de devenir un champion de football ne s'est jamais réalisé. Dans ce film ce ne sont pas des personnages de carton-pâte. JB le considère presque comme un père adoptif ou du moins comme un grand frère un modèle même si cet assistant et son patron le lui fait remarquer il est un gros fumeur ce qui n'est pas vraiment un exemple de ce qu'il faut faire quand on veut que ses recrues deviennent des champions. La description de l'atmosphère dans les vestiaires et sur le terrain sonne juste mais la fin peut sembler trop belle pour être vraie malgré les dernières scènes car les sportifs passent souvent des examens médicaux tout de même. Et le pauvre JB ne trouve pas toujours de remplaçant c'est triste pour lui...

pour ceux qui on vue la série " à la clairefontaine" cest la version film.on y apprend pas grand chose.

Un film super, très émouvant, l'histoire est très intérressante, j'ai passé un très bon moment. Tout simplement génial.

Un film plaisant avec une bonne BO. Enfin un réalisateur nous soumet un regard juste sur le football français, ou tout du moins, la vie au sein d'un centre de formation.

Beau film, assez émouvant !!! Même si je suis allée le voir pour faire plaisir à quelqu'un, Ben j'ai passé un bon petit moment !!!

« C’est tellement mystérieux le pays des larmes …». Antoine de Saint-Exupéry eut peut-être, à l’écriture de cette phrase, la fulgurance qui lui décrirait un royaume, où des petits princes pourraient régner. Vianney Lebasque, jeune recrue dans les terres de la réalisation, en aurait-il, s’il en croit le titre de sa première œuvre, trouvé la mouvance ? En aurait-il saisit l’essence, propre on le sait, à cette tragédie de l’éphémère et de l’espoir, que les enfants peignent dans leur cœur, aussitôt que celui-ci, se voit envahit d’une passion.
Et cette passion à un nom : le football, mais elle a aussi un prix : un bon état de santé. Chose que n’a pas JB, souffrant d’une anomalie cardiaque, et qui pourtant, va tout mettre en œuvre pour la dissimuler au regard médical de son centre de formation.
Cette première œuvre de Vianney Lebasque, est d’une sincérité forçant le respect, et même l’envie. Le fil conducteur de toute la dramaturgie, repose sur une attente particulière. Celle de voir la passion s’affirmer contre le fatalisme. Enrobant le propos moderne sur le rapport entre destiné et fatalité, la tragédie tant redouté devient alors une force vigoureuse ; une poésie qui ne cherche pas l’accomplissement, mais l’acceptation. Pour la pure et simple beauté du geste, le jeune prodige du ballon rond, tente au fur et à mesure, d’accepter cette confrontation (passion et fatalité), comme une réelle capacité de devenir. Un autre que lui-même se présente face à lui, un autre pouvant mourir du jour au lendemain, mais sans aucune idée de ce que signifie le mot fin, accomplissement, ou dernière lancée. Cet autre, est bestial et incontrôlable. Il laisse se déployer à lui, l’ensemble du propos moderne. Débarquant de la campagne silencieuse, dans les arcanes urbains où le silence lui, y est interdit. Paul Bartel est époustouflant. Maîtrisant l’émotion presque omniprésente du film à lui seul, dans une timidité rafraichissante, lui permettant de prendre un recul nécessaire par rapport à la lourdeur du fardeau dramaturgique de son rôle. La capacité de sa passion footballistique à ignorer la fatalité de son handicap, est une capacité mature, dotée d’une heureuse authenticité.
De manière platonicienne, le film interroge même sur le plan personnel de son héros, la dunamis et la pleonexia. En effet, la passion devient pour le jeune JB, un moteur de la connaissance de soi, et de son âme. L’exceptionnel Reda Kateb vient enrichir cette pesante gravité émotionnelle, tout en la contrôlant lui aussi. Les deux comédiens, dont les personnages deviennent rapidement complices, démontrent une palette foisonnante. Donnant sans cesse l’impression de découvrir, non sans une once d’angoisse et d’inquiétude, la manifestée de leur âme. La dunamis, d’un point de vue Socratique, est ainsi puissance dans la connaissance de soi, et non dans le vouloir « acquérir une plus grande part que l’autre ». Mais cet autre, c’est lui-même. Et JB, fait de cette puissance superficielle (parce qu’elle cache un handicap), une puissance qui ne veut pas une plus grosse part que lui-même. La timidité canalisant l’émotion tel « le courant qui creuse toujours plus profondément son lit » (Kant – sur la passion, Anthropologie du point de vue pragmatique), fait de la puissante passion de JB, une ascension vers la connaissance de son âme. Et son âme devient connue par la force de son œuvre : l’âme de JB est unie avec son corps, et ce dans sa souffrance. Son aspiration, ses rêves restent à la hauteur de son handicap, c’est-à-dire, à la hauteur de ce qu’il peut connaître de son âme, une autre manifestation du temps lui restant à vivre sans accident.
La composition de Paul Bartel livre un personnage onirique, mais surtout d’une authenticité profonde. Il fait toute la force du film, en ceci qu’il procure une saisissante expérience socratique. Le parcours d’un jeune homme, se découvrant à sa vrai nature, et faisant tout pour en trouver d’avantage, agissant sans cesse dans cette optique précise. Le plus grand mensonge que JB redoute n’est donc pas celui du discours extérieur, mais du sien. C’est alors qu’une magnifique sensation d’authenticité nous gagne. La compassion laisse place à l’emballement. Le personnage nous enthousiasme. Et le « c’est ça », laisse également place au « c’est lui ». Un individu vrai nous procurant une incroyable sensation de sincérité : l’optimisme du film repose ainsi sur une conclusion enjouée : « il est finalement possible… d’exister comme je me connais ».
(Mon blog: critiquewatch(point)blogspot(point)com)

