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    La Vénus à la fourrure
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    332 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Ce film est simple en soi : 2 acteurs et un huis clos.
    Et pourtant je me suis fait embarquer par une tornade, où tout ce mélange, qui dominent l'autre ?, Qui est écervelé ? d'ou vient cette femme si bien renseigné ? Qui peut faire du mal à l'autre ?
    réalisation impressionnante avec des acteurs époustouflants !
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Beau challenge de Polanski : unité de lieu, de temps et d'action, avec seulement deux personnages. Adapté d'une pièce de théâtre, Polanski réussit une belle performance, par la grâce des deux acteurs, et surtout d'Emmanuelle Seigner qui montre ici tout son talent qui est grand. Bien sûr, c'est très bavard, c'est néanmoins bien filmé bien qu'il n'y a aucun extérieur (sauf au début, beau travelling avant). C'est très intelligent, avec passage entre le jeu et la réalité, le désir et la répulsion : thèmes chers au cinéaste. Belle séquence de fin également.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2017
    Une comédie surprise divertissante, pour seul décor, une salle de théâtre et deux personnages, très bons acteurs, l'un comme l'autre se lance dans une compétition de réplique cinglante, une situation burlesque, très drôle, la représentation théâtrale est instructive, on apprend la culture dans ce film.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    510 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    Sans aucun doute le meilleur film de Roman Polanski depuis Le Pianiste. Adapté de la pièce éponyme, La Vénus à la Fourrure nous invite à suivre la rencontre entre un adaptateur et une candidate lors d'une audition pour décrocher le premier rôle d'une représentation théâtrale. Si on est au départ un peu inquiet de notre adhérence à cause de l'imitation ridicule d'une pouf par Emmanuelle Seigner dont les emportements sonnent faux à l'oreille, la progression du scénario va nous donner tort et même justifier ce surjeu grotesque par un dénouement osé qui arrive à rester fluide avec les interactions vues jusqu'alors. En échappant à leur parler-vulgaire, en embrassant un nouveau type de vocabulaire et en s'essayant à d'autres identités, les deux personnes se transforment, oublient qu'ils simulent et s'imprègnent des personnages qu'ils interprètent allant jusqu'à confondre réalité et fiction. La mise en scène simple et adéquate de Polanski convient totalement au déroulement de l'action, elle se fixe sur la scène où ont lieu les répétitions et capte pourtant merveilleusement bien l'espace. Les touches d'humour sont, quant à elles, dosées avec justesse, provenant en grande partie de Mathieu Amalric, brillant de bout en bout. Un huis-clos très bien orchestré où l'art sur les planches prend une dimension nouvelle.
    Alexis D.
    Alexis D.

    105 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Pour aimer ce film il faut avoir conscience en allant le voir qu'il s'agit d'une adaptation d'une pièce de théâtre, elle-même basée sur un livre qui jette les bases du masochisme. Tout le monde ne peut pas apprécier ce huis clos audacieux. Le scénario est par ailleurs très original : spoiler: seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Mais alors que l’audition se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession
    … La relation particulière qui se développe durant le film est très habilement menée par Polanski, et admirablement interprétée par les deux seuls acteurs, qui s'en donnent à cœur joie. Le texte est précis, constamment détourné et affiné par Emmanuelle Seigner qui nous charme et nous invite à l'abandon. Amalric est toujours aussi impressionnant, les deux comédiens investissent leurs rôles avec précision et la sobriété du décor, des éclairages et de la mise en scène forcent l'admiration. Magistralement réalisé, sublimement joué, incroyablement écrit... 1h30 dans l'intimité de deux personnages. Seuls, dans une salle de théâtre. Et pourtant pas un seul instant la tension ne retombe, pas un seul instant ce spectacle magnifique n'a déserré son étreinte sur mon jeune esprit avide de sensations cinématographiques fortes. D'un minimalisme qui touche au sublime, "La Vénus à la Fourrure" est véritablement un coup de génie. Une symphonie cinématographique d'une inventivité rare, portée par des acteurs extraordinaires et la virtuosité d'un cinéaste de génie. Les mots me manquent pour décrire mon état d'esprit à la sortie d'un visionnage aussi époustouflant. Déboussolé, hypnotisé, terrorisé, émerveillé... Voilà ce que j'appelle un vrai film d'auteur réussi ! Un film bourré d'intelligence et qui pousse la réflexion très loin mais qui n'oublie pas pour autant de mettre tout cela au service d'une bonne intrigue, avec un vrai rythme, des acteurs investis qui ne se contentent pas de parler, marcher, manger ou boire comme dans "la vraie vie", mais qui jouent aussi leur rôle, et avec une réalisation virtuose à la limite du transcendantal. Envoûtante et passionnante, cette fresque de Roman Polanski injustement boudée aux Césars est un coût de maître, et la preuve que le cinéma français est encore capable de prouesses ! Tout simplement grandiose, ce film est un petit bijou
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Emmanuelle Seigner fait gros contraste avec Mathieu Amalric qui s'en sort tout de même bien. On est loin du Polanski qu'on connaît d'ordinaire, film loin d'être incontournable pour ma part.
    Philippe Z.
    Philippe Z.

