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    La Vénus à la fourrure
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    3,9
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    alex_kam84
    alex_kam84

    22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    rien à dire bravo!!emmanuelle seigner magistrale ca vaut le coup d aller voir ce film. vraiment bravo
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Une femme. Un homme. Seuls dans un théâtre. Quand l'un semble désemparé après une journée d'auditions loupées, l'autre tente de le convaincre pour passer le casting alors qu'elle est arrivée en retard. Une situation ordinaire pour des enjeux extraordinaires. Après le récent et réussi Carnage, Roman Polanski continue sur la route des huis clos en réalisant La Vénus à la fourrure, adapté du roman de Sacher-Masoch.

    Le terme « masochisme » vient du nom de cet auteur autrichien. La jouissance dans la souffrance. Celle de se voir faire battre, humilier, dominer. Le cinéaste polonais a fait de cette douleur un leitmotiv pour son œuvre. Les rapports de pouvoir et de supériorité peuvent se vérifier dans chacune de ces scènes. Par des dialogues persuasifs et une mise en scène intuitive (excellent travail sur les bruitages). Seuls deux personnages jouent dans ce film, l'un étant le dominant et l'autre le dominé. C'est un huis clos qui dépasse le statut de simple pièce en nous racontant l'essence même des relations hommes femmes.

    À la manière de Carnage mais construit de façon plus discrète, ce scénario monte en crescendo et intensifie les rapports de Thomas et Vanda. Qui prendra le contrôle sur l'autre ? L'autorité intellectuelle de l'homme, ou le charme calculateur de la femme ? Il fallait pour ce film deux interprètes ayant la capacité de renvoyer de vives émotions aux spectateurs. C'est chose faite avec les grandes performances des acteurs qui arrivent à jouer tous les statuts « identitaires » qu'on leur impose avec une grande facilité. On sent qu'Amalric et Seigner se font très plaisir, tant à se renvoyer la réplique qu'à jouer chacun leur tour l'homme ou la femme. Forcément malsain, et donc jouissif !

    La Vénus à la fourrure rend enfin un bel hommage à l'art. En se servant du matériel cinématographique pour traiter son sujet, Polanski choisit le théâtre comme univers fictif pour donner vie à son récit. La frontière entre la fiction et une certaine réalité est alors infime, tandis que le metteur en scène et la comédienne semblent incarner leurs personnages comme si c'était leurs propres personnes. Le réalisateur donne une définition de ces arts de la scène, qui dépassent le réel infiniment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Belle mise en scène, le sujet BDSM est amené progressivement...
    Il faut aimer le thème et les films de Polanski.
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    681 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Magistralement réalisé, sublimement joué, incroyablement écrit... 1h30 dans l'intimité de deux personnages. Seuls, dans une salle de théâtre. Et pourtant pas un seul instant la tension ne retombe, pas un seul instant ce spectacle magnifique n'a desserré son étreinte sur mon jeune esprit avide de sensations cinématographiques fortes. D'un minimalisme qui touche au sublime, La Venus à la Fourrure est véritablement un coup de génie. Une symphonie cinématographique d'une
    d'une inventivité rare, portée par des acteurs extraordinaires et la virtuosité d'un cinéaste de génie. Les mots me manquent pour décrire mon état d'esprit à la sortie d'un visionnage aussi époustouflant. Déboussolé, hypnotisé, terrorisé, émerveillé... Envoûtante et passionnante, cette fresque de Polanski injustement boudée aux Césars, est un coût de maître, et la preuve que le cinéma français est encore capable de prouesses ! Tout simplement grandiose.
    flo con d'avoine
    flo con d'avoine

    9 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2013
    huis clos étonnant, anachronique dans le cinéma actuel, mais une grande réussite !
    Amalric est grandiose, il est le meilleur acteur français actuel et le confirme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    Polanski est un génie ! Film remarquable ! Mais comme tous les génies il est souvent incompris, ce film ne plaira pas à tout public, il faut rentrer dedans, et je dirai même qu'il faut une seconde lecture pour encore mieux le compendre car c'est très subtil, le texte est remarquable et très bien interprété. C'est un huit clos comme Carnage, et entre deux personnes qui vont pendant une heure et demie révéler leurs fantasmes. Mais je comprends que cela peut ennuyer certains car il faut un certain degré pour l'apprécier.
    Piwi47
    Piwi47

