Mon compte
    La Vénus à la fourrure
    Note moyenne
    3,9
    2526 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Vénus à la fourrure ?

    332 critiques spectateurs

    5
    52 critiques
    4
    128 critiques
    3
    80 critiques
    2
    40 critiques
    1
    22 critiques
    0
    10 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Polanski tend de plus en plus vers l'épure avec cette brillante adaptation littéraire qui sous son vernis consensuel reste fidèle à son univers.
    maximemaxf
    maximemaxf

    349 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2014
    "La Vénus à la fourrure" est... une étrange mais théâtrale leçon de cinéma à la Polanski. Alors pour commencer, ce n'est que le deuxième film que je visionne de sa filmographie, le premier film que j'ais regardé étant "Le Pianiste" racontant l'histoire d'un pianiste polonais juif et de ses malheurs lors de la seconde guerre mondiale. Ce film là est un vrai chef d'oeuvre et mérite d'être visionné encore et encore mais il ne m'a pas séduit pour la raison simple que je ne suis pas du tout fan des films de guerre, c'est un genre déprimant et qui va souvent le réalisme, et le réalisme dans les films de guerre amènent souvent du nihilisme et ce n'est pas du tout ce que je recherche dans le cinéma en général, c'est pour cela qu'il n'y a que quelques rares films de ce genre qui arrivent vraiment à attirer mon attention comme "Full metal jacket", ceux de Spielberg parce que c'est un must ou "Apocalypse Now" de Coppola qui est incroyablement frappant de réalisme et très dérangeant.

    Revenons maintenant à ce qui nous intéresse, "La Vénus à la fourrure" qui est un film à huit clos se déroulant entièrement dans une pièce de théâtre, il est question d'une audition pour jouer une pièce adapté par Thomas le metteur en scène et il mettra à l'épreuve une comédienne ayant le même nom que son personnage, à savoir Vanda mais qui a une personnalité qui ne lui plaît absolument pas. Je n'ais pas du tout suivi la promotion de ce film à sa sortie en salle à cause de mon scepticisme pour son film "Le Pianiste", mais alors là pour le coup je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi intelligent, sensuel, drôle mais aussi très tordu. Ce film ici ne se limite pas du tout qu'à une simple audition d'une comédienne au langage de collégienne aux premiers abords se présentant pour jouer une femme adorable et innocente se trouvant pourtant dans oeuvre érotique, il apporte énormément de chose que ce soit avec les deux personnages et leur véritable nature, la mise en scène ou encore la tournure très inattendu que prend cette histoire.

    Si il y a bien une chose sur laquelle Polanski m'a agréablement surpris, c'est pour sa mise en scène ou il y a beaucoup d'idée vraiment délicat et ingénieuse. Lorsque Emmanuel Seigner et Mathieu Almaric sont sur scène en train de jouer une scène, on a le droit à l'ajout des bruitages durant les actes jouées par les deux comédiens sur scènes lorsqu'ils imitent des actions censé se produire en vrai comme le touillage d'une tasse de café, la signature d'une feuille de papier et j'en passe, sans compter que Polanski arrive pendant une heure et trente deux minutes montre en main avec des plans très variés les uns des autres, et une histoire qui se déroule en temps réel dans un petit théâtre d'à peine cent places dans la salle. Les points de vue et les angles sont très diversifiés et il en va de même pour les jeux de lumières avec les projecteurs de la salle, il utilise l'écho de la pièce au lieu de faire un mixage des sons pour l'intonation des voix des acteurs afin de nous plonger dans un vrai théâtre comme si nous y étions, parce que littéralement parlant ce film est également une sorte de pièce de théâtre en temps réel. Autre surprise pour la mise en scène, c'est l'utilisation de la musique qui est très discrète mais qui intervient uniquement pour les scènes ou Thomas et Vanda jouent des scènes de la pièce de théâtre, Alexandre Desplats à qui l'on doit la musique de "Twilight, chapitre 2 : Tentation" (Quel bonheur de reparler de cette saga...) mais aussi de "Harry Potter et les reliques de la mort partie 1 et 2" (Vraiment superbe au passage) a composé une musique plus en douceur, principalement au piano pour la plupart sauf pour les dernières, mais après tout c'est tant mieux pour du théâtre c'est exactement ce qu'il fallait. Son nom me revient de plus en plus souvent d'ailleurs, il est à surveiller de plus en plus près.

