Avis : Top Gun - Page 8

Franchement idiot. Je ne portais déjà pas Tonny Scott dans mon coeur avant d'avoir vu ce film mais alors là il se dégrade encore plus à mes yeux, comment peut on sortir autant de crétineries? Ca me dépasse... "Top Gun" a sans doute du servir de modèle à Bay et à Emmerich. Clichés gros comme un camion, patriotisme gluant à souhait, dialogues catastrophiques, scénario débile, réalisation plate; paradoxalement ce concentré de médiocrité a permi à Tom Cruise de percer, c'est à n'y rien comprendre, surtout que l'intéressé est ici plutôt mauvais.
Lourd.

Top Gun est un classique des eighties, et c’est vrai que c’est un blockbuster de l’époque qui d’une part était plus intelligent qu’il n’y parait, et qui a bien vieilli.
Le casting mêlait de jeunes acteurs en devenir, et acteurs plus rodés, offrant un mélange très efficace. Cruise s’empare de son rôle avec conviction, il se montre très crédible dans la restitution des émotions, et livre un personnage solide, un peu moins sûr de lui que dans la majorité de ses films. A ses cotés Kelly McGillis est un peu doté du rôle féminin « parce qu’il en faut un ». Du coup on ne peut pas dire que sa présence soit très remarquable, et sa romance avec Cruise est assez fadasse, mais pour sa part elle se débrouille honorablement. Pour le reste, il y a de solides interprètes, avec des seconds rôles efficaces : Kilmer, Ironside, Meg Ryan, Skerritt, et celui qui dans le lot est surement le moins connu mais pas le moins présent à l’écran, Anthony Edwards.
Le scénario est intéressant, bien qu’il s’encombre à mon sens de passages obligés. Comme je l’ai dit si la romance entre Cruise et McGillis était attendue, elle restait dispensable à mon avis, encombrant relativement le métrage dans sa première partie. Toutefois le reste de l’histoire est à la hauteur, le film évoluant intelligemment entre sérieux et humour pour livrer un divertissement à la fois romancé mais aux prises avec des réalités. C’est surement d’ailleurs ce qui a fait le succès de Top Gun, qui s’avère un blockbuster humain, avec plus de profondeur que ce que l’on peut croire. Le rythme est de surcroit solide, même si comme dit, la première partie souffre de quelques ralentissements.
La mise en scène est performante, même si Tony Scott semblait un peu gêné avec les combats aériens. Non pas qu’ils sont mal tournés, mais ils ont un coté peu clair que le style très clipesque du réalisateur qui aime animer son travail de plans rapides n’aide pas à fluidifier. C’est un peu dommage car les scènes aériennes restent tout de même le noyau dur de Top Gun, mais bon, ce n’est pas mauvais, loin de là. Toutefois c’est vrai que Scott aurait peut-être dû mettre un peu de côté ses pratiques habituelles au profit d’une réalisation plus sobre mais plus lisible pour ces passages-là. En revanche je n’ai pas grand-chose à dire sur les décors et la photographie. A ce niveau Top Gun a très bien vieilli, et il ne fait pas du tout son âge, avec vraiment une belle ambiance, une belle atmosphère, un joli travail sur les couleurs aussi. A noter que c’est appréciable de ne pas avoir d’images de synthèse pour les combats, et que le film a surement bien vieilli de ce fait. Enfin, la musique est un grand moment, avec un thème en particulier, mélancolique que l’âge améliore forcément.
En conclusion Top Gun est un métrage de haute volée, qui s’en tire bien. Toujours hautement regardable il est surement le film le plus connu de Tony Scott, et même s’il n’est pas un chef-d’œuvre, néanmoins je comprends qu’il ait marqué toute une génération. Tout y est en effet, et surtout tout semble simple, humain, touchant, un peu comme lorsqu’on se lance dans la vie, avec des coups et des moments sympas. J’ai envie de lui donner 4.5 pour cela, même s’il s’approche surement plus du 4.

