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    La Vénus à la fourrure
    Note moyenne
    3,9
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    332 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2014
    Enfin un film adulte!!!!! Et intelligemment mis en scène. Brillant!
    Situation (et casting?) casse-gueule dont le maestro se sort à merveille. On a beau dir ce qu'on veut sur Seigner, peu sont capable d'avoir à la fois cette folie et cette candeur dans le regard.
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2013
    Un peu circonspect dans un premier temps, je me suis ensuite laissé prendre au jeu lorsque les personnages se révèlent. Et si, grâce à l’énergie des acteurs et aux multiples niveaux de lecture, ce petit jeu du chat et de la souris se poursuit assez efficacement, il n'évite pas quelques longueurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 février 2015
    Pas mal bonne histoire et fin surprenante huis clos intéressant
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Çà faisait bien longtemps qu’un film avait captivé toute mon attention et ce jusqu' à réfléchir de qui est qui et plus le film se déroule, on comprends très vite ce qui va se passer ! un scénario captivant et intrigant,....que ça fait du bien !!
    françoise M.
    françoise M.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2014
    Avec la Vénus à La Fourrure , je suis à nouveau séduite par le jeu d'Emmanuelle Seigner qui je l'espère sera nominée aux César , je la trouve vraiment formidable .Amalric est parfait comme d'habitude .Il passe de dominant à dominé , il perd les pédales, il est bon dans toutes les phases de l'évolution du personnage complexe qu'il interprète. Unité de temps et d'espace mais pas une seconde d'ennui , la relation trouble qui s'installe entre les 2 acteurs transparait dans chaque scène sous une forme différente et dans cet univers restreint il se passe en fait une multitude de chose et une foultitude de détails qui captent l'attention du début à la fin. Sujet original pour mise en scène talentueuse , bravo!
    mo13
    mo13

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    sublimissime,
    theme difficile a aborder, les relations sado masochistes dans un huis clos ambigue ou le théatre et la vie réelle ne font plus qu'un... quand est ce que l'acteur joue son personnage et son role? quand est ce qu'il est dans la vie réelle? qui est dominant? qui est dominé? le metteur en scène ou l'actrice?
    il y a plusieurs niveaux de mise en abime qui s'intriquent dans ce film...
    - le metteur en scène faisant faire un essai a une actrice aussi sotte que douée
    - l'actrice qui joue sur les gouts ou desirs ambigus du metteur en scène sur sa propre pièce et qui le domine dans une sensualité dérangeante
    - le metteur en scene expliquant au public non initié qui sans doute en a besoin et a sa conne d'actrice selon ses propres mots tout l'amour et la sensualité q'il peut y avoir dans la relation sado maso
    c'est fort...
    M
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Interpretations au top pour ce huis clos qui se dévoile qu'à la toute fin. Le mecanisme pervers se déploie le long du film.
    Matthieu Almaric toujours aussi bon
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 janvier 2014
    C est spécial, film en huit cils dans un théâtre, le passage dans les textes et expressions d un ouvrage et du théâtre a des sentiments et une vie réelle mais ou est elle cette vie réelle et comment est considéré la femme et les possibles relations de dominations. Le deux acteurs sont fabuleux.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Wouah! Quelle claque! J'en suis ressorti tout éberlué, incapable de prononcer un mot. Polanski nous revient plus en forme que jamais avec ce film, qui reprend brillamment une pièce de théâtre de David Ives, adaptation du roman de Sacher-Masoch, Venus in Furs. C'est un huis-clos, qui enferme Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric, pour un formidable duel cinématographique entre deux acteurs au sommet. Vanda (Emmanuelle Seigner) arrive pour passer l'audition du rôle de Vanda(le personnage) dans la pièce de La Vénus à la Fourrure. En jeune femme vulgaire et roublarde, Seigner énerve plus qu'elle ne fait rire (son interprétation de la djeun d'aujourd'hui est à la limite du ridicule - est-ce voulu?). Mais bien évidemment, elle se transforme dès qu'elle entre dans la peau de son rôle. Ce qui est moins évident, c'est le degré de transformation. C'est une réelle transfiguