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    La Vénus à la fourrure
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    funpav
    funpav

    14 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    ami spectateur si tu ne fais pas partie du public averti, tu es donc un imbécile qui ne comprendra rien à la prétendue fulgurance de ce film! Si tu es comme moi un amteur de cinéma, tu verras une pièce de théatre qui t'est présentée au cinéma, et tu auras le droit comme moi, de t'ennuyer ferme dans cette réalisation ,prétentieuse et pédante qui parle de domination, de masochisme, de manipulation, mais tout cela dans un bric a brac le plus souvent totalement incompréhensible (et oui, n'est pas public averti qui veut!).
    J'ai été admiratif face à la prestation dfes acteurs en me disant, c'est vraiment un métier difficile parfois que d'aller si loin dans l'avilissement sous couvert des directives données par un metteur en scène qui m'avait déjà beaucoup déçu avec son précédent film (au demeurant déjà une adaptation de pièce de théatre) et qui depuis ghostwriter n'a plus rien fait de bien...
    Bref pour moi un film inutile, sans intérêt,malgré la performance des acteurs qui hélas ne nous permettent pas d'édhérer à ce huis clos compliqué, mal ficelé et résolument indigeste,et qui illustre à merveille le monde qui peut séparer les critiques de cinéma qui s'extasient et le public atterré par ce qu'il découvre lors de la projection le tout se passant dans la nouvelle salle gaumont de beaugrenelle à paris où les places se vendent 14 € (!!!!) et où l'on refuse le tarif accompagnant pour les porteurs de la carte gaumont. Donc un cinéma à boycotter et où je ne mettrai plus les pieds, et qui restera pour moi comme le cinéma où j'ai vu un des grands navets de l'année type gare du nord, chez nous c'est 3, 12 ans d'age, les beaux jours, bling ring, demi soeur, etc...
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Dès le début de l’audition, les deux personnages s’affrontent. Vanda ramène le texte à sa dimension sado-masochiste tandis que Thomas amène une dimension intello. Vanda est magnifique, déroutante, capable de jurer comme un charretier et, l’instant d’après, de philosopher sur les grands auteurs. Thomas donne la réplique pour les répets à Vanda en interprétant le rôle de le rôle d’Herr Kuchemski. Vanda, la femme, et Vanda l’actrice vont séduire, dérouter et manipuler le metteur en scène qui sera bientôt à ses pieds. Thomas Novachek est pris au piège. Il ne sera bientôt plus que le pantin de l’actrice.

    Roman Polanski, malgré ce huit clos théatral, ne nous fait jamais oublié que l’on est au cinéma. Les dialogues sont intenses et affutés. Les scènes sont sensuelles. Les deux personnages évoluent sur une scène de théatre vieillotte. La scène du theatre est surchargé d’objets hétéroclites, dont ce cactus phallique…

    Le huit clos s’intensifie au fil de l’audition. Tout comme l’acteur, on est captivé, fasciné par la beauté ensorcelante de l’actrice Emmanuelle Seigner. Elle est malicieuse, manipulatrice, sensuelle. Quel plaisir de la voir jouer au chat et à la souris avec Mathieu Almaric. Mathieu Almaric est brillant. L’acteur se transforme sous nos yeux en un objet. Du metteur en scène exaspéré, il se retrouve fardé, attaché à un cactus en forme de phallus… sous ses yeux, Vanda nue danse …

    Le tout est "habillé" d’une musique ensorcelante d’Alexandre Desplat.

    Un face à face entre une comédienne et un metteur en scène succulent… c’est intelligent, drôle, fin… Un superbe moment de cinéma
    Djey1000
    Djey1000

