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    La Vénus à la fourrure
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    332 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    C'est vraiment la fin inattendue qui justifie les longueurs de ce film....
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Plus du théâtre que du cinéma ce qui est un peu dommage quand il s’agit de Polanski. Enfin, c’est son film avec de surcroît son épouse, ils se sont fait plaisir, c’est déjà cela. Quant à faire plaisir à tous les spectateurs certainement pas, tout le monde n’est ni sado ni maso heureusement. Le deuxième degré: l’humour n’est pas spontané, lui aussi est très intellectualisé. La qualité n’est pas en cause, c’est superbement filmé avec un grand moment de cinéma lorsque Vanda se met à interpréter le début de la pièce...Un ange passe. Cela ne durera pas, l’aspect cérébral jusqu’au-boutiste va finir par tout submerger avec des thèmes si récurrents qu’ils finissent par fatiguer les gens paisibles et non torturés. Après tout les psychiatres sont là pour cela; les tourments pathologiques se soignent. Amalric est fort bien choisit, son coté chétif convient à merveille à son rôle et finalement il aura ce qu’il mérite. Mathilde Seigner fait peur, si des femmes manipulatrices pareilles existent, j’ai du faire ce qu’il faut pour m’en protéger. Bref , ce film est du Polanski pur jus, on retrouve le cinéaste de ses débuts : le couteau dans l’eau, répulsion et cul de sac. Déjà à l’époque j’avais plus admiré sa façon de filmer qu’apprécié ce qu’il aimait faire. Avec ‘’La venus à la fourrure’’c’est un retour aux sources, quelque soit l’endroit où il se trouve l’homme y est toujours enfermé, Polanski est le champion de l’enfermement, son prochain film sur l’affaire Dreyfus lui ira comme un gant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Polanski toujours intéressant dans ses parti-pris.
    Mais la base de tout ceci reste quand même le petit roman de Sacher-Masoch, dont excellente retraduction chez Payot-rivages, qui est un monument d'humour et de second (troisième ?) degré.
    Le masochisme à la mode SM fait bien gore à côté de ces badinages de salon.
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    22 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Roman Polanski a, sans nul doute, une expertise aiguisée de l'art théâtrale et cinématographique. Que ce soit dans: Carnages, La jeune fille et la mort, Cul de Sac ,Le locataire, jamais, et c'est bien là son génie, il ne mélange les deux. C'est du vrai cinéma et pas du théâtre filmé. Ici il transcrit la pièce de David Ives, et encore une fois, dans un style de plus en plus épuré, il nous emmène avec ses deux fabuleux comédiens dans les méandres mystérieux, faits de domination, de soumission, de perversité de l’âme humaine. L'intensité de jeu entre réalité et fiction, nous emporte dans un abyme où se mélange le vrai, le faux, le théâtre, la vie, l'amour, le masochisme. Tout est visible et troublant. Dans un décor, des costumes et des lumières que les comédiens s'inventent au cours du film, Ceux ci se subliment et s'amusent avec un texte qui ne faiblit jamais. Bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    Il faut remarquer que La Venus à la Fourrure est certainement le film le plus prévisible, sans aucune finesse et laborieux de ces dernières années. Mais il faudrait aussi remarquer à quel point les drogues qu'on administre aux critiques de cinéma contemporain doivent être puissantes pour ne pas voir la grossièreté de tous points de vue de ce film. Prendre le spectateur pour un imbécile, tracer la ligne de narration dès les 5 premières minutes et ne plus le surprendre, à aucun moment et enfin, offrir à nos yeux ébahis un jeu si lourd, mal amené, bancal et plat.