    Pourquoi me direz-vous que ce film est une pièce de théâtre ? Et bien grâce aux acteurs dans tout les sens du terme. Mathieu Almaric et Emmanuel Seigner (sa femme) interprètent des purs acteurs de film et de théâtre dont le réel vient se mêler à l'intrigue érotique et sadomasochiste de l'histoire de Sacher-Masoch. On m'avait dit qu'Emmanuel Seigner n'arrivait pas à être naturelle dans les films ou elle jouait, mais là elle fout une sacrée claque, être capable de jouer à la fois un personnage de la vie réel ainsi qu'un personnage de pièce de théâtre spoiler: tout en arrivant à lié les deux (à savoir la Vanda réelle et la Vanda de la pièce) pour manipuler le metteur en scène, intervertir son rôle avec lui et le dominer pour enfin lui révéler sa vraie nature et son total dégoût pour cette pièce décadente et rabaissant pour les femmes en forçant Thomas à devenir théâtralement le personnage de Vanda
    , c'en est presque choquant, autant dire qu'elle l'a mérité son césar de 2013. Mathieu Almaric est loin d'être en reste et son césar de 2013 pour le meilleur acteur n'est pas volé pour lui non plus, son personnage, Thomas le metteur en scène s'engouffre et s'obsède petit à petit dans sa pièce et ses personnages en voyant l'intensité grimper dans son interprétation et celle de Vanda spoiler: (la réelle)
    , bref ces deux personnages changent en continu de comportement, les rôles s'intervertissent et on entre dans un système tordu mais avec une touche d'humour pour décompresser et relâcher la tension et l'intensité, surtout avec le comportement dynamique, têtu et très vulgaire de Vanda qui interprète le sens de l'histoire à sa manière dans ses propos.

    En revanche, si il y a bien un point sur lequel j'ais des choses à redire : c'est peut être pour sa morale de lutte entre les deux sexes. Je tiens à prévenir que je n'ais pas lu l'oeuvre d'origine dont est question la pièce de théâtre donc je ne jugerais qu'en fonction de ce que j'ais vu dans ce film. Quelque part, c'est la bienvenu parce que opposer le point de vue des deux personnages par rapport à l'histoire de La vénus à la fourrure, mais après je pense qu'il est beaucoup plus facile d'apprécier ce film ou d'avoir un point de vue plus évolué en lisant l'oeuvre en question, en général ça aide à apprécier à film quant ce dernier tourne autour d'un bouquin. Parce qu'ici on n'a qu'une représentation visuelle et partielle de l'histoire d'origine, et à vrai dire ce n'est pas un débat dans lequel on peut participer si on ne connait pas l'histoire... alors personnellement je suis pour l'égalité des sexes et la reconnaissance des droits de la femme comme beaucoup mais, disons simplement que je n'arrive pas à avoir d'avis avec la façon dont Polanski traite la question (même si la couverture du livre en question laisse clairement penser à une oeuvre pornographique).

    Ensuite, et histoire d'abréger sur les problèmes de "La Vénus à la fourrure", ce film ne plaira pas à tout le monde. Parce que les films à huit clos qui se passe sur un même lieu, qu'ils soient maîtrisé ou pas, c'est pas bien compliqué : ou on entre dedans d'une manière ou d'une autre ou alors on n'accroche pas car voir un décor identique pendant une heure voire deux heures peut poser problème malgré un jeu d'acteur surprenant et une histoire qui tient la route. Je peux comprendre que ça en fatigue certains qui vont au cinéma pour voir un film avec un univers riche et des décors variés, mais bon tout ça n'est qu'une question de goût au final.

    "La Vénus à la fourrure" : c'est pas mon film préféré, mais malgré tout ce n'est pas une réalisation que je risques d'oublier, c'est du beau cinéma même si ça ne plaira pas à tous à cause du fait que ce soit un film à huit clos.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juin 2014
    Entre fascination et rapports de domination, ce huis-clos à deux interprètes surprend et captive. Rarement un film aussi nu dans son intrigue aura été aussi complexe dans son expression ; et rarement un film aussi cloisonné aura été aussi ouvert sur des questions humaines et artistiques - les relations homme-femme et metteur en scène-actrice, le désir, la création ... C'est de ces paradoxes que nait le charme singulier de "La Vénus à la fourrure".
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 juin 2014
    Bien que fervent admirateur de films de Polanski comme "2 hommes et une armoire", "le bal des vampires" et beaucoup d'autres, je n'ai vraiment pas aimé sa "Vénus à la fourrure".
    Vivement son prochain film, en espérant qu'il sera meilleur !
    gandalf001
    gandalf001

