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    La Vénus à la fourrure
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    332 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Après une première partie jouissive, ou le spectateur est balancé aux confins de la pièce et du réel, l'univers en se refermant progressivement dans le consentement au rapport sado-masochiste, nous entraîne dans un voyeurisme parfois dérangeant. L'opposition de style de jeu des acteurs et la beauté de la photo font oublier l'indigence cinématographique de l'huis clos.
    Mais l'hymne amoureux, à la beauté d'un corps accompli, à l'intelligence du jeu de son actrice de femme, rendent jaloux de la perfection du mode d'expression maitrisé.
    Un excellent moment de plaisirs tellement divers qu'il est impossible de les retranscrire ici.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Polanski enchaîne depuis quelques temps déjà les semi-réussites, si la mise en scène de the ghost whriter était brillante, le film manquait cruellement de panache, si les dialogues et le jeu d'acteurs de Carnage étaient particulièrement brillants, le film était desservi par la platitude de sa mise en scène, chose surprenante chez Polanski or La Vénus à la fourrure est aussi victime de cet écueil. En effet, ce huis-clos sur la scène d'un théâtre parisien entre un metteur en scène et une prétendue actrice finit par être assez plan plan faute de vrai utilisation de l'espace. On se croirait, par moments, dans du théâtre filmé ce qui gâche un peu le plaisir de la délirante joute verbale entre Matthieu Almaric et Emmanuelle Seigner. L'actrice, compagne du cinéaste, est juste incroyable, tour à tour, idiote, victime et perverse manipulatrice, elle livre une prestation épatante face à un Mathieu Almaric égal à lui-même. Si le numéro des acteurs autour de l'œuvre de Masoch est au-début plutôt captivante, le scénario laisse voir assez rapidement sa structure. Confusion entre les personnages et leurs interprètes, réflexion autour de la place de la femme, Polanski enfonce des portes ouvertes avec plus ou moins de succès. Si certains passages sont jubilatoires (Seigner encourage Almaric à devenir Wanda dans une scène emprunte d'un certain malaise), le film croule sous les références intra-textuels (on pense au Bal des vampires pour le personnage d'Almaric, au Locataire pour l'ambiguïté sexuelle ou encore à Lune de fiel pour le masochisme) et propose une vision du SM aussi poussiéreuse que la morale finale qui aurait gagné à être moins radical. Bref, un film pas désagréable à regarder, grâce aux acteurs il est vrai formidables, mais qui manquent cruellement de chair et d'originalité, dommage il y a avait pourtant là un sujet en or.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Après "Carnage" (2011) Roman Polanski signe une seconde adaptation théâtrale encore plus ambitieuse puisque nous nous retrouvons en un huis clos théâtral avec seulement deux personnages. Adapté du célèbre livre fondateur du masochisme écrit par Leopold Von Sacher-Masoch en 1870 mais inspiré dircetement par la pièce de David Ives (2011 à Broadway), Roman Polanski prend la parti du théâtre filmé pur, en cela il dépasse son "Carnage" qui restait un pied dans le cinéma notamment dans les cadrages. Ici le huis clos reste trsè (trop) théâtral. Le couple sur scène (et à l'écran) est interprété par Emmanuelle Seigner (épouse de Polanski à la ville) et Mathieu Amalric qui se retrouve après "Le Scaphandre et le papillon" (2007)... Magnifique choix le duo porte le film avec envie et jubilation. Amalric, avec sa coupe ringarde, est clairement le clône de Polanski époque "Le Bal des Vampires" tandis que, malheureusement le personnage de Emmanuelle Seigner nous fait surtotu penser au naturel gouailleur de sa soeur Mathilde Seigner. Merveilleusement écrit et joué Polanski instaure une atmosphère intimiste qui ne manque ni de chair ni d'humour, le tout dans un jeu de manipulation pas toujour très subtil mais assez intelligent et fascinant pour nous emporter. Par contre la fiancée est trop vite oubliée, celle-ci attend bêtement pour le diner... Le duel SM sous forme de joute verbale à la gloire du féminisme est une morale un peu lourde mais qui n'est pas dénué de style. Finalement le huis clos subjugue mais la morale arrive à trop gros sabots. Par contre chapeau aux deux acteurs, superbes.
    Dorian M.
    Dorian M.

