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Ykarpathakis157
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1,5
Publiée le 7 septembre 2020
Je pensais que j'allais voir un film intime français sérieux mais non j'ai vu un téléfilm mal joué sans explication. Le réalisateur ne dirige ni les acteurs, ni sa caméra, ni le ton ni rien. Ce film est totalement indigne d'Isabelle Huppert. Je peux la voir dans n'importe quoi et généralement je suis étonné par son jeu d'actrice mais avec La Ritournelle cela doit être l'un de ses pires films. Je n'ai pas vu tous ses films, je réserve donc mon jugement. S'il a quelque ressemblance avec l'histoire de Madame Bovary, c'est dans la nature de l'ennui. Le roman de Flaubert dépeint l'ennui et les rêves et ce film est un ennui pur et total a lui tous seul. Je ne donnerai pas de spoiler car je serais trop ennuyé pour révéler l'intrigue fastidieuse qui en elle-même est pitoyablement mince. Je pensais qu'elle était entraînée par les situations dans lesquelles le réalisateur l'avait mise et franchement même les autres acteurs n'étaient pas en forme...
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3,5
Publiée le 22 juin 2014
Attachante et bien ècrite, voici une virèe champêtre qui apporte une vraie bouffèe d'air frais dans le paysage français. "La ritournelle" marque la deuxième collaboration entre le rèalisateur Marc Fitoussi et Isabelle Huppert! Cette dernière interprète dans cette comèdie conjugale une agricultrice qui fuit la routine dans son couple en prenant la clè des champs! Un rôle inattendu et particulièrement espiègle pour cette grande comèdienne tout terrain! Qui dit agricultrice dit quelqu'un de plus modeste, de plus rurale! Et finalement, sans être parisienne et urbaine comme on n'a l'habitude de la voir à l'ècran, Huppert est dans "La ritournelle" quelqu'un de cultivèe qui ressemble plus à une chef d'entreprise! Un vrai potentiel de sèduction, sorte de femme fatale dans une capitale très « fitoussienne » qui sait saisir les hommes quand il faut (Pio Marmai en beau cèlibataire, Michael Nyqvist en dentiste danois). Loin d'être avare en dialogues (sauf la scène sublime du trampoline où l'on s'efforce de retenir ses larmes), le scènario zigzague entre les genres, offrant à Jean-Pierre Darroussin une composition d'homme blessè remarquablement maîtrisèe, où d'un simple regard fait naître de la vulnèrabilitè et de la sensibilitè très attendrissantes! Comment ne pas prendre son temps, quand on a un coeur en plus d'un oeil, pour dèchiffrer sur les visages d'Huppert et de Darroussin, èmouvants, les signes et les stigmates de l'amour èternel ? Et ce même s'il faut passer par l'infidèlitè! Mais l'explorateur qu'il est (Ostende dans "Copacabana", la Mer Morte dans "La ritournelle"), Fitoussi ne sait trouver sa voie qu'en s'aventurant dans un univers qu'aucun autre cinèaste français n'a brillè comme il l’a fait et n'a pas voulu inventer, ni rien ajouter, dans ce très beau film sur la dèsagrègation d'un couple...
J'ai beaucoup aimé Marc Fitoussi, mais je le trouve clairement en perte de vitesse ces dernières années. « La Ritournelle » en est un assez bon exemple, même si nous restons à un niveau très acceptable. Sans être hyper-original dans le propos ni franchement marquant sur la forme, il y a une volonté d'aller un peu à l'encontre des images d’Épinal qui collent aux agriculteurs depuis toujours, cela avec un réel sens des dialogues et de la répartie. Cela est évidemment dû en bonne partie à nos deux héros, forts bien interprétés par Isabelle Huppert et Jean-Pierre Darroussin, dont les tourments aussi bien dus à l'âge qu'à la lassitude du couple les rendent très humains car jamais idéalisés. À ce titre, les différentes rencontres faites par la première, cette soif de liberté se heurtant à une mauvaise conscience vis-à-vis de son mari m'a paru très pertinente, d'autant que sans jugement. Après, je ne peux pas dire que j'ai été enthousiaste. C'est certes bien pensé, mais relativement pépère formellement et sans réels moments marquants (à une ou deux exceptions, peut-être, dont le très joli extrait du spectacle du fils), à l'image d'un dénouement inutilement longuet et appuyé. Heureusement, les seconds rôles sont bien mis en valeur et le scénario suffisamment habile pour que l'on puisse s'y retrouver. Pas du grand Fitoussi, mais un bon film français, ce qui est déjà pas mal.
Le démon de midi un thème traité avec simplicité peut être trop d'ailleurs j'ai eu du mal à trouver un vrai intérêt à transposer cette histoire sur grand écran le seul truc qui change un peu c'est que les personnages ne vont pas forcement au clash et que ça tourne pas en thérapie de couple mais bon ça ne change pas ma vision du film que je trouve très dispensable comme quoi même des "grands" noms ne suffisent pas et même des fois ça fait l'effet inverse.