Pour son tout premier film au cinéma, le réalisateur Vianney Lebasque pose une question fondamentale à n’importe quel projet : Faut-il tout sacrifier pour réaliser son rêve ? En s’inspirant de son propre vécu (il a du oublier son rêve de devenir footballeur professionnel après une grave blessure à l’âge de 16 ans), il nous ouvre les portes d’un centre de formation de football, entre idées reçues et habileté technique.

Etant accro au football depuis le plus jeune âge, voir “Les petits princes” était une évidence. Ce film est déjà une réussite dans le sens où il s’éloigne radicalement des comédies un peu lourdes consacrées au football (“3 zéros”, “Les seigneurs”). En effet, le scénario est ici beaucoup plus authentique, bien plus fin. Par ailleurs, le film n’est pas qu’un zoom frontal sur l’univers des footballeurs en herbe, il touche du doigt d’autres sujets liés à l’adolescence (sexualité, relation père/fils, la cohésion dans une bande etc …). Ceci est à mon avis un bon point pour attirer un public plus large.

Si Vianney Lebasque suit son fil conducteur avec maîtrise, il ne parvient pas à passer outre les énormes clichés attachés au football (les grands noirs athlétiques, le petit maghrébin qui tripote mais ne respecte rien, un entraîneur dépourvu de toute humanité etc …). Sans que ce soit insupportable, ceci est tout de même le majeur défaut du film. D’autre part, j’ai relevé pas mal d’incohérences durant les scènes de football à proprement parler, comprenant mal comment une série d’ateliers destinée à travailler la tonicité et la puissance pouvait bien s’apparenter à un “petit échauffement”.

Néanmoins, on peut noter que les dialogues sont relativement bien trouvés et que les acteurs s’inscrivent bien dans une telle histoire. Ces textes et ces corps donnent une certaine générosité et une bonne dose d’humour au film.

“Les petits princes” porte les stigmates d’un premier film mais demeure émouvant et bien ficelé du début à la fin. Il ne figurera pas parmi les immanquables de l’été (quoique) mais aura sans doute le mérite de captiver les passionnés de football et quelques autres cinéphiles.