Typiquement dans l'esprit des années 80, un manifeste du virilisme triomphant à la mise en scène efficace et aux dialogues bien sentis, servi par de jeunes acteurs très à leur aise dans l'exercice. Tom Cruise est impérial en tête brûlée, le rythme de la mise en scène de Tony Scott est parfaitement maîtrisé. Bien sûr, les effets visuels sont un peu cheap aujourd'hui et le scénario pour le moins simpliste et sans surprises, mais ça reste un film pop-corn de qualité.

Une histoire d'amour dans les airs a la vitesse mac.
Super

Malgré les clichés, c’est un film qui mérite d’être vu. Un bon casting, une belle production et une belle histoire bien tournée. Personnellement j’ai beaucoup apprécié ce film qui est devenu aujourd’hui incontournable.

Je pensais rattraper une lacune cinématographique considérable qui me faisait depuis trop longtemps défaut hier soir en lançant Top Gun. Oui, car Top Gun, c'est le film qui a lancé Tom Cruise, une oeuvre ayant la réputation d'être LE film aérien de référence, un des symboles du cinéma des 80’s, le film pour lequel on se souvient de feu Tony Scott ... Un film qui a obtenu d’emblée une réputation béton qui n’a cessé de se renforcer avec l’âge.

Alors après, le décalage colossal entre le film qu’on m’a vendu depuis tant d’années et ce que j’ai vu n’est probablement pas totalement absent de mon jugement. Et puis, bien que je ne puisse pas le confirmer, il a probablement très mal vieilli. Mais le crash à été violent. Et je pense sincèrement que mon avis serait à peu près le même sans cette réputation d'acier. Pour moi, le film n’est pas seulement horriblement surcoté, il est mauvais. Et c’est d’autant plus dommage qu’il y avait vraiment de quoi faire un bon film.

Après une scène d’introduction assez belle et semblant donner le ton, celui qu’un film d’aviation militaire décrivant le quotidien des soldats du ciel, on passe à une sorte d’ « Aviateur Academy » ou le prix pour le meilleur sera la coupe Top Gun. On passe donc d’un film de guerre aérien à un film sur la formation de jeunes recrues s’organisant sur une banale course au trophée. En moins d’un quart d’heure sur les trop longues 100 minutes du film, l’intérêt porté à l’intrigue passe de l’intéressant à la limite de l'ennuyeux (et quand on comprend le sens du titre, ça refroidit). Mais si s'en était resté là, le film aurait été bien meilleur qu’il ne l’est.

Pas même 5 minutes après cet atterrissage foireux, le film va encore plus loin en se révélant être un mix improbable entre le Teen Movie, la love story et le film sportif, au milieu desquels se serait perdu l’armée de l’air. Et non seulement la sauce ne prend absolument pas, mais elle rend le tout tellement indigeste qu’on finit par en avoir la nausée. Car, bien évidemment, les aspects teen movie et love story, qui sont tous les deux horriblement ratés, vont prendre le dessus sur celui de l’aviation, qui ne fera pas son grand retour avant le dernier quart d'heure du film, et bien entendu, n’ayant pas été assez préparé en amont, il sera sans saveur, le tout saupoudrée d’une prévisibilité aberrante. Avec un thème comme celui-ci, il y avait pourtant tellement mieux à faire. Car cette erreur scénaristique ruine vraiment le film, le côté teen movie minimisant tellement les enjeux de l’histoire que ces derniers finissent par disparaître de nos esprits, les empêchant de revenir en force et, pendant une bonne partie du film, on a l’impression qu’il ne se passe rien. Cet état second aura duré trop longtemps pour qu’ils aient une réelle intensité dès lors qu’on remet les pieds dans ce que le film aurait dû être depuis le départ. Malheureusement la liste des défauts du film ne se limite pas à ce scénario misérable et autodestructeur.