    5 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Entre folie de la réalité et jubilation théâtrale, ce huis-clos est extraordinaire.
    Emmanuelle Seigner excelle dans sa double interprétation avec une aisance rare!
    Fabuleux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    Je ne sais même pas par où commencer... Je peux déjà dire que j'ai jamais vu un film pareil ! C'est... ouah, pas de mot là. Deux uniques acteurs composent le casting du film, et quels acteurs ! Une présence extraordinaire, que ce soit Emmanuelle Seigner ou Mathieu Amalric, ils transpirent le talent ! Deux acteurs donc, mais il y'a encore plus fort : un film d'1h30 dans un seul lieu, et pas un grand lieu non, juste une petite salle de théâtre perdue en ville, un huit-clos théâtral c'est le cas de le dire. Et pourtant pendant 1h30 j'étais scotchée à l'écran, j'ai ri, j'ai même pleuré de rire (tellement de cynisme), pour me retrouver presque à psychoter dans les 5 dernières minutes pour la scène finale. Une passion brûlante et contagieuse entre les deux personnages tout le long du film, pour une fin complètement délurée, déjantée et dérangeante (merci monsieur Polanski). Et puis un truc d'une habileté incroyable aussi, et qui met un point d'honneur à rendre hommage au théâtre : on est complètement perdu entre la réalité et le jeu, on ne sait plus si les acteurs jouent leurs personnages, si les comédiens sont des acteurs, ou si les personnages sont bien eux mêmes ! Tout ça avec juste la petite subtilité des prénoms.

    Bref un film fascinant et jubilatoire, mais qui ne plaira pas à tout le monde ça c'est certain, c'est vraiment très singulier (on reconnait très bien la patte à Polanski, tout à fait dans la lignée de ses prédécesseurs) !
    EspritReveur01
    EspritReveur01

    1 abonné 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    Je suis allé voir ce film sans avoir eu la moindre information sur ce dernier.

    Il s'agit d'un huit-clos dans un théâtre, joué par 2 acteurs. Le début du film me laissait un peu perplexe face à la suite des événements. J'ai été agréablement surpris face à ce jeu de rôle qui lie pièce théâtrale et réalité. L'auteur ou plutôt l'adaptateur de la pièce se retrouve pris à son propre piège et il est intéressant de voir que cette pièce est tournée comme une thérapie dans lequel il désire réaliser ses fantasmes les plus enfouis. La façon dont Vanda spoiler: transmet le rôle féminin au bout d'un moment à Thomas afin de le mieux le dominer donne un aspect sublime à ce retournement de situation.


    Certains plus ont donné de la valeur ajouté à la réalisation du film comme les bruits rajoutés en post-prod lors du mime des objets joués par les acteurs. La musique s'accorde bien avec la pièce.

    Un film "obscure" dont je comprends qu'il ne puisse pas plaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    Film magnifique, tout en subtilité. Et pourtant, je n'aime pas l'actrice que je trouve habituellement vulgaire et peu intéressante. Ici, elle est superbe, et Almaric n'en parlons pas…
    Rien n'est vulgaire, et pourtant, c'est agaçant, fascinant, bouleversant.

    Le scénario à priori téléphoné, ne l'est pas au final et on oscille entre ce dont on s'attendait qu'il arrive, et la subtilité à chaque fois inattendue avec laquelle cela est narré, interprété.

    Voilà : à voir pour se régaler.

    N.B. Une seule vulgarité dans ce film, une courte seconde : celle où l'actrice dit "et pourtant elle était mouillée". Ceux qui ont vu reconnaitront.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    Deuxième adaptation d'une pièce de théâtre (et huis-clos) consécutive pour Roman Polanski. Seul point commun cependant avec le déjà très réussi Carnage sorti fin 2011. Adaptée d'une pièce américaine contemporaine, elle même adaptée d'un roman autrichien du XIXè, La Vénus à la fourrure est une vraie surprise et donc un vrai plaisir. Plaisir d'acteurs d'abord...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    2 formidables comédiens - 1 texte prétexte à la confrontation d'une femme et d'un homme - 1 décor de théâtre - la très pertinente et étincelante musique du compositeur - la maestria du réalisateur ... le tour est joué ... à l'arrivée un chef d'oeuvre qui nous tient de la première à la dernière image ... Bravissimi tutti !!!!
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    film encensé en majorité par la critique , je me demande pourquoi , je me suis ennuyé pendant tout le film malgrè un toujours excellent almaric ! je serais bien parti avant la fin si je n'avais pas fait la bétise de me mettre au milieu de la rangée de spectateurs !!!
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    de l'inédit, du virtuose, on se laisse embarquer dans 1h30 de tourbillon dans ce théatre! tout cela confirme bien que Polanski est un génie pour réussir un tel film (genre casse gueulle) et les 2 interprétes y sont pour beaucoup, dont emmanuelle Seigner qui y est EXTRAODINAIRE !
    mulhouse
    mulhouse