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Dans la continuité des semaines précédentes, voici un nouveau film sélectionné au dernier festival de Cannes. Celui-ci est l’œuvre de Roman Polanski, illustre réalisateur qui, même quand son nom est entaché lors d'une affaire de mœurs, reste une référence dans le monde du cinéma. Très actif depuis le début des années 10, il s'agit de son troisième film après les bons The Ghost Writter et Carnage. Or, si le cadre de La Vénus à la Fourrure diffère de celui des deux précédents films, le thème et l'ambiance ont ceci en commun qu'ils traitent du malaise provoqué lorsque plusieurs personnes qui ne sont apparemment pas compatibles se retrouvent contraintes à la cohabitation dans un espace confiné. Ce dernier long-métrage pousse même l'exercice à l'extrême, puisque seulement deux personnages sont mis en scène et que l'espace confiné est une salle de théâtre vide. Autrement dit, aucun échappatoire n'est disponible, que ce soit spatial ou relationnel. Pendant une heure et demi, nous aurons l'occasion de voir l'excellent Mathieu Amalric et celle qui n'en finit plus de faire pleuvoir les éloges (après Dans La Maison), Emmanuelle Seigner, interagir, se rentrer dedans, rire, disserter, jouer sur scène, se remettre en question, se provoquer, plaisanter, tout cela pour le plus grand plaisir des spectateurs. Le film est rempli de lectures au second et au troisième degrés, ce qui crée une richesse formidable de niveaux d'interprétation. De la même façon, puisque nos deux comédiens s'évertuent à répéter une pièce de théâtre dans le cadre de l’audition de madame, nous avons le droit à une histoire (la pièce de théâtre) encastrée dans une autre (le temps de narration du film). Or, l'une comme l'autre sont rapidement passionnantes, et finissent inexorablement par se confondre de la plus intéressante façon qui soit. L'humour est au rendez-vous et les renversements de situation sont nombreux. Le spectateur est régulièrement suscité, bichonné dans son fauteuil par les prestations de haute volée des deux acteurs et par les clins d’œil scénaristiques. On prend son pied et on en redemanderait lorsque défile le générique de fin.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Sorte de prouesse à mi chemin entre le théâtre et le cinéma, cette Vénus, avec ou sans fourrure, intrigue, hypnotise, ravit et puis, le temps passant, finit par lasser. On ne sait si les scènes finales doivent émouvoir ou impressionner le spectateur, ou faire rebondir l'intérêt, mais elles risquent d'en faire rire quelques uns, tant leur aspect et leur ambiance mènent l'ensemble au bord du ridicule, tout en grandiloquence assumée.
    Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric font le boulot, rendent crédibles leurs personnages, tout en restant en lisière du réalisme, leur confrontation est clairement théâtrale, avec tout ce que cela comporte d'outrances, de soulignements, de couleurs vives et de parler haut.
    Les mystères de la Vénus s'épaississent au fur et à mesure qu'ils sont censés s'éclairer, on ne sait plus si l'on souhaite comprendre pourquoi cette femme en sait autant sur la pièce pour laquelle elle vient auditionner et sur la vie du metteur en scène qui la regarde jouer, ou bien si l'on préfère que les questions restent sans réponses.
    Au bout du compte, lorsque les portes se referment, chacun a sa petite idée sur une explication possible, mais tout cela reste un jeu qui n'a pas énormément de profondeur. Il amuse un moment mais peine à se renouveler, on sent les artifices du texte et de la mise en scène pour garder le spectateur en haleine, on est donc très loin du très excitant "Ghost Writer"…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Quel jeu d'acteurs. Quelle gradation dramatique. Le temps file à toute vitesse devant la métamorphose des deux personnages. C'est beau et troublant. Impossible de rester indifférent à ce film qui ressemble à une pièce de théâtre - ou l'inverse... A voir d'urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2014
    Avec son nouveau film, Roman Polanski reprend thématiques et procédé de mise en scène qui font la particularité habituelle de son cinéma : tension sexuelle, perversité, rapports de domination et ambiguïté narrative et scénaristique réunies avec un indéniable savoir-faire sous forme de huis-clos, approche cinématographique qu'il a à de nombreuses reprises abordée par le passé avec plus ou moins d'efficacité (de son premier film Le couteau dans l'eau (qui il faut bien l'admettre était assez mauvais dans son genre) à celui-ci en passant par des films tels que Cul-de-sac ou plus récemment Carnage (qui est son précédent film)). Par conséquent, monsieur Polanski ne nous offre rien de nouveau de ce côté. Certains pourraient dire que ça en devient lassant, mais c'est sans compter sur le talent du cinéaste.

