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    O Ornitólogo
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    39 critiques spectateurs

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    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Au Portugal, dans une forêt proche de la frontière espagnole, Fernando se laisse entraîner par des rapides alors qu'il observait des oiseaux et perd conscience. A partir de ce moment, d'étranges événements vont lui arriver.
    Ce film est métaphorique avec un caractère religieux très prononcé. De ce fait, je me suis toujours senti un peu étranger au message qu'il souhaite transmettre. Toutefois, il ressort une ambiance décalée, surréelle de ce récit avec une atmosphère empreinte de mystère que j'ai aimée malgré un rythme lent et peu de dialogues.
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 010 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Alors voilà donc (paraît-il !) le meilleur film de l’année. J’étais très curieux de voir ça, surtout que j’avais plutôt aimé tous les films de Joao Pedro Rodrigues. L’ornithologue reste sur une certaine thématique gay, propre à tous les films du réalisateur portugais, mais avec un côté nettement plus mystique ici : le scénario est inspiré de l'histoire de St Antoine de Padoue. Si l’on retrouve bien la patte du metteur en scène, jamais il n’a été aussi contemplatif, poétique et intriguant. Mais jamais sans doute aussi hermétique. Pendant les deux tiers du film, on est séduit, et même fasciné, par la beauté des images, par l’ambiance, par le récit (j’ai un peu pensé aux Métamorphoses de Christophe Honoré). Mais le tout se délite petit à petit jusqu’à l’arrivée des amazones. Là, j’ai complètement lâché prise et toute magie s’est envolée. Du coup, la fin m’a été assez pénible et m’a gâché la bonne impression que j'avais et la séduction que le film exerçait sur moi. C’est dommage car jusqu'ici j’étais bien parti pour « le meilleur film de l’année ». Reste un Paul Hamy, aussi photogénique que talentueux, et des images superbes. Quant à mon film préféré du réalisateur, La dernière fois que j’ai vu Macao tient toujours la corde, juste devant O fantasma...
    Benito G
    Benito G

    661 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2016
    En égarant son héros dans les méandres du désir et avec la beauté du paysage qui l'entoure..., Le cinéaste imagine une fresque prodigieuse au cœur d’une opulente nature peuplée d’un chose plus ou moins ambigu. Sous ses airs de documentation précise sur Lisbonne. Le film arrive à nous mélanger les mythes, les légendes et différentes représentations de sources de "voyage dans le temps). Evidemment on n'échappe à la chasseresse (comme cela ce fait plus reculé dans ses pays). Invoquant et nous faisant parfois esprit de la fôret et divers danses eux aussi rituelles : mais quant à eux perpétrées par des hommes. LE trajectoire depuis le point de départ peu semblant déroutant, oscillant parfois entre blasphème (eux n'ont aucune coutume, tradition... Comme on peu l'avoir ne serait qu'un semblant dans notre pays). Mais face à ce blasphème ; un monde merveilleux nous scotche et nous saisit pour ne laisser échapper le spectateur qu'au final. Plus qu'un documentaire ou un film pour le cinéaste. Il arrvie à allié une splendeur formelle et une efflorescence symboliste. ET vu de quelques "chez eux" (je me comprends). On comprends assez vite le sens de l'humanité et que même avec peu de moyen. Ils vivent aussi bien voir parfois même mieux. Car faut dire que s'y on se fit juste au scénario cela peut paraître un peu lourdingue^^. Mais là maîtrise du cinéaste jouant avec les temps et les lieux arrivent à nous conduire à une certaine forme de métamorphose. On ressort de la séance (même si malheureusement il estp lus que trop rapporté....snf). comme dans état second (un peu comme après une séance d'hypnose). Mais faut reconnaïtre que le coté mélange des genres en nous donnant l'impression de visionner plus films mais juste dans 1 et convenablement mis en route. Pour profiter pleinement du voyage, il faut esssayer (certains n'y arriveront pas mais la majorité du public peut y arriver). Et puis pour nous faire tenter un peu plus dans la façon de faire , de faire... Le cinéaste à eu le droit ou tutoiement paien qui pour eux est sacré ; mais ou sans que l'on survol quelques défauts. Globablement le film s'est bien et le coté ou l'on nous transmet "la métamorphose" arrive à prendre les traits d'une révolution. Après toute personne allant là haut ; y vont à leur risque péril. Peu de journaliste ou autres ; ont réussit à passer dans ce milieu et de fôret et surtout en ressortir. Mais au ciné, une belle surprise!
    .
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    La bande-annonce est trompeuse. Les beaux plans de nature sauvage n'évitent pas un profond sentiment d'ennui au visionnage de ce film longuet, à la fois soporifique et particulièrement sordide malgré son étrangeté. Le parti-pris de la lenteur et du minimalisme (univers brut, dialogues succincts) laisse de marbre. Le choix d'un sens conceptuel, alliant symbolisme implicite et discours cryptographié, dérange par sa pesanteur, sa facticité et suscite, à partir de la moitié de ce métrage éreintant, un sentiment d'aversion sinon d'abjection, qu'un certain intellectualisme fera passer pour un effet sublime et envoûtant. Le parcours solitaire de l'ornithologue kayakiste se noie dans une bouffissure de bizarreries à vocation mystique, à commencer par un soudain bondage nocturne dont la réalisation (par les deux Chinoises goudous) n'est même pas plausible. La beauté de l'érotisme (à travers le choix de Paul Hamy) est par la suite complètement flinguée, avec des plans appuyés, artificiels. Le film s'enfonce dans les marécages d'un pénible symbolisme présomptueux, renvoyant le spectateur engourdi à des références cathos sado-masochistes glauquissimes. En clair, ce film est une horreur, un supplice ultra symbolique-machin-truc d'un ennui complet. A part quelques beaux paysages, un bon travail sur le son, la plastique de Paul Hamy et trois amazones, c'est d'une austère platitude. L'errance de Fernando s'enfonce dans les méandres d'un mélange raté de clichés païen et de bondieuserie immonde névrotique. Le protagoniste est raccroché malgré lui aux figures de Saint-Antoine et de St-François d'Assise, qui finissent par s'entremêler dans un dédoublement tourmenté: ça se veut profond or c'est à gerber. Qualifier cette chose d’œuvre pasolinienne, malgré un certain mimétisme visant à en donner l'impression, si telle fut la prétention du réalisateur, force est d'admettre que c'est raté.
    traversay1
    traversay1