En dépit d’une réalisation réussie des scènes aériennes pour l’époque (mais qui ont été objectivement largement dépassées depuis), le rythme du film est mal géré. Certaines scènes vont trop vite, quand d’autres sont inutilement interminables. Le rapport entre l’importance des scènes et le temps qu’on leur accorde est en effet complètement détraqué, pour ne pas dire inexistant. En fait, le film ne décolle jamais, et vu ce dont il traite, c’est un comble.

La prestation des acteurs est très décevante pour le casting du film. Tom Cruise en fait des tonnes, et devient vite lourdingue, comme l’humour du film (la scène où il va voir un gars pour lui dire « tu pue » est digne des plus grands nanards). Kelly McGillis se contente d’être la fille du film, ni plus, ni moins. Val Kilmer joue un rôle aussi mal écrit et incohérent que sous exploité (Alors qu’il aurait pu faire un grand adversaire, il se contente de faire la morale au héros à chaque fois qu’il le croise). Quand à Michael Ironside et Tom Skeritt, ils sont aussi excellents dans leurs rôles que trop rare et utiles à l’écran ... Et ils sont bien peu présent dans le film. Quel dommage ...

Reste la musique, et là encore, c'est relatif. Après, je pense que c’est au goût de chacun. Ce qui est certain, c’est qu’elle est purement encrée dans les 80’s. Avec moi ça a marché, mais il faut aimer ... Par contre, elle n'est pas toujours utilisée correctement. Le film à trop tendance à la jouer en boucle sans raisons.

Bref, je pense que j’ai à peu près fait le tour. Il m’est déjà arrivé d’être déçu par des films réputés cultes, mais là, c’était du très lourd. Il y a pour moi clairement trop de défauts et trop peu de bon point pour justifier sa réputation, et je trouve qu’il est vraiment stupide que ce film restera probablement le seul (en tout cas, au moins le principal) pour lequel la plupart des gens se souviendront de Tony Scott, certes moins doué que son grand frère, mais qui nous a fait de bien meilleurs films.

Ma note = 7/20

Souvent copié, rarement égalé («Aigle de Fer»), jamais dépassé. «Top Gun» est un pur et lucratif produit du tandem choc Don Simpson/Jerry Bruckheimer. Réalisé comme un long clip, Tony Scott a réussi le film ultime à la gloire des pilotes de l’US Air Force. On passera rapidement sur l'épaisseur du scénario pour ne retenir que les impressionnantes images des ballets aériens, le «sex-appeal» des personnages et une BO typique des années 80. C’est avec ce film devenu culte que Tom Cruise a été définitivement mis sur orbite.

Un beau film tout en sensibilité, sur l'homosexualité refoulée et la quête insensée de virilité qui va avec. Une belle pub pour l'armée aussi.

Le film culte de Tony Scott avec Tom Cruise avec la bande originale Take My Breath Away du groupe Berlin.

Ce film est correct. La musique est culte mais l'histoire de ce film ne m'a pas tellement marquer ! les acteurs Tom Cruise et Kelly McGillis sont tout de même bien ! Je lui donne une moyenne 12,5/20 car il fait partie des films cultes des années 80 !

Génial !!! je dirais juste fait vous votre propre opinion !!

Quel navet, c'est incroyable comme les films cultes de années 80 laissent souvent place à la déception. Mais là il n'y a vraiment rien à sauver dans ce film.
L'histoire est ennuyeuse à souhait, on ne s'attache à aucun personnage car ils sont sans relief et inintéressants au possible. Les dialogues sont écrits avec le cul. Les 3 ou 4 musiques du film tournent en boucle selon la teneur de la scène en question. Les scènes d'action sont plutôt flous et brouillons.
Je ne comprends vraiment pas d'où ce film tire son statut de film culte et a pu susciter de la nostalgie pour qu'une suite sorte 40 ans après.

J'aime bien les scènes avec les pom-pom girls qui dansent sur le pont du porte avion, entre deux décollages.

La classe!!! une bombe de style! Même si les phases de combat aérien vieillissent mal, le reste est magnifique! L'un des meilleurs films de Tom Cruise, avec une classe sans équivoque (le blouson e les lunettes de soleil).
Un grand classique!