    La qualité première de La Vénus à la fourrure est la qualité qui manque à des films tels que Le couteau dans l'eau à titre de comparaison : une tension qui monte crescendo entre les protagonistes de l'histoire et qui suscite de ce fait une attention particulière de la part des spectateurs, se demandant jusqu'où cela va aller (tension que j'ai trouvé pour ma part inexistante dans le premier film de Polanski et peu efficace dans un film comme Cul-de-sac). On pense assister tout d'abord à une banale audition mais rapidement le ton monte, la confrontation se fait jour, aboutissant à une véritable tentative de domination entre le metteur en scène et l'auditionnée (chacun essayant d'imposer ses idées), entre l'homme et la femme (qu'on peut aller jusqu'à percevoir comme étant les sujets d'une lutte des sexes chacun voulant essayer de prendre le dessus sur l'autre), entre le dirigeant et le dirigé. Ainsi de ces différents points de vue découlent plusieurs niveau de lectures qui amènent des questionnements sur l'art, le lien existant entre un artiste et son œuvre ou sur la place que "doivent" occuper un homme et une femme conformément aux mœurs sociétales.

    La seconde grande qualité du film est celle que j'ai évoqué plus haut en lui attribuant le terme de "thématique" : l’ambiguïté narrative et scénaristique de l’œuvre (qu'on retrouve dans un film comme Rosemary's Baby) qui fait volontairement perdre pied au spectateur : ainsi si le début de l'audition est relativement clair sur la place qu'occupe chacun des deux personnages, rapidement les rôles s'inversent, se confondent et on ne sait alors plus ce qui est de l'ordre du jeu, du fictif et ce qui est de l'ordre du "réel". Cette manière de bouleverser les places de chacun peut être perçue comme une manière pour le cinéaste de remettre en question les places occupées par homme et femme par rapport à l'image qui en est faite dans l'inconscient collectif, apportant de ce fait une touche contestataire au film vis-à-vis d'une société évolutive en apparence mais primaire encore dans son inconscient.

    Si, le film n'est pas dénué de qualités, bien triste est d'admettre qu'il n'en est pas pour autant dénué de défauts, le plus flagrant étant le jeu des acteurs peu convaincant à de nombreuses reprises. Seigner en fait parfois (souvent même) un peu trop dans son rôle de femme vulgaire brillant d'excellence quand il s'agit de jouer et Amalric n'est pas toujours convaincant : en d'autres termes certains passages sont assez ridicules du fait de la dimension un peu trop caricaturale du jeu d'acteur (mais paradoxalement et curieusement j'ai trouvé l'interprétation des deux plutôt bonne dans l'ensemble quand on se remet dans le contexte du film et de la construction des personnages : la caricature est peut être volontaire de la part de Polanski car servant le propos sur le clivage de la position respective de l'homme et de la femme et de plus de longs passages consistent pour les acteurs de jouer une pièce de théâtre (une mise en abyme assez intéressante d'ailleurs car servant à l'ambiguïté du film) et on ne joue pas au théâtre comme on joue au cinéma (ceci explique peut être cela mais comme ça m'a gêné je tenais quand même à le souligner)).

