Avis : Les Petits princes - Page 6

De bons moments de sport et une très belle participation des acteurs contribuent à en faire un film particulièrement appréciable.

Les Petits princes aurait pu être un bon film sur les centres de formation et la cruauté qui entoure ce monde. Malheureusement, Vianney Lebasque fonce droit sur les clichés et nous donne un scénario prévisible assez décevant.

Il y a dans ce long-métrage de Vianney Lebasque, beaucoup de talent. Paul Bartel est foudroyant dans son rôle de footballer cardiaque. Samy Seghir confirme qu’il excelle beaucoup plus dan le drame que dans la comédie. Et même Eddy Mitchell surprend par sa sobriété bien pesé. Les Petits Princes est donc avant tout un film au casting bien pensé. Ajoutons à cela une authenticité dans une mise en scène qui a su adapter un scénario avec le plus de proximité avec le spectateur. Cependant, le réalisateur à trop insisté sur le côté larmoyant du drame. On finit par tomber dans du pathos abusif et c’est ce qui rend Les Petits Princes, un petit film au grand cœur mais qui ne prend pas au cœur.
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Une plongée intéressante dans le monde des centres de formation de football qui semble former de manière très individualiste à un sport collectif. Parmi ces jeunes qui aspirent un jour à être joueur pro on constate un phénomène de groupe ou la moindre faiblesse est sanctionnée et ou la tchatche a une grande importance. Seulement le scénario semble suivre des passages obligés et surprend très peu. A signaler l excellente prestation de Reda Ketab qui s impose dans le paysage ciné français et d Eddy Mictchell en vieil entraîneur.

Doté d'un scénario simpliste mais jamais étudié, "Les Petits princes" entraîne le spectateur dans une histoire réaliste et divertissante. La réalisation est très réussie avec une mise en scène crédible et réelle. Par ailleurs, les acteurs jouent bien leurs rôles et sont convaincants. Ainsi, le film est captivant du début à la fin grâce à un travail plutôt maîtrisé dans son ensemble.

Cinéma et football – sport le plus médiatisé de France et d'Europe – n'auront fait bon ménage qu'à de rares occasions, souvent grâce à l'hexagone ou à l'Angleterre. On retiendra donc quelques titres comme « Coup de tête » de Jean-Jacques Annaud, « A mort l'arbitre » de Jean-Pierre Mocky, « Didier » d'Alain Chabat, « My Name is Joe » et « Looking for Eric », tous deux de Ken Loach, « Shaolin Soccer » du prodigieux Stephen Chow, « Hooligans » de la réalistrice Lexi Alexander et la trilogie « Goal! ».

Après un série consécutive de films tous plus calamiteux les uns que les autres, « Jimmy Grimble », « Joue-la comme Beckham », « Deuxième vie », « 3 Zéros », « Les Seigneurs », le ballon rond nous offre aujourd'hui « Les Petits princes », réalisé par le novice Vianney Lebasque.

Synopsis Allociné : JB, jeune prodige de 16 ans, est le dernier à intégrer le centre de formation où évoluent les plus grands espoirs du ballon rond. Entre l'amitié, la compétition, les rivalités et son attirance pour Lila, une jeune passionnée de street art, JB va devoir se battre malgré le lourd secret qui pourrait l'empêcher d'atteindre son rêve.

« Les Petits princes » est le premier film du monteur / réalisateur de making-of Vianney Lebasque (bande-annonce de « Bref » saison 2 et plusieurs autres webséries). Pour rendre « Les Petits princes » le plus réaliste possible, le metteur en scène s'est attaché les services de comédiens sachant déjà jouer au football. Aucun trucage n'a donc été réalisé durant les prises de vues. Les jeunes acteurs Paul Bartel et Samy Seghir réalisent eux-mêmes les gestes techniques qu'on voit à l'écran. Voilà quelques secrets de tournage croustillants.

Si « Les Petits princes » n'a rien de révolutionnaire en soi, on peut dire que la formule du jeune footballeur prodige en quête de rêve et de gloire, malmenés par une malformation cardiaque contrariante, fonctionne plutôt bien ici (« Les frères Scott » passés par là?), en partie grâce à la mise en scène sobre, judicieusement et suffisamment en retrait pour mettre en lumière les personnages, interprétés par des acteurs inspirés. On note quelques séquences qui font mouche grâce à des répliques dopées au pop-langage ou des situations foutraques sympatoches (la défonce au Space Cake lors de la soirée festive).

Soyons réalistes, le long métrage n'est pas dépourvu d'affreux défauts, il n'évite pas, par exemple, les pièges faciles des passages obligés (querelles dans les vestiaires, bizutages, training montage, premiers émois, la partie de fifa entre potes), les oppositions sociologiques un peu niaises, martelées à coup de contrastes paresseux (filles / garçons, campagne / ville, sport / art, banlieues / Saint-Germain), la morale attendue (« un bon joueur, il joue bien. Un très bon joueur, il rend son équipe meilleure. C'est un sport d'équipe, n'oublie jamais ça »), les dialogues truffés d'argo ou les clichés sur la jeunesse dorée parisienne boulimique de street art après les cours de géographie (on peut d'ailleurs admirer le travail de l'artiste Fred Le Chevallier).