    18 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juin 2014
    Il ne s'agit pas d'une comédie, c'est tout juste si l'on peut esquisser un sourire. Tout le film est l'audition pour une pièce de théâtre. En dehors du jeu d'acteur, il n'y a pas grand chose à mettre sous la dent.
    On hésite entre l'ennui et l'agacement que suscite le comportement du personnage joué par Emmanuelle Seigner. Elle n'est pas fascinante mais donne envie de fuir.
    Akamaru
    Akamaru

    3 100 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Roman Polanski reste fidèle à ses thématiques de prédilection avec cette comédie très théâtrale,qui réussit à éviter plusieurs écueils de poids. Comment faire exister seulement 2 personnages en 92 minutes? Comment utiliser au mieux l'espace de ce lieu unique qu'est ce petit théâtre parisien? Comment procéder pour que la constante inversion des rôles entre les personnages soit pertinente? Polanski y arrive par la grâce d'une mise en scène très étudiée et d'une confiance absolue dans la souplesse de jeu de ses acteurs. "La Venus à la fourrure" propose une mise en abime entre fiction et réalité,entre les rapports de soumission et de domination,entre l'acteur au travail et celui en civil. Souvent,le film flirte avec le grotesque quand il ne s'y jette pas par provocation. Emmanuelle Seigner semble être en surchauffe dans un premier temps,mais révèle finalement de subtiles variations dans son jeu extraverti. Elle est parfaite pour incarner la femme de tous les fantasmes,et celle qui conduit à la perte. Par effet de balancier,Mathieu Amalric est forcément plus réservé,quoique assez baroque en metteur en scène qui fait sa douloureuse introspection par le biais de cette pièce sado-masochiste. Souvent brillant,malgré une fin en demi-teinte et trop évidente,le Polanski 2013 se savoure par son enchaînement diabolique. Impertinent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 mai 2014
    j'ai adoré
    et les deux jeux: superbes.......................
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Ayant tardé à aller voir ce film à cause du titre j'ai été surprise de façon très positive! Original, drôle, inattendu! Si la présence de Mathieu Amalric m'y a finalement poussé c'est celle d'Emmanuelle Seigner qui est totalement éblouissante. 5 personnages avec seulement deux acteurs... Un coup de maître!
    Eva G
    Eva G

    62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2015
    Cette œuvre est incroyable. On est de suite dans le théâtre, on se sent proche des personnages tellement que le jeu des acteurs est exceptionnel.
    D'ailleurs, au fil du film, on a du mal à différencier la fiction du réel. Emmanuel Seigner est parfaite dans son et Mathieu Almaric cache son double jeu à la perfection jusqu'à la fin.
    Plus qu'un film, un réel chef d’œuvre!
    angela B
    angela B

    24 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mai 2014
    Un huis clos pour les adeptes du théâtre, j'ai trouvé la Vénus trop vulgaire d'emblée, par la suite ça s'arrange seulement ils jouent à faire semblant et au final quand l'écran s'éclaire, nous n'en savons pas plus qu'avant.
    brunocinoche
    brunocinoche

    92 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2014
    On voit bien ce qui a intéressé Polanski dans ce scénario souvent poussif, le thème de la domination, les jeux de rôle, les rapports de force dans un huis clos théâtral. Remarquablement filmés, Emmanuelle Seignier et Mathieu Amalric défendent admirablement des personnages pourtant pas toujours très justement écrits. C'est toute l'ambiguité de ce film, à la fois fascinant et ridicule. On n'est pas loin du "Locataire" par moment, mais par moment seulement.
    mataza
    mataza