"Les petits princes", un film magnifique narrant l'histoire de JB, jeune adolescent plein d'espoir, et d'envie de gagner, d'aller jusqu'au bout de son but. Ce passionné de football a malheureusement un problème, un problème de santé, un problème de cœur plus précisément, qui entraîne le nœud de l'action. C'est donc un très bon film, ne parlant pas que de football, fort heureusement, puisque à mon première vue on s'attend à voir que du football dans le film. Mais ce film met plutôt en avant la vie de ce dévoué Jean Baptiste Bellanger (joué par un acteur très mignon), ses amours, ses amitiés, sa famille et ses problèmes. Triste, émouvant, mélancolique, touchant et beau à la fois. Je le recommande.

Super film pleins d'émotions assez bouleversant je dois dire... C'est un petit bijou et tout le monde je pense peut aimer ce film, pas seulement les amateurs de foot car c'est avant tout l'histoire d'une lutte et chaque personne lutte pour quelque chose donc on se retrouve assez bien dans les personnages ! Contrairement à un Goal, ce film pousse la sensibilité des personnages à l'extrême. Film conseillé à tout le monde !

C'est un super film français. Les acteurs jouent très bien leur rôle. Je le conseille a tous les fans de foot mais aussi aux autres personnes qui aiment les films français.

[Les Petits Princes] est le premier film de son réalisateur et s'avère être une très grande réussite. On suit J-B, un adolescent intégrant un centre de formation de football, jeune prodige sur le terrain, il est l'un des meilleurs de son équipe, mais, doit garder un secret très lourd. On suit son évolution dans le centre, ses soucis d'adolescents, son intégration. Le film s'offre un jeune mais terrible casting, doté à la fois de très bons joueurs de football et de très bon comédiens, Paul Bartel, Samy Seghir et Reda Kateb sont au top. Les matchs de football sont filmés de manière très stylisée, les musiques sont superbes, [Les Petits Princes] est UN COUP DE COEUR !

Scénario assez inintéressant une histoire qui n'avance pas et de mauvaises sensations en revanche assez bon casting. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5

Franchement une bonne surprise ! Alors que je craignais que ce film ne tombe dans les plus grands clichés du drame , il s'en sort bien et on ne voit pas le temps passer . Je le conseille même à ceux qui n'aiment pas le football car finalement ce n'est pas le sujet central .
Petite incompréhension par contre pour le générique de fin ( spoiler: qui veut nous faire croire que l'histoire est tirée de faits réels alors que ce n'est pas le cas !
)

Un excellent film, à la fois drôle et émouvant.
"Les Petits Princes", en dépit de son "postulat" de départ, n'est pas réservé aux seuls fanas du ballon rond mais touche absolument tous les publics. Les comédiens (dont Samy Seghir dans un second rôle) sont formidables, les états d'âme de Jean-Baptiste et de ses proches crédibles, les situations tout aussi passionnantes. Certaines scènes (notamment la confrontation du jeune héros avec son père) sont réellement bouleversantes
Je recommande vivement d'aller voir ce film!

Alors étant grand fan de football et ayant failli intégrer le centre de formation du LOSC je devais aller voir ce film !
Et je ne suis pas du tout déçu ! C'est un film qui montre le foot d'un autre oeil et qui s'appuie sur une intrigue forte ! L'humour, l'émotion et le suspense sont au rendez-vous.
Le film montre bien la réalité de ce sport pour les jeunes qui veulent y faire carrière : la compétitivité ainsi que le fait que tout peu s'arrêté du jour au lendemain.
Paul Bartel joue vraiment bien son rôle de petit prodige du ballon rond qui porte un lourd secret sur ses épaules et qui fera tout pour accomplir son rêve : devenir footballeur professionnel.
C'est véritablement mon coup de coeur de la semaine ! Une intrigue vraiment forte chargée d'émotion, je conseille à ceux qui aiment le football mais également à ceux qui ne sont pas fans d'aller le voir car c'est un film qui mérite réellement d'être vu ! Un petit film français qui est vraiment le bienvenu !