    47 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Jamais Vénus n'aura été aussi bien interprétée. La fourrure lui va si bien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Du simple théâtre filmé avec un tout petit budget et en matière de médiocrité on touche rapidement le fond.
    En effet, supporter 2 acteurs sans charisme nous prendre le chou pendant une heure et demie avec leurs obsessions et leurs problèmes d'ego. C'est franchement indigeste.
    Prenez vos distances avec cette presse qui vénère aveuglement les artistes maudits.
    Non, allez plutôt voir un vrai film: il y en tant d'autres à l'affiche.
    leobis
    leobis

    59 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Quelques bons moments mais au final qu'en retiendra t-on, l'excellent jeu d'acteurs des deux protagonistes, oui, mais pour le scénario pas grand chose. c'est loin d'être un des meilleurs films de Polansky. A réserver aux inconditionnels.
    Marvin Z
    Marvin Z

    101 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Des dialogues plats, une mise en scène simple et banale, des acteurs qui en font des tonnes. C'est tout ces critères qui font de "La Vénus à la fourrure" un film long, ennuyeux, et parfois même fatiguant. 03/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Duo à huis-clos dans un théâtre où Thomas met en scène une pièce inspirée du premier roman sado-maso. Vanda, la candidate qui arrive hors-délai pour passer l’audition sera évidemment retenue. Car il ne faut pas se fier à son allure franco de port, genre vulgos : elle connaît la pièce largement aussi bien que celui qui l’adapte. Et dès qu’elle donne la réplique à Thomas, Vanda découvre de troublants atouts…

    La confrontation sado-maso peut commencer. Et la domination s’inverser en cours de la répétition : la rustre du départ devient maîtresse et l’homme de culture inexorablement soumis. Mais c’est moins ce renversement qui surprend que la façon dont il s’opère. Tout évolue au fil de dialogues brillants à en donner le tournis. Par moment, on ne sait plus qui parle. Comme si ce que jouent les acteurs était en même temps ce qui se joue entre eux. La mise en abyme est vertigineuse de brio.