    Un film qui demeure très intéressant dans son ensemble.
    Cand.Ice
    Cand.Ice

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Alors la je dis non ! Polanski offre un film à sa femme, ok, mais pourquoi vouloir le sortir en salle ? Très gênant d'être spectateur, j'ai détesté ça.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    "La Venus à la fourrure" est le film qu’il ne faut pas rater en ce moment. Je vous conseille vivement de courir aller le voir pour plusieurs raisons:

    Les acteurs sont époustouflants. Les personnages sont travaillés et on les découvre de plus en plus au fur et à mesure que l’intrigue avance. Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric sont excellent dans leur interprétation.
    On ne s’ennuie jamais : hypnotisé dès le début, je n’ai pas pu me détourner du film un moindre instant. Ce huit clos ne vous laissera libre qu’au générique de fin.
    Au générique de fin justement, j’ai eu ce merveilleux sentiment d’avoir assisté à un excellent film.
    Brillant!

    Sinon une petite BD assez drôle sur le film dans le lien en dessous
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Fascinant duo d'acteurs mis dans une situation ambiguë où les rôles et la réalité des personnages, les masques et les visages se cherchent, se perdent, se confondent et nous entraîne dans un vertige mystérieux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Le ciel gronde terriblement, la pluie tombe à torrent et les portes s'ouvrent toutes seules. La première image très ressemblante à celle du dernier film du réalisateur franco-polonais, avec la grisaille en plus, présage déjà d'un carnage mystique. Comme dans son précédent générique, les arbres sont au centre de l'image et on en voit pas le bout afin de relier ciel et terre. Derrière ces axes ce ne sont plus les enfants qui se chamaillent, mais un théâtre. Alors, une ouvreuse invisible nous y invite et nous n'en sortirons qu'1h30 plus tard.
    Débauchée on ne sais-où, une femme à l'allure débordée coupe court aux lamentations de fin de journée du seul occupant des lieux. Thomas, auteur-metteur en scène, ne le sait pas encore mais fait là connaissance d'un poison nommé Vanda. Celle-ci se présente sous des airs de grande sotte, voir de Marie-couche-toi-là. D'abord insupportable, Emmanuelle Seigner nous fait très vite percevoir des faces cachée à son personnage. Les duettistes s'adonnent à une confrontation d'abord proche d'un tango. Ils se regardent, semblent intrigués l'un par l'autre mais s'évitent, ne se touchent pas. Mais si cette performance en duo ce rapproche réellement d'une danse, alors ce serait une valse. Les deux acteurs s'accordent pour faire évoluer par petits pas ce récit.
    A l'instar de Carnage, une force spirituelle semble les retenir dans cette pièce jusqu'à un certain aboutissement. Notons que la pièce de Yasmina Reza adaptée au cinéma il y a deux ans s'appelle Le Dieu du carnage. Autre présage divin.
    L'omniscience grandissante de la protagoniste féminine devient de plus en plus étrange et renversera vite la position de dominance. L’ambivalence, ou ambiguïté, de la parallèle entre les comédiens de planche et leurs rôles est déroutant et perd toute limite au fur et à mesure que le film continue. En même temps que le rapport des personnages, l'irrationnel évolue tout au long du film. Si il est toujours rythmé ce huit-clos gagne en intensité avec la montée en folie. Aussi l'apogée d'un l'érotisme croissant dans ce film, la dernière scène dévoile une Emmanuelle Seigner sensuelle et sensationnelle.
    spoiler: Nue, venue Venus. Dans le plus un simple appareil après de nombreux changements de tenues symboles d'un être polymorphe. Paradoxalement, l'absurde de cette fin rompt le mystère nous mettant à la fois face à l'évidence et le dingue. La Venus était l'ouvreuse invisible, le quiproquo avait un sens. On quitte le théâtre comme on y est entré, mais le ciel ne pleut plus. La déesse a accomplit son carnage, la salle peut se libérer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2013
    je me suis fait bluffer par ce film. Le jeu d acteur est tout bonnement incroyable. un film a voir a coup sur
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Il y a des film qui sont un véritable régal et celui-ci en est un ! Des dialogues d'une justesse et d'une pertinence diabolique, deux acteurs au top, un jeu de pouvoir beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Des références polinskiennes à la pelle. Fabuleux, absolument fabuleux.
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