Marc Fitoussi aime à réaliser des comédies douces amères et retrouve son actrice de "Copacabana" (2010), Isabelle Huppert pour cette nouvelle aventure où le réalisateur reprend le thème de la lassitude du couple qu'il avait déjà exploré avec "La Vie d'Artiste" (2006) avec Sandrine Kiberlain, il retrouva d'ailleurs cette dernière lors de son denrier film "Pauline Détective" (2011)... Pour faire simple disons qu'avec le succès de l'émission TV "L'amour est dans le pré" Marc Fitoussi a eu une idée simple, une équation qui donnerait "La femme du boulanger" (1938) de Marcel Pagnol + "Je vous trouve très beau" (2005) de Isabelle Mergault = une comédie mélancolique sur l'adultère. 1er bon point on évite enfin les personnages de bobos parisiens pour un couple d'agriculteur. Des gens simples auquel il arrive finalement des aventures. Le vraie point fort du film reste le personnage de Brigitte, paysanne piquante qui serait dans sa crise de la cinquantaine. Interprétée magnifique par une Isabelle Huppert sublime de justesse entre légèreté et gravité. Le film est à son image, un bel équilibre entre sourire et émotion. A ses côté un Jean-Pierre Darroussin parfait et la belle surprise de l'acteur suédois Michael Nyqvist (vu dans la trilogie suédoise "Millenium" en 2009), jouant un danois séducteur avec une certaine classe. Ajoutons également des seconds rôles biens connus comme Pio Marmaï, Audrey Dana et et Anaïs Demoustier. Le scénario manque sans doute d'un peu de sel et d'originalité mais le tout est cohérent, bien écrit avec un clin d'oeil au film de Pagnol en prime. Sans génie mais un joli film sur l'amour et ses aléas du temps.
Deux jolies scènes, trop courtes, distraient du très grand manque d'originalité de La ritournelle : celles du trampoline et de la Mer Morte. Pour le reste, c'est un déception en mode mineur considérant ce que Fitoussi nous avait offerts par le passé : Copacabana et Pauline détective, notamment. Le couple de fermiers normands, guetté par l'usure du temps, va passer par une petite crise dont on sait d'avance qu'elle ne tirera pas à conséquences. Nous ne sommes pas dans Madame Bovary ni dans Le temps de l'aventure, qui recélait plus de mystère. Fitoussi se repose sur l'interprétation de Darroussin et de Huppert, quoique la deuxième reste peu crédible en fermière. Des seconds rôles qui tiennent la route cependant et des bovins à l'oeil moins morne qu'on ne le prétend. Du cinéma gentillet, qui ne mérite certes pas qu'on lui assène de vacheries, calibré pour un dimanche soir télévisé mais desservi par un scénario prévisible et une mise en scène languissante. La tendresse est dans le pré, voilà tout.
Un film franchement assez banal mais qui est aussi un peu déprimant sur l'amour et ses désillusions. Les acteurs sont toujours bons mais ce rythme mélancolique est trop triste. Il faut avouer que la dernière scène est touchante
Marc Fitoussi aime placer ses comédies dramatiques dans des contextes iconoclastes qui lui permettent tout à la fois de trouver son originalité et d’élargir son champ d’action et surtout de ne pas se laisser enfermer dans des conventions narratives trop restrictives . Imaginer Jean-Pierre Darroussin et Isabelle Huppert former un couple qui plus est d’agriculteurs était d’office intrigant pour qui connaît bien l’univers des deux acteurs dont c’est la première rencontre au cinéma. Ce cadre improbable, difficile à accepter d’emblée est fort bien introduit par Fitoussi même si ces deux-là nous font davantage penser à un couple de cadres supérieurs, ce que sont sans doute devenus les agriculteurs à la tête de grandes exploitations. Brigitte (Isabelle Huppert) l’élément modérément fantasque du couple commence à sentir les premières atteintes du temps venant imperceptiblement altérer son image de femme-enfant. Parallèlement la douce torpeur qui s’est installée dans son couple se transforme en ennui depuis que les enfants ont quitté le nid. La plaque d’eczéma sur sa poitrine qu’elle contemple inquiète devant son miroir est le reflet du tracas qui doucement la mine. De son côté Xavier (Jean-Pierre Darroussin) a trouvé la parade à d’éventuels problèmes existentiels en se jetant à corps perdus dans les concours bovins où il trimballe une Brigitte lunaire qu’il rudoie pour son manque d’implication. Le ver est dans le fruit et c’est Stan (Pio Marmaï) jeune ami des voisines du couple qui innocemment mais aussi brutalement va réveiller une libido endormie. Le prétexte d’un rendez-vous chez un dermatologue sera l’occasion pour Brigitte d’une escapade parisienne pour s’offrir une bouffée d’oxygène régénératrice. A l’écoute de la ritournelle de l’amour, Brigitte redevenue midinette va retrouver pour un très court instant les réflexes innocents de l’adolescence mais sera remise à sa juste place par l’impitoyable franchise de la jeunesse. Le retour au bercail et à la solidité d’un amour éprouvé sera alors la plus sage des décisions. Marc Fitoussi qui a déjà travaillé avec Isabelle Huppert pour « Copacabana » en 2010 réussit à la rendre lumineuse et accessible ce qui n’est pas toujours le cas pour cette grande actrice toujours en contrôle de ses émotions qui donne parfois l’impression d’avoir du mal à renvoyer la balle à ses partenaires. Les moments d’émotion alternent de manière très fluide avec les petites saillies drolatiques montrant que le réalisateur semble avoir trouvé la tonalité qui lui convient. Le film de par son contexte surprenant, personne n’imaginant la Huppert en fermière, est passé un peu inaperçu. Il ne dépare pourtant en rien au sein d’une production française en général plus convenue et moins spontanée. A noter le joli hommage rendu au grand réalisateur indien Satyajit Ray et à sa fameuse trilogie d'Apu à travers le personnage du jeune vendeur à la sauvette recueilli à la fin par le couple.