    5 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2017
    Le scénario tient pas mal la route, et quoiqu'en dise certain, il y a de l'originalité. Beau plaidoyer en faveur de la femme mené avec un humour grinçant mais soft. Beau duo également qui se donnent la réplique avec brio. Un bon moment de cinéma. Après tout, n'est-ce pas le but recherché, que de se distraire et cela réussit bien avec ce genre de variation sur la relation sado-maso entre un homme frustré voulant laisser son pipi sur terre (sa création, sa pièce, qui en fait n'est pas de lui, ), et une femme qui semble dominatrice simplement parce qu'elle est sûr d'elle. Les Femen ne sont pas loin de la scène.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2017
    Polanski renouvelle ici l'expérience du huit clos dans un film très prenant. Le métrage oscille entre le thriller et la comédie noir, mettant en scène deux comédiens répétant une pièce. Polanski s'en donne à choeur joie dans ce film en faisant valoir son formidable talent de metteur en scène. Par certains plans bien sentis, Polanski installe la situation, fait monter la tension et installe une atmosphère irrespirable. Le succès du film revient également aux deux acteurs qui livrent une performance remarquables. Il est dommage que Polanski n'est pas réussi à maîtriser son film jusqu'au bout puisque celui ci finit par s'essouffler même si il reste dans l'ensemble de très bonne facture.
    Shiwamada
    Shiwamada

    40 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    "La vénus à la fourrure" est une franche réussite. Adapté d'une pièce elle-même adaptée du livre de Masoch, ce film nous propose de suivre l'unique duo Emmanuelle Seigner-Mathieu Amalric sur les planches de théâtre. Amalric interprète le metteur en scène de la pièce, fatigué des auditions non concluantes pour le rôle de Vanda jusqu'au jour où son homonyme arrive. Si celle-ci parait au premier abord exaspérante et pas très maligne, elle se métamorphose littéralement quand il s'agit de réciter par coeur le texte de la pièce. Un contraste d'autant plus intriguant que Thomas, au même titre que le spectateur, est subjugué.
    Les rôles s'échangent petit à petit et le metteur en scène ne devient plus que spectateur impuissant de sa propre pièce. Le duo est absolument formidable. La réalisation quant à elle est parfaitement maîtrisée par Polanski, on est véritablement transporté. spoiler: Il ne doit aussi pas être trop jaloux d'accepter de laisser son épouse tourner une scène de nu dans un tel film. Cette scène est d'ailleurs assez regrettable car si le personnage le nécessite un peu, c'est aussi cette attraction sexuelle qui tient le film.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2017
    Formidable jeu d'acteurs, incroyable atmosphère quasi paralysante, époustouflante mise en scène (lumière, BO, jeu des costumes, symbolique de chacune des scènes).
    Du grand Roman Polanski.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    J'ai apprécié le côté didactique mais aussi l'interprétation qui est faite de cette oeuvre de Masoch, l'autre pendant et complément de notre fameux Marquis. Je n'ai jamais lu de Masoch ni de près ni de loin mais ce retournement des rôles dans le film apporte un éclairage étonnant qui devrait sans doute satisfaire les féministes. Je pense confirmer ce point de vue, ma foi.

    En fait et c'est là son premier défaut, le film ressemble plus à une sorte de thèse psycho-sociale qu'à un vrai film, ce qui devrait plaire aussi aux intellos et à Télérama. Il y a une certaine ironie dans ce démontage sado-masochiste du masochisme (!) et un peu d'absurde peut-être également.

    Le second défaut concerne cette pièce de théâtre filmée qui parle d'une pièce de théâtre : forcément au cinéma, c'est loin d'être palpitant ; heureusement Seigner et Almaric s'en tirent très bien malgré cet écueil quasi-insurmontable.