L'ensemble du casting remplit le cahier des charges, sans friser l'hystérie de performance, avec une mention spéciale pour le jeune Paul Bartel, touchant sur et en dehors du terrain, notamment lors des scènes avec son padre, fermier par choix volontaire.

Bilan : Contre toute attente, « Les Petits princes » est un long métrage plutôt sympa, qui fonctionne bien grâce aux séquences d'entraînement et de matchs filmées avec un dynamisme certain et une histoire qui tient la route.

Malgré sa maladie cardiaque, JB rêve. Avec la découverte de la vie d'adulte (relation paternelle et amour naissant), le garçon mûrit et apprend à faire ses choix.

Enfin un bon film sur le foot! Avec une histoire qui tient la route, une réalisation de qualité, y compris les scènes avec le ballon et aussi de bons acteurs! Bref, pour son premier film, Vianney Lebasque a réussit selon moi, ce que personne n'avait réussi avant lui!

Très joli petit film qui évite tous les clichés, avec délicatesse et tact: bravo!

Assez méconnu lors de sa sortie, ce film mérite qu'on s'y intéresse. Et même si on aime pas le football, ce n'est pas un problème puisque ici le foot n'est qu'un prétexte pour vouloir vivre son rève coûte que coûte, mais ce pourrait être n'importe quel autre thème. Le casting est vraiment très bon, même les jeunes sont convaincants (balle au pied et dans leur jeu) c'est dire. On ne s'ennuie pas et on suit avec plaisir les progressions de ce jeunes dans le monde du football, qui est extrêmement bien dépeint (les centres de formation, la rivalité, le business, les agents...)

parfois c'est pas mal mais trop de cliché et le summum est atteint avec la fille je prends des photos je met un chapeau je suis une artiste... atroce. stéréotypé a mort mais les séquences de foot en jette et niveau casting reda kateb merveilleux cet acteur est un génie il éclabousse le long métrage de son talent à tel point que les autres en prenne un coup. l'acteur principal est assez fade et eddy mitchell m'a pas vraiment convaincu pour le coup non plus.

On l’a encore constaté récemment avec Les seigneurs, football & cinéma ne font pas toujours bon ménage mais bonne nouvelle Les petits princes devrait pouvoir réconcilier les spectateurs. On suit le parcours d’un jeune prodige du ballon rond qui cherche à se faire une place sur le terrain en dépit de son état de santé. L’histoire est donc plutôt belle mais surtout elle est servie par un superbe casting à commencer par Paul Bartel sans oublier d’excellents seconds rôles tenus par Reda Kateb ou Eddy Mitchell. Des personnages touchants par leur vulnérabilité ce qui les rend donc véritablement attachants ; du vrai beau jeu proposé par Vianney Lebasque pour son premier long-métrage.

En me lançant dans "Les petits princes" j’espérais une chose, que ce ne soit pas un film de football mais un film sur les personnages, non seulement car les films se concentrant trop sur le sport en deviennent souvent ennuyeux mais aussi car je n'aime pas le foot tout simplement .
Et a ma grand joie ce n'est pas un film sur le football mais bien sur un jeune ayant un problème au coeur qui rêve de devenir footballer grâce a son talent .

On suit son parcours dans une école, entre son problème de santé qu'il a caché a tous, l’amitié, les rivalités, sa passion et sa volonté plus forte que tout de persévérer .
On passe vague entre des scènes assez drôle, le sport, l’amitié et les rivalités qui elles seront un poil trop convenu mais rien de bien gênant . Le foot en devient presque un élément secondaire tant les personnages ne sont pas délaissés .

Une chose a savoir sur les personnages c'est qu'ils ne sont pas de vulgaire clichés de jeunes de banlieue ou autre truc du genre, on utilise pas a outrance les expressions de jeunes et on garde au final des protagonistes attachant et sincère .

Les acteurs interprétants les jeunes sont très bons Paul Bartel ou encore Samy Seghir qui avait lui deja joué avec Gerard Depardieu . On retrouve d'autre bons acteurs comme Reda Kateb ou Eddy Mitchell ( oui il est très bon en acteur ) .

Au final Les petits princes est un drame simple et touchant, humain et sincère qui ne joue pas dans l'excès et les clichés ce qui lui évite de se planter, bref un petit film sympathique .

Un film français sur le football hyper bien réussi. Malgré une trame que d'aucuns pourraient juger prévisible, ce métrage contient de nombreux atouts : du rythme, de la romance, de l'amitié, des secrets, des inimitiés, et surtout, de jeunes acteurs incroyables épaulés par le toujours impeccable Reda Kateb et un Eddy Mitchell utilisé à contre-emploi mais très juste. A voir et depuis, le réalisateur a œuvré pour la télévision avec la série "Les grands", également très bien. Un cinéaste à suivre donc.

Jusqu'où aller pour vivre sa passion? Jusqu'à la mort? Quand on a 16 ans, qu'on est fils d'agriculteur et qu'on peut devenir une star du ballon rond, on ne se la pose pas cette question. Un film qui dépeint très bien les centres de formation ou des jeunes peuvent devenir invincible avant de devenir des hommes. Les matchs sont magnifiquement filmés et les acteurs se comportent comme de vrais professionnels, une très belle réussite