    3 538 abonnés 4 821 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2016
    Ce n'est peut-être qu'une fausse impression mais tout de même, il semble bien que le cinéma portugais soit dominé, du moins à l'export, par des réalisateurs assez allumés dont le but est d'atteindre à une sorte de merveilleux à travers des contes magiques, gorgés de sensualité, de symbolisme et aussi parfois d'hermétisme. Citons simplement Tabou, John From, A une heure incertaine et Lettres de la guerre (sortie l'an prochain). La dérive de L'ornithologue dans le film éponyme de Joao Pedro Rodrigues est le prétexte pour revisiter le mythe de Saint Antoine de façon iconoclaste autant que tendre. On est un peu déconcer par le récit qui emprunte des voies inattendues et allégoriques mais on est séduit par le côté panthéiste de l'œuvre, sa liberté et son audace. Le film trouve en Paul Hamy en dépit du doublage de sa voix en portugais par le metteur en scène lui-même. Drôle d'oiseau que ce Joao Pedro Rodrigues dont le trajet de vol peut laisser circonspect mais certainement pas indifférent.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    584 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    J’affirme qui faut savoir de quoi il s’agit en entrant dans la salle sinon le nombre des spectateurs sortant mécontents nuira à la réputation de ‘’l’ornithologue’’ dont déjà le titre est une duperie. Cela étant dit, il est également nécessaire d’aimer les différents thèmes présentés et si possible de les connaître pour apprécier pleinement le film car ses seules qualités cinématographiques sont loin de mériter des éloges. Le cinéma n’est pas un catalogue de belles images fussent t elles bien photographiés, la mise en scène doit participer au spectacle. Filmer des extérieurs, même avec soin, ne peut suffire pour cela. De plus la fin totalement surréaliste subit un changement de rythme qui ne peut artistiquement se justifier…Nous ne sommes pas dans un vrai rêve du héros mais dans l’imaginaire de l’auteur. La confusion entre le narrateur et le héros est toujours une faute. D’autre part, si Rodrigues est libre de ses choix il a le devoir de mieux nous les faire comprendre, ce qui n’est pas le cas avec une séquence finale que l’on peut qualifier de n’importe quoi. Les films de Bunuel ou d’Almodovar respectent beaucoup plus les spectateurs tout en étant aussi iconoclastes.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    Gros soupir ...... on peut peut etre y voir de l'onirisme ou une démarche christique??? moi je n'y vois que du glauque! Désolée mais l'univers du réalisateur ne me porte pas, aucun réel univers, on peine à croire qu'il est perdu en pleine "jungle" dans la scène ou il est attaché par les chinoises dont d'ailleurs je n'ai pas compris la "quête " si tant est qu'elles en aient une? on ne voit que le sexe de l'acteur en érection ! autre exemple ....il rencontre un berger dès la première scène on comprend qu'ils vont baiser Tanathos les contacts téléphoniques ???? ... et aussi déception sur les images d'oiseaux filmés quasi constamment à travers les jumelles aussi l'image est-elle assez moche! bref je préfère encore voir un vrai documentaire animalier que m'emmerder dans ce film .......Passez votre chemin
    Farfalle
    Farfalle