    43 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2013
    Après le huis-clos grinçant « Carnage » et le thriller crypto-politique « The Ghost writer », tous deux surestimés, Roman Polanski revient pour notre plus grand plaisir aux intrigues fantastiques tarabiscotées (un jeu de manipulation étonnant, une ode à la Femme) dans un huis-clos théâtral audacieux, pertinent et mené avec panache par le duo Amalric / Seigner.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    Les acteurs sont époustouflants. Les dialogues écrits avec beaucoup de finesse. La tension sexuelle est de plus en plus présente et connaît une apothéose lors de la magnifique scène finale.
    galau7
    galau7

    30 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Un jeu fort subtil pour ces deux acteurs, de dominé à dominant, avec un soupçon de fantastique. Un peu too much sur la fin quand même. La complexité des rapports homme femme vu par Polanski. Un support pour une réflexion approfondie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    magnifique! du beau cinéma-théatre... 2 superbes acteurs qui nous envoutent, nous malmènent , nous emportent... quel frisson!
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Dispositif minimaliste : un homme, une femme, une scène de théâtre.
    Déjà dans son précédent film, Roman Polanski avait adopté un parti pris radical : comme au théâtre, nous enfermer dans une pièce avec ses protagonistes.
    "Carnage" voyait deux couples se déchirer. Dans "La Vénus à la fourrure" le parti pris est plus radical encore : les protagonistes sont au nombre de deux.
    D'un côté Mathieu Amalric, metteur en scène en quête désespérée d'une actrice pour interpréter le rôle titre de la pièce qu'il a tiré du roman de Sacher-Masoch.
    De l'autre Mathilde Seigner joue Vanda qui arrive en retard à l'audition, aussi élégante et aussi vulgaire que Zézette dans "Le père Noël est une ordure".
    Mais dès qu'elle monte sur scène, l'horrible mégère se mue en actrice envoutante. Sa diction sophistiquée correspond parfaitement au personnage de Vanda
    Éberlué, le metteur en scène voit les rapports de domination qui unissent les deux personnages à la scène se transvaser hors d'elle.
    Tandis que Vanda (le personnage) signe avec Severin un pacte de domination, Vanda (la postulante) prend le dessus sur Thomas (le metteur en scène).
    La mise en abyme ne s'arrête pas là. Car Vanda est interprétée par la compagne de Roman Polanski et Mathieu Amalric n'est pas sans ressembler au célèbre réalisateur.
    Du coup, c'est la relation intime entre le réalisateur et sa muse (de plus de 30 ans sa cadette et par lui révélée avec Frantic en 1988) qui est dévoilée avec une impudicité troublante.
    Cette impudeur force l'admiration autant qu'elle provoque une gêne.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Une salle de théâtre, deux personnages. C'est ce que nous propose Roman Polanski dans son dernier long-métrage La Vénus à la Fourrure. Un peu léger sur le papier me direz-vous? Et pourtant... Le réalisateur franco-polonais a beau avoir 80 balais mais il a la forme et ça se voit sur ce film qui a tout pour paraître dans le haut du panier de la grande carrière de ce cinéaste qui n'a décidément pas froid aux yeux.

    Thomas, metteur en scène, cherche l'interprète principale de son adaptation du sulfureux roman La Vénus à la Fourrure de Leopold von Sacher-Masoch (qui a donné son nom à une certaine pratique sexuelle connue, je suis sûr, de quelques-unes des personnes qui s'aventureront à lire ces lignes. Petits coquins...).
    Après avoir auditionné des dizaines d'actrices bas de gamme, voilà que débarque Vanda, une blonde délurée, vulgaire et à priori bête comme ses pieds. Par pitié, Thomas lui accorde un essai. Mais sur scène, le vilain petit canard se transforme en cygne. Et on pourrait résumer ce dernier Polanski de manière très succincte à ça, un jeu du chat et de la souris teinté d'illusion et d'érotisme.

    Dans la forme, le film n'est pas sans rappeler Carnage, le dernier film du réalisateur. Le huis-clos est ici encore plus efficace dans le sens où l'on sent l'absence d'échappatoire. Il n'y a que ces deux personnages qui vont se livrer à un étrange jeu de domination et de soumission. Un bon jeu de sado-maso quoi, mais filmé avec classe et avec une tension grimpant crescendo.