    On pourrait ajouter un effet de miroir supplémentaire autour de Polanski lui-même. En se demandant s’il n’est pas depuis les coulisses, le filmeur/voyeur de ses propres fantasmes. En tout cas, au terme d’une leçon de mise en scène éblouissante, il livre un huis-clos à deux encore plus virtuose que le quatuor de Carnage. Et s’il manipule ses acteurs, c’est avec un sadisme tout à fait réjouissant. Et mine de rien, il offre à sa compagne son plus beau rôle.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Extraordinaire huis clos de Roman Polanski, quasi entièrement porté par Emmanuelle Seigner qui réalise ici la meilleure performance de sa carrière. Avec une sublime subtilité Polanski arrive à transformer la postulante au rôle principale de La Venus à la fourrure, un peu naïve et vulgaire, Vanda, en maîtresse SM raffinée. Voir comment se réalise la transmutation ambivalente, que dirait Vanda ou ambiguë que dirait Thomas, est un régal et d'une efficacité à l'égal du meilleur polar. Je le ferais un seul reproche à Polanski, si je peux me permettre, c'est l'élection de Mathieu Amalric pour l'autre rôle qui n'est ici aussi crédible que sa partenaire.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Si la première partie est réjouissante, très théâtrale, et rend bien compte de la création de l'interprétation d'un personnage de fiction, la deuxième partie part complètement dans le décor avec des délires SM et de la science-fiction. Dommage. L'utilisation du son (dans les scènes de mime notamment) et la musique, soulignant subtilement le texte, sont parfaits de maîtrise.
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    21 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2013
    Surprenant, déroutant, et troublant, le film m'a un peu laissé dubitatif.
    Une interprétation remarquable des deux protagonistes... vraiment bluffé par leur talent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mars 2014
    Sentiment mitigé pour ce nouveau film de Polanski. Il y a énormément de bonnes idées et techniquement, Polanski est en forme que ce soit sa mise en scène, les lumières... et il arrive à insuffler une atmosphère tendu et malsaine qui correspond bien au récit. Les dialogues ainsi que nos deux personnages principaux sont très bien écrit, subtil, parfois sensuel, parfois marrant c'est vraiment bien réussi de ce coté là. Malheureusement on peut regretter que le scénario ne soit pas un peu plus élaboré et surtout éviter cette finalité moraliste, fait assez rare chez Polanski. Et le film est aussi porté par deux très bons acteurs et en premier lieu Mathieu Almaric qui donne une vrai consistance à son rôle. Un bon film, original et c'est rare les films "théâtrale" qui réussissent à nous captiver (si ce n'est les films Américains des années 30/40/50/60) surtout ces dernières années. Néanmoins ça reste un film plutôt mineur dans la carrière de Polanski.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Excellent huit clos.
    Les deux acteurs sont formidables.
    C'est un brûlot féministe bien vu.
    Toutefois, il faut aimer les huit clos, les films façon pièce de théâtre.
    Aussi on s'ennuie un peu.
    Mais l'ensemble est vraiment très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 novembre 2013
    Bon soyons clair : quand le film part sur la réflexion "jeu d'acteur" et que ça part en live, c'est bien (quoique). Pour le reste, on repassera. Non mais je veux bien que Polanski veuille montrer que Seigner est une schizo qui a deux facettes totalement opposées, mais vous avez vu ce début bordel ? Quand elle joue l'attardée ? Je m'en fous que ce soit fait exprès, faut mettre un minimum de subtilité. Pourquoi ? Parce que là 1 - c'est moche, c'est à chier, ça ressemble à rien, indigeste, cliché et 2 - la différence entre la Seigner "cultivée" et "manipulatrice" est telle qu'on n'y croit pas ; c'est triste à dire on n'y croit pas, oui. Cette petite poufiasse qui devient une psychopathe pseudo féministe (LA grande blague du film : elle se plaint du caractère porno et sexiste de la pièce alors qu'elle utilise ses gros boobs pour draguer Almaric et l'entraîner dans son jeu ; c'est une des mystérieuses contradictions des féministes de merde - passons) et veut détruire la vie d'Almaric. Almaric, génial. Mais bon c'est naturel ça, c'est Almaric, pas besoin d'être sous Polanski pour le savoir, déjà Desplechin y a 20 piges nous l'a montré. Seigner donc. Alors oui quand elle sur scène, elle est convaincante, et on comprend le décalage. Mais ce côté "naturel" tellement cliché c'est indigne d'un Polanski, voulu ou non. Si t'es pas con tu sais faire le truc, tu fais une fille timide, qui sait pas trop parler, etc, qui s'exprime mal MAIS TU LE FAIS BIEN. Putain, c'est trop demander à "Monsieur" Polanski ? Trop demander ? Franchement. Façon ce gars est surcôté, de Repulsion à Chinatown en passant par Rosemary's baby c'est moche. C'est moche, c'est moche, et là c'est encore plus moche. CECI ETANT, il y a de l'idée (que 2 acteurs, huis clos). Et puis, quand même, cette scène d''ouverture !!!!! La meilleure de l'année avec celle de Post Tenebras Lux ? Y a débat. (sauf que PTL est un grand film ayant eu un Prix à Cannes par un jeune réalisateur d'avenir et Vénus à la fourrure est un des derniers films d'un vieux cinéaste pédophile dont "l'art" a toujours été discuté) Bref, Polanski, t'as de l'idée, mais pas trop non plus. Non parce que la confusion réel/irréel se fait mal. Quand ça part en couille, j'y ai pas cru. Même Almaric faisait peur à voir... D'où il se défend jamais ? A partir du moment où il s'agenouille pour la supplier, c'est fini. Tchao amigos bobos. Genre. Le mec est lucide quand même, faut pas déconner, genre il est tellement en transe sur sa pièce qu'il fait des grosses bêtises. Non, l'idée est bonne, mais mal amenée ; en tout cas j'y ai pas cru. NONOBSTANT, Almaric en travelo c'est beau. C'est de l'art, ça. Donc c'est un film pas catastrophique, finalement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Polanski dans ce qu'il filme le mieux: la faiblesse humaine, la manipulation, le machiavélisme. Différents niveaux de lecture, que deux acteurs au sommet dans ce huis clos, nous donnent à comprendre.
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