The Asylum et ses productions miteuses, toute une histoire ! Voilà l’une des dernières nées de la firme, L’arche de l’apocalypse (vu en avant première grâce à cette magnifique chaine qu’est Sy fy). Bon, rien à sauver, mais un très bon nanar au second degré indéniablement ! Les acteurs sont totalement à coté de leurs pompes, ou sont découragés (il y a de quoi faut dire !). Monica Keena surnage un peu dans ce marasme, mais étant donné que les personnages sont transparents autant dire que c’est peine perdu. Le scénario, qui pique allégrement à 2012 tout en essayant d’actualiser le mythe de l’arche de Noé (plus besoin d’animaux, l’ADN suffit) est mené avec une rare incompétence. C’est plein de rebondissements certes, mais qu’est ce que c’est vain, vide de sens, vide d’émotion, vide de tout en fait. L’arche de l’apocalypse est un véritable trou noir dans lequel seules se développent les invraisemblances (un vrai chapelet). Pitoyable à un point rare, et pourtant des films de Sy fy j’en ai vu un paquet inimaginable. Il y a même un happy end sacrément moisi. Je ne m’étends pas sur les dialogues, niais au possible, avec quelques répliques assez hilarantes par moment (surtout dans le contexte fin du monde). Visuellement c’est tout aussi nul. Les effets spéciaux sont pitoyables (et en plus il y en a dans presque chaque plan), les scènes d’action sont totalement médiocre, mal filmées mal rythmées, mal jouées. La photographie est franchement moche, la mise en scène bâclée, la musique tellement banale qu’on ne fait même plus attention. Un ratage total.
Pour conclure voilà un métrage d’une totale incompétence, dans lequel rien, mais strictement rien ne peut être sauvé. Ceux qui mette 0.5 à 2012, je veux bien, mais quelle note peuvent-il alors mettre à cet ersatz pire, sur absolument tout les niveaux (pas que les effets spéciaux, ce serait trop facile) que le métrage d’Emmerich ? Néanmoins contrairement à d’autres productions Asylum, celle-ci est amusante au second degré, et s’avère suffisamment rythmée pour ne pas ennuyer. Un bon nanar, mais clairement, un très très mauvais film.