    On ne saura plus quand les personnages jouent ou ne jouent plus, il y a une ambiance juste incroyable dans ce film. Et c'est en ça que l'ont voit que Polanski est un très grand metteur en scène. Car sa réalisation est cinématographique et s'éloigne radicalement du simple théâtre filmé. La gestion de l'espace et de la lumière est admirable. Et la musique de Desplat rajoute vraiment quelque chose en plus. Je m'attendais à un truc sans subtilité aucune (Desplat quoi) mais force est de constater que sa composition est une sacrée valeur ajoutée dans la création de cette ambiance assez oppressante, proche du cauchemardesque.

    Et c'est jouissif à tous les niveaux. Thomas joue avec Vanda, Vanda joue avec Thomas, Vanda joue avec les décors, Polanski joue avec ses personnages, joue avec nous. Le résultat est aussi troublant que fascinant, on entre dans quelque chose de presque diabolique à la manière d'un Rosemary's Baby (toutes proportions gardées, cela va de soi).

    Je n'ai pas lu le roman de machin Maso (de toute façon j'ai une culture littéraire de chiottes) mais ça me pousse à le découvrir, si c'est du même acabit que l'adaptation proposée par Thomas en tout cas. Le film grimpe peu à peu en tension, surtout en tension sexuelle. Et j'aime la tension sexuelle, j'aime voir des corps brûlants s'éloigner et se rapprocher, des regards appuyés, des gestes déplacés. Et tout ça grâce à une mise en scène précise en plus d'être très soignée sur un plan purement technique.

    Difficile d'en parler davantage, je préfère laisser l'effet de surprise sur ce film qui entre assurément parmi les meilleurs de l'année en cours. Je suis rentré dans ce jeu fascinant entre deux personnages servis par deux interprètes de talent et des dialogues ciselés. Amalric est génial en metteur en scène qui se laisse aller à l'obsession et Emmanuelle Seigner est très convaincante et troublante en plus d'être incroyablement sexy. On comprend mieux le malaise du personnage de Thomas face à cette femme qui l'entraînera dans un envoûtant tourbillon charnel!
    Voici donc un film remarquable, intelligent et surprenant. Roman Polanski ne perd pas de sa maestria en matière de cinéma et nous propose ici une oeuvre intense que je ne peux que vous recommander. Et y a même pas besoin d'être maso pour apprécier!
    thucy
    thucy

    4 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2013
    Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric sont tous deux admirables dans leur jeu d'acteurs. On peut constater dans ce film, à regret, combien le talent d'Emmanuelle Seigner a été sous-utilisé par les réalisateurs. Ce qui est fascinant, c'est comment le personnage de Wanda, à la base vulgaire et a priori bêtasse, se transforme en femme distinguée, intelligente et manipulatrice quand elle incarne son rôle dont le prénom est le même que le sien. tel est pris qui croyait prendre, et dans ce jeu de dupes, les rapports de domination-soumission finissent subrepticement par s'inverser. Dommage que la fin tombe à mon avis dans le grotesque, ce qui gâche un peu l'impression générale assez bonne. Mais ce film vaut le coup pour ce duel entre le metteur en scène et son actrice, où les rôles s'inversent de façon magistrale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Excellentes performance d'acteurs. Ça sent la récompense à Cannes. Du grand cinéma!
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    Pour son premier film entièrement tourné en français, Roman Polanski offre un véritable cadeau à sa femme, Emmanuelle Seigner. Effectivement, elle trouve ici un rôle en or qui lui permet d'offrir toute une gamme de jeu très variée : elle débute avec un style de jeu populaire rappellant celui d'habitude alloué à sa soeur Mathilde puis enchaine avec un autre plus hautain puis plus manipulateur... Grâce à cette pallette de jeu associée à la composition très juste d'un Mathieu Amalric au physique rappelant à plusieurs reprises Roman Polanski, le spectateur connait lui aussi une évolution dans son rapport au film : il croit assister au départ à une comédie romantique un peu intello pour être de plus en plus absorbé dans une espèce de film sado-masochiste (terme dont la seconde moitié découle du nom de l'auteur de la pièce que répète les personnages). Mais cette réussite n'est pas due qu'à la force du jeu des deux acteurs (même elle y contribue en très grande partie) mais également à un scénario et une mise en scène d'une très grande rigueur. Ce huis clos en temps réel à deux personnages (sorti 3 semaines après Gravity, autre film constitué que de deux personnages) tient en haleine du début à la fin fait partie des plus grandes réussites de Roman Polanski.
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