    52 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    parmi les test qui me permettent de noter un film, il en est un qui ne me trompe pas : " le mal de fesses"
    en ce qui concerne le cas présent il m'a fallu une bonne dose de patience pour le suporter .
    Si je ne suis pas plus sévère c'est que j'ai malgrés tout tenu jusqu'au bout.
    C'est en fait une pièce de théatre et les acteurs sont excellents, ce qui pêche c'est le contenu et la lenteur.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    Ah! si le jury de Cannes avait eu le moindre début du commencement de la notion de ce qu'EST le cinéma, il aurait remis la palme d'or à Roman Polanski. Oui mais voilà, le sociologiquement correct exigeait que l'on remette, cette année, le prix à un film parlant d'homosexualité, et de préférence réalisé par un représentant d'une "minorité visible". Le con d'Irène, euh pardon, le con d'Adèle était donc taillé sur mesure.

    Thomas, petit jeune homme très intello, très 5eme arrondissement, en couple avec une Marie-Cécile.... souhaite adapter au théâtre le sulfureux opus de Sacher Masoch. Les auditions sont terminées, il n'a pas, mais alors pas du tout trouvé sa Wanda quand arrive une postulante non programmée. Elle se présente comme une espèce de radasse inculte, tout en cuir et en jarretelles, totalement à l'opposé de l'aristocratique héroïne. Parce qu'elle est saoûlante, il accepte de lui faire dire la première scène; parce que l'acteur destiné à donner la réplique est parti, il accepte de lui servir de partenaire. Métamorphose: elle EST le personnage.

    Polanski s'était déjà essayé au théâtre filmé avec le fort réussi Carnage. Ici il va beaucoup plus loin, deux personnages, une action qui dure exactement le temps du film et le décor unique d'un théâtre miteux. Et une mise en abyme extravagante où les deux interprètes vont peu à peu devenir leurs personnages. Je ne suis pas, en général, très fana de Mathieu Amalric (qui ressemble beaucoup au jeune Polanski!) mais là il est épatant dans le rôle de cet intello content de lui qui se fait peu à peu bouffer, phagocyter par la mante religieuse. Vanda -eh oui, elle porte, ou du moins elle affiche, le même prénom que l'héroïne, passe du texte à ses propres appréciations: le personnage alors se transforme, elle reprend tous les tics gestuels et de langage qui la définissaient au départ. Puis sans transition elle enchaîne, rentre dans Wanda. Et, le trouble est à son comble lorsqu'à la fin de la pièce, elle convainc le malheureux d'inverser les rôles: c'est elle qui jouera Séverin, et lui, Wanda. Là le spectateur ne sait plus où il est. Qui est donc est elle, cette intruse bien moins inculte qu'elle ne le prétend, et qui sait tant de choses sur Thomas....

    C'est splendide de subtilité et d'intelligence. Il y a des hommes amoureux de leur femme qui la cachent. Et d'autres, qui l'exhibent. Polansky appartient à cette catégorie, :mais, bon dieu, qu'Emmanuelle Seigner est belle! forte, dure, elle a eu par le passé d'autres beaux rôles, mais dans celui là, elle explose, littéralement. On ne peut la comparer à personne (sauf, peut être, à Faye Dunaway dans ses meilleurs jours).

    Du grand cinéma, du vrai cinéma, intelligent, subtil, dont on sort moins bête. A voir à tous prix.
    Ikabena
    Ikabena

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2013
    Très plaisant, un bel hommage à sa femme, 2 très bons comédiens qui s'accordent parfaitement
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Brillamment conduit, La Vénus à la Fourrure est l’un des meilleurs films de Polanski depuis fort longtemps. Drôle, inventif, créatif, c’est surtout son intelligence qui nous fait succomber à cet élégant et raffiné face-à-face qui transforme son huis-clos en une réflexion habile sur le métier d’artiste, l’essence même de l’acteur et la relation non sans perversité qui unit les deux. Un grand film en équilibre en grotesque et génie mais qui faillit jamais, porté par l’énergie et le talent de ses deux comédiens en plein état de grâce.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Difficile et risqué pour un metteur en scène de traiter d'un sujet aussi complexe que le sadomasochisme et de plus en prenant sa femme comme actrice. Ne pas tomber dans la vulgarité ou le sordide, c'est un peu de la haute voltige. Roman Polanski y parvient. Le duo Emmanuelle Seigner, Mathieu Amalric est incroyablement réussi. Mathieu Amalric est exceptionnel. Ce film est de l'ordre du chef d’œuvre.
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