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Attention coup de coeur , Polanski nous montre encore une fois qu'avec très peu de chose on peut faire un très grand film. La beauté inquiétante d'emmanuelle seigner fait encore mouche et le jeu plein de finesse de Amalric aussi. Le huit-clos va comme un gant à Polanski, c'est confirmé, c'est dans ces bulles hors du temps que tout son génie et son expérience arrive le mieux à s'exprimer, par des petits détails distillés ici et là et qui font mouche. Les dialogues, les angles de caméra, la lumière sont tous tellement riche qu'il faudrait une seconde lecture pour tous les remarquer et les interpréter. Un véritable travaille d'orfèvre. Le film est long comme il faut, bein rythmé, se renouvelle sans cesse, dénué de toute longueur ou lourdeur qui je pense peuvent vite prendre l'ascendant dans ce genre si complexe. Encore une fois un petit chef d'oeuvre de maîtrise et de justesse. Merci maître Polanski.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 mai 2014
    Thomas (Mathieu Amalric) auditionne Vanda ( Emmanuelle Seigner) en vue du rôle de Vanda (coincidence?) pour une future pièce de théatre. Roman Polanski évoque les confusions d'identité de la vie à la scène. Peut être que mathieu amalric représente Roman Polanski, un Roman Polanski hanté par ses démons. mais bon personnellement le sadomasochisme, c'est pas ma tasse de thé.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    110 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Faisant suite à un Carnage plus ou moins surestimé, voilà que Roman Polanski revient en France en vue d’une nouvelle fois adapter au cinéma une pièce de théâtre. Ici, le célèbre cinéaste s’offre le luxe ultime de faire d’une entrevue entre une comédienne et un metteur en scène un grand moment de perversion, autant intellectuelle que sexuelle. Deux acteurs uniquement, un décor invariable, des répliques inlassablement balancées sur deux tons bien distincts, voilà la formule Polanski, loin des très grosses productions américaines, loin des standards de la comédie européenne. Un huis clos minimaliste qui pourtant exploite à merveille les arcanes du pouvoir entre l’homme et la femme. L’abus de faiblesse, la décadence, tout y passe, dans un sensible mélodrame romancé qui permet aux deux acteurs de briller à l’écran.

    Dans son approche du sujet, Roman Polanski n’aura pas eu à chercher très longtemps le ton à adopter. On sent dès lors les dialogues habiles, les réparties très soignées. Emmanuelle Seigner ose se dénudé, se dévoué au cinéaste. Quant à Mathieu Amalric, l’insaisissable comédien français par excellence, celui se brise au fil de sa rencontre avec ce qui sera pour lui la femme fatale. Le deux comédien sont excellents, absolument posséder par leurs rôles respectifs, variant les registres sans aucune transition agaçante, explosant parfois autant de colère que de délicatesse. Pour autant, si la forme est réellement attractive, les limites d’une telle démonstration d’isolement apparaissent très clairement dès le récital du texte. Si l’on conçoit très bien les enjeux du long-métrage, le tout paraît pourtant trop maigre pour réellement captivé.

    Si les comédiens font sans doute une bonne majorité du boulot, Polanski démontre tout de même son penchant pour la condition humaine en rapport à la sexualité. L’approche du sadomasochisme n’est certes pas nouvelle mais bon nombre d’entre nous n’auront jamais rapproché cette pratique sexuelle tabou à l’histoire, à la culture littéraire. Si dans le fond, l’on se fiche royalement des pratiques cochonnes du 18ème siècle, il apparaît que l’atout ici est d’opposer les pensées d’une femme d’époque et d’une femme pourtant libérée de notre temps. Il en va de même pour les hommes. Persuadé d’adapter en toute intelligence et en toute innocence une œuvre reconnue pour sa controverse, le metteur en scène sera pris dans les filets d’une drôle de bonne femme qu’il n’attendait pas.

    Parfois croustillant, même émoustillant, pour autant que le libre comportement de l’actrice ne vous offusque pas, La Vénus à la fourrure est un très bel exercice de style, une réussite nuancée toutefois par les limites qu’elle s’impose. Si le réalisateur s’impose comme homme à tout faire, s’il parvient à captiver d’un petit rien, l’on pourra tout de même regretter son Ghost Writer, notamment, dernier grand film en date signé Roman Polanski. Oui, malgré toute sa bonne volonté, malgré une direction d’acteur implacable et une certaine intelligence dans la narration, l’on attend maintenant le cinéaste dans un registre plus vaste, plus proche de ce qu’il est réellement capable de faire. L’on aura dès lors compris son attachement aux planches, au théâtre, mais nous, cinéphiles, admirateurs d’une partie, du moins, de son travail d’antan, en attendons plus. Pour le coup, saluons-le fait qu’il ose le minimalisme, en espérant que cela ne dure pas indéfiniment. 14/20
    Horreur. Actuality
    Horreur. Actuality

    13 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Excellent huis clos à la fois passionnant et exitant ! Mais je retire une demi étoile pour les quelques longueurs dans le film . Certaines personnes n'aimeront pas et d'autres , comme moi , l'aimeront à ça juste valeur . A voir pour les curieux .
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top