Une comédie conjugale douce-amère, à la fois touchante et fantaisiste, mais manquant parfois un peu de rythme, illuminée par l’interprétation d’Isabelle Huppert.
Depuis La vie d'artiste, son premier long métrage, Marc Fitoussi ne m'a jamais déçu. Des comédies douces amères, parfois cruelles, parfois loufoques, mais toujours une belle écriture pour des films bien mis en scène et bien interprétés. Une fois de plus, il ne me déçoit pas. Même si La ritournelle est peut être un petit peu plus académique que les autres, autant sur le fond que sur la forme. Cette histoire d'érosion du couple, aussi joliment tournée soit-elle, reste cependant...
Si Jean-Pierre Daroussin est parfaitement crédible en vieil agriculteur bougon, voir Isabelle Huppert en éleveuse de bovins charolais met un peu de temps à devenir tangible. Toutefois, une fois accoutumé à ce couple de paysans dont les années de routine à la ferme a amoindri la flamme amoureuse, on se laisse prendre par la légèreté de ce petit jeu auquel se livre cette épouse délaissée pour retrouver, en à peine deux jours à Paris, un nouvel élan passionnel. Cette petite comédie de remariage de facture classique tente de jouer sur la rencontre entre les mondes urbains et ruraux en poussant de façon quelque peu abusive les traits des habitants de ces deux univers que Marc Fitoussi semble avoir du mal à voir se concilier. La conclusion du scénario, et son inéluctable happy-end, sont elle-même terriblement poussive au point de faire perdre beaucoup du charme de tout ce qui a pu la précéder. Le reste du casting, du ravissant Pio Marmai à Marina Foïs en insupportable belle-sœur, participe à faire de cette Ritournelle un agréable moment malgré les maladresses de son écriture.
Brigitte en a marre de sa ritournelle quotidienne alors quand elle rencontre Stan, cela va être l’occasion d’y échapper en quittant sa campagne pour quelques jours. Un film sur la relation de couple qui fonctionne sur un jeu d’oppositions et de rapprochements (ville et campagne, homme et femme, parents et enfants…). L’éloignement crée l’envie et le désir.
Bien que le casting ne soit pas des moindre (sans pour autant être fan de certains ;) ). Le coté drôle annoncé est relativement mis de coté pour nous proposer une sorte de comédie relatant les affres du couple... Donc pas spécialement innovant, mais se démarquant un peu des comédies de ce genre. LE jeu des couleurs (plus morose que flashie) jouant quand même pour quelques chose et pour le coté un émouvant que l'on peut ressentir. MAis pour ma part, j'ai trouvé cela trop simple. Pas totalement ininteressant mais une intrigue qui par moment s'allonge au lieu de se resserrer et nous proposer quelques choses de convainquant. Après vis à vis du couple, les bonnes questions sont posées ; mais et rend donc le film un peu plus touchant, autant que crédible. PErsonnellement j'ai trouvé l'ensemble quand même assez mou et n'ait donc pas vraiment accroché. Mais sans pouvoir dire que ce film soit un navet car il possède tout de même des qualités indéniables et de bons acteurs de chez nous^^. Un film qui sera apprécié par le public, mais qui pour moi ; n'étant pas fan de ce genre de sujet ; n'a pas vraiment accroché (j'aurais aimé un petit truc en plus peut être^^). Pour les autres, vous devrez apprécier.
Marc Fitoussi nous présente avec "La Ritournelle" une comédie très sobre, voire même intimiste, dans laquelle il nous narre avec habileté les aléas de la vie d'un couple.
L'histoire nous conte la vie de Brigitte et de Xavier, éleveurs de bovins en Normandie. Une belle photographie: riche en couleurs très douces de ce paysage de Cau. Les dialogues simples et naturels créent une ambiance chaleureuse autour de leur belle propriété normande. Brigitte s'ennuie un peu; elle prétexte des petits problèmes de santé pour faire une petite ballade à Paris. Beaucoup de scènes émouvantes sur les rapports de ce couple, des brins d'humour aussi avec le vendeur d'avocats , les japonais du bateau mouche... De la poésie -la séquence du fils acrobate- et un peu de gaité apportée par une bande son attrayante.
Une belle complicité dans ce couple proposé par les excellents comédiens que sont Isabelle Huppert et Jean-Pierre Darroussin. Merci pour ce beau moment.