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Ce western de série B mérite vraiment le détour même si le canevas demeure convenu. L'histoire est intéressante à suivre car Roy Rowland a su glisser quelques scènes qui amènent du piment au scénario. 1) L'orage avec le jeune guetteur qui prend peur, tire un coup de feu et fait fuir tous les chevaux. 2) Les indiens qui arrêtent le convoi et réclame tout le troupeau de chevaux. 3) La rivalité permanente entre Joel McCrea (Will Owen, le chef de convoi) et son compagnon Barry Sullivan (Jesse Wallace, le coureur de jupon) pour la conquête de la seule femme du convoi, la belle Arlene Dahl (Jen Gort). 4) La traversée de la rivière à l'aide d'un radeau malgré un fort courant. Si vous aimez les westerns, ne manquez pas celui-ci qui vous retiendra jusqu'à la fin. Du classique mais du solide.
On ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'action dans ce western qui possède surtout une sympathique histoire d'amour. Mais bon l'ensemble est plaisant à suivre grâce aux bonnes performances de Joel McCrea et de la jolie Arlene Dahl, mais aussi pour la présence d'une belle photographie en Technicolor. Par contre, la mise en scène de Roy Rowland est beaucoup trop académique et manque quelque peu de suspense, même si il faut reconnaître que la scène qui concerne le franchissement de la rivière est bien filmée. "Le Convoi Maudit" n'est donc pas à proprement parler un western marquant, mais les fans du genre pourront y trouver leurs comptes.
selenie
La caravane est un sous-genre en soi dans le western, une thématique qui impose des paramètres comme l'attaque des indiens, le franchissement d'une rivière, la garde de nuit... etc... Le film a une certaine audace pour l'époque dont deux meurtres de sang froid qui ne font pas écho à la violence habituelle des westerns de l'époque. Roy Rowland signe donc là un western qui gagne à être connu, un western efficace et parfaitement maitrisé bien qu'un peu court.
Roub E.
Un western vraiment classique, c’est un peu trop propre à mon goût, on a une bande de cowboys avec un mec charismatique, un vieux, un jeune pied tendre gaffeur, une scène de danse, une traversée de rivière (réussie ceci dit), des méchants indiens. Les quelques décors naturels sont assez chouettes, les quelques scènes « studios » ont elles plus mal vieillies.
Un film de convoi classique avec pas mal de scènes obligées, mais très bien filmées (mention spéciale au passage de la rivière). Le film vaut aussi pour la présence sulfureuse d'Arlene Dahl qui au lieu de rester
spoiler:
confinée dans son chariot choisit de s'amuser avec les hommes à moitié ivres
(une belle scène). Le film choisit de filmer la peur (l'épisode de l'ado), ce qui n'est pas évident dans les western. On se serait volontiers passé de la présence de monsieur le curé qui ne sert à rien, mais ne soyons pas vache, c'est un bon western.
(une belle scène). Le film choisit de filmer la peur (l'épisode de l'ado), ce qui n'est pas évident dans les western. On se serait volontiers passé de la présence de monsieur le curé qui ne sert à rien, mais ne soyons pas vache, c'est un bon western.
TTNOUGAT
Rowland n’est pas un spécialiste des westerns mais il doit beaucoup les aimer car il en a fait plusieurs. Celui-ci est excellent, un beau scenario agrémenté de trahisons et de passion, de bons acteurs bien que Joel McCrea, héros du film, en est l’éclat suffisant. Une bien belle femme, filmée comme une icône, qui a dû fasciner Rowland au point de faire pièce rapportée. Nous sommes en plein dans le thème du convoi avec ses péripéties habituelles (passage de rivière, attaques d’indiens, attaque de voleurs, danses folkloriques au campement). Mais, la présence d’un tueur sans scrupules au milieu de tous ces hommes, il faut voir comme il assassine un très jeune soldat nordique, donne un piment particulier à cette histoire. Il y a dans ce western une énorme quantité de poneys et de mules qui servent de toile de fond et deux séquences originales basées sur le chantage. Dans la première le chef indien mène sa négociation en 3 temps et s’en sort bien ce qui ne sera pas le cas du lieutenant de Quantrill beaucoup moins habile. Nous attendons tous la nouvelle venue d’Appotamox qui mettra à nue les cachoteries. Ce n’est pas un chef d’œuvre de genre mais Rowland s’est vraiment appliqué dans sa mise en scène, il a su en restituer l’ambiance.
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