    Pas vraiment divertissant mais instructif, un peu bizarre, cette Vénus à la fourrure entre deux névropathes n'est pas un film mais une sorte d'exercice de style, une espèce d'essai audacieux de Polanski qui n'en finit décidément pas de nous étonner.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Roman Polanski laisse rarement indifférent : la preuve en est avec cette « Vénus à la fourrure » peu aimable et plutôt audacieuse à bien des égards. Offrir un film relativement « grand public » avec deux acteurs pour distribution complète et une dimension sexuelle omniprésente, il n'y a guère que l'auteur du « Pianiste » qui puisse être intéressé par une telle entreprise et la mener à bien. Je ne peux pas dire pour autant que j'ai adoré : le résultat est un peu long, voire en définitive assez prévisible dans son déroulement, en tout cas sans réelle surprise dans l'évolution des relations entre les deux protagonistes. Reste que la mise en abîme est intelligente et souvent bien construite, Polanski n'ayant rien perdu de son talent pour créer le malaise et exploiter brillamment des décors faisant partie intégrante du récit. Surtout, si Mathieu Amalric s'en sort plutôt bien, Emmanuelle Seigner, dans ce qui est certainement son rôle le plus complexe, est fascinante de spoiler: perversion
    et de beauté, plusieurs scènes, écrites de façon particulièrement acérées, s'avérant assez réjouissantes, notamment au début. Cela ressemble beaucoup à du théâtre, en est à pas mal égards, mais avec suffisamment d'arguments cinématographiques et de talent devant comme derrière la caméra pour que « La Vénus à la fourrure » soit une œuvre méritant le détour.
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Adapté d'une pièce qui est elle-même adaptée d'un roman de Leopold von Sacher-Masoch, qui est au masochisme ce que le Divin Marquis est au sadisme, "La Venus à la fourrure" permet une nouvelle fois au réalisateur Roman Polanski d'aller dans le domaine où il est le plus talentueux, où il est un des plus talentueux devrais-je plutôt dire, à savoir le huis-clos.
    Là, c'est du huis-clos pur jus, avec seulement deux personnages en tout et pour tout. Polanski oblige, on aura le droit à une étude de caractère trouble, dérangeante, ambiguë, un peu barrée et masochiste.
    Le réalisateur maîtrise son truc et on ne s'ennuie pas une seule seconde en une heure et demie. De ce côté-là, on n'a aucune surprise.
    Par contre, j'ai été très surpris par Mathieu Amalric et surtout par Emmanuelle Seigner parce qu'ils sont convaincants. Non, franchement ça a été une très belle surprise.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Roman Polanski a vraiment l'art et la manière pour les adaptations de pièces de théatre et donc en particulier les huis clos. Superbe plan d'introduction pour nous faire pénétrer dans ce seul et unique décor d'un théatre de quartier. Il nous présente la personnalité de nos deux protagonistes en deux temps trois mouvements et ensuite les dés sont jetés pour nous dérouler un excellent scénario rudement intelligent. On passe du réel à l'imaginaire sans broncher. Le personnage d'Emmannuelle Seigner se dévoile comme par magie grace à son extraordinaire interprétation à graver dans les annales. Mathieu Amalric très convaincant également surtout à l'inversion de rôle dans ce superbe final assez perturbant accompagné d'une excellente musique d'Alexandre Desplat qui vous entrainera tout du long...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Ce film est divin. Tout d'abord et évidement parce qu'il est servi par deux acteurs d'exception et un réalisateur de génie, une mise en scène troublante, une photographie splendide. Et comme si ça ne suffisait pas, il s'agit d'une adaptation de pièce de théâtre (de David Ives) elle même adaptée d'une oeuvre de poids de la littérature du XIXème (de Sacher-Masoch) sur un sujet dont on s’aperçoit de plus en plus qu'il est un sujet majeur de la philosophie et de la psychologie moderne.

    Ce film fait appel à vos colères, vos engagements, vos idées, vos convictions... Tour à tour, les comédiens vous révoltent, vous séduisent, vous perturbent, vous touchent, vous excitent, vous énervent, vous font rire, pleurer (bander aussi)... et réussissent totalement à vous convaincre qu'en plus de leur jeu, rien n'est plus vrai qu'une relation amoureuse basée sur la domination et la soumission, alors que ça n'était absolument pas votre conviction. Leurs bouches articulent à l'instant précis les propos qu'il fallait tenir, ceux qu'on aurait eu envie de dire nous même pour leur répondre ("Je ne sais même plus où je me trouve à cet instant" lancé par un Amalric hypnotisé est bluffant de perfection)...
    En un mot, le spectateur n'est pas voyeur dans ce film... il est esclave soumis.

    Alors oui, c'est polémique et parfaitement rétrograde, c'est archaïque, mais comme tous les sujets profonds le sont après tout. Mais pour peu qu'on soit assez intelligent, on s’aperçoit qu'il ne s'agit pas de traiter du rapport homme/femme, mais plutôt des rapports humains. Qu'il ne s'agit pas de misogynie, mais d'illusion, qu'il ne s'agit pas de perversion, mais de théorie... et au final que la soumission est une domination etc... Pour ceux qui veulent réfléchir sur ces sujets là, grand bien leur fasse. Pour ma part, je me suis soumis à ce film avec bonheur et j'ai pris les coups de cravache avec un plaisir inattendu qui (comme de tous les bons films) m'a permis finalement d'en apprendre bien moins sur le monde que sur moi-même.
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