On ne dira jamais assez merci à Quentin Tarantino. Non seulement pour son travail en tant que réalisateur et scénariste, mais également en tant que cinévore compulsif toujours prompt à partager ses avis et interprétations. C'est au détour d'une apparition dans Sleep with me que le metteur en scène, également comédien à ses heures perdues, formule l'une de ses lectures les plus excentriques : Top Gun serait en réalité une œuvre crypto-gay. Que ce soit vrai ou pas, peu importe. Il n'empêche que l'idée à fait son bout de chemin dans l'esprit de certains spectateurs fans ou non du film réalisé de Tony Scott, par ailleurs devenu l'ami et le mentor de Tarantino (dont il adaptera le script True Romance).

Comme beaucoup, j'ai gardé du long-métrage mettant en vedette Tom Cruise le souvenir d'une longue publicité pour l'armée de l'air, aussi blindée de poncifs éculés que de filtres orangés. Voir quelque chose d'aussi banal faire l'objet de culte, surtout que Scott lui-même n'a jamais caché les difficultés à livrer un produit aussi calibré (il fut viré et réembauché à 3 reprises !), voilà qui a de quoi laisser perplexe. Pourquoi ne pas retenter le coup pour voir s'il n'y avait pas un trésor caché derrière le tract couillon ? À l'issue de cette "deuxième" séance, deux constats s'imposent. Le premier est que non vraiment, ça reste exaspérant de sottises. Pourtant, la thèse de Tarantino ouvre une faille qui permute Top Gun en pantalonnade homoérotique bien plus drôle.

Du milieu clairement macho dans lequel barbotent ces pilotes, la femme fait office d'élément étranger. À l'exception d'une hilarante scène d'amour, à l'horizontal et au ralenti sur filtre bleu, la mise en scène a l'air bien plus intéressée par les rapports entre ces beaux jeunes hommes avides de sensations fortes. J'en veux pour preuve les diverses confrontations entre Maverick (Tom Cruise) et son rival Iceman (Val Kilmer, envoûtant), chargées d'une tension irrésistible comme si on assistait à un numéro de drague. Puis évidemment ce stupéfiant martch de volley-ball, à grand renfort de ralentis (encore) sur ces corps huileux qui s'ébattent ou s'étreignent langoureusement. Soudainement, l'intérêt se redresse au cours de ces moments hélas trop courts où le métrage de Scott tente le pas de côté. Quel comble pour un film où on s'envoie en l'air.

Top Gun préfère la jouer classique. Ces quelques oeillades n'iront pas plus loin, alors on nous intime de faire comme lui, regarder ailleurs. Heureusement, les vues aériennes restent spectaculaires parce que sinon, tout le reste n'a aucun intérêt. Vous remarquerez que le contexte est à peine esquissé, la notion de menace doit attendre la toute fin pour exister, et donc qu'est ce que ça raconte ? Une jeune tête brulée qui doit apprendre à la jouer collectif, et surmonter un trauma lié à papa. Voilà. Un script qui au mieux sent le réchauffé sinon ne passera pas le crash test. C'en est à tel point que le mieux consiste à couper le son entre les séquences aériennes tellement les scènes dialoguées évoquent les trous d'air. En toute probabilité, Scott s'en balance (comment lui en vouloir ?) et se lâche en altitude.

Une fois terminé, et en m'efforçant de conserver une certaine honnêteté, le statut de culte me paraît encore injustifié (désolé à Quentin Tarantino). Malgré quelques instants de sidération, malgré les coupes de cheveux, malgré cette bande-originale immortelle. Sinon d'accord mais dans un sens ironique, à l'image de certains autres monuments crétins labellisés 80's, les bourrineries Rambo 2 & 3 par exemple. Le pire étant qu'entre ces films et les deux Hot Shots !, bien malin celui qui arrivera à déterminer lesquels sont les plus parodiques.