    10 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    Un film qui peut paraître long et ennuyeux mais qui se révèle être intéressant et sulfureux par moment. Bien interprété, les acteurs se mettent à nu et c'est sympa à regarder. Beaucoup de références religieuses qui sont détournés par le réalisateur. Intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Film particulièrement étrange sur la partie finale du film. Film onirique qui au départ se déroule tel un film d'aventure où le protagoniste se trouve confronté à des situations inattendues qui le mettent à rude épreuve. La fin nous laisse songeur et il est difficile dans donner un sens. dommage. ..Ceci étant les paysages sont beaux et livre une nature brute comme peut l'être d ailleurs l'acteur principal.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 décembre 2017
    Voilà un film "branlette mayonnaise" ! Au moins à l'époque de la pellicule les réalisateurs frappadingues avaient tellement de mal à monter leur financement que ça faisait le ménage, aujourd'hui avec le numérique et les divers fonds et mécènes de tout poil on se retrouve à régulièrement perdre son temps avec des films comme l'ornithologue. Ce qu'il y a de bien avec internet c'est que les critiques ne sont pas laissées au mains des journaleux. Vous êtes prévenus !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    D'une bizarrerie franchement hallucinante, le film oscille entre la science-fiction, le spiritisme et même le film d'horreur. La forêt accouche de personnages complètement hallucinants. Et au milieu d'elle errent des êtres étranges qui ne lui sont pas familiers: des chinoises masochistes, un berger sourd-muet nu qui l'invite à l'amour et dont la plastique brute donne aussi envie de batifoler dans l'herbe, des inconnus masqués s'adonnant à des rites de danse, et des chasseresses telles Diane seins nu parlant latin!!!!
    Une description qui pourrait faire fuir si ce n'est que cette faune est un ensemble d'esprits sylvestres dont l'homme doit faire partie (tel un rite) ou au contraire être exclu.
    C'est la forêt qui épie l'homme et qui lui présente divers épreuves, celles du danger, de la peur, du plaisir, du fanatisme et bien sûr de la mort.
    D'autres interprétations sont évidemment possibles, tant les conjectures sont nombreuses.
    David M
    David M

    26 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2017
    Pour résumer ce film, je dirais que c’est une sorte de « projet Blair Witch » version David Lynch Portugais.
    Un trip satanique dans la forêt avec une fin totalement absurde et incompréhensible à la « mulholand drive »
    kenone
    kenone

    34 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Un film captivant. De très longs plans sur la faune qui n’ennuient pas une seconde. Puis un parcours initiatique mélangeant mysticisme, érotisme et blasphème vers l’accomplissement.
    Il faut évidemment s’être déjà posé des questions avant d’aborder un tel film sinon le risque de se retrouver face à une œuvre incompressible est important.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Un personnage mélancolique, mystérieux d’abstraction, son métier l’occupe dans sa solitude, volontaire et observateur obstiné de la nature sauvage, son chemin d’aventure sinueuse croise la route de gens plus ou moins étrange, rappelant «Cemetery of splendour�, l’obsession comme thème principal, un film bizarre et pas si mal que ça, des clins d’œil aux voyages expérimentaux du réalisateur portugais.
    Daniel C.
    Daniel C.

    144 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Curieux film, qui débute dans une tonalité de documentaire animalier, pas déplaisante d'ailleurs. Puis, lorsqu'une rencontre humaine s'opère, c'est le début du basculement. Deux chinoises chrétiennes avec lesquels les liens se nouent étrangement. Peu à peu, Fernando, qui captait la nature, les volatiles plus spécifiquement, devient captif. L'étrangeté s'étend et le mysticisme va galopant. L'aspect pictural de la mort du christ est dépliée sous différentes versions. Et pour croire, effectivement, il faut renoncer à raisonner. Il n'y a pas d'explications aux faits, ils sont et, comme tels, la croyance prend le relais de la logique. Le symbolisme va galopant au fil de l'histoire. C'est esthétiquement réussi, mais ce n'est pas ce que j'attends, ni ne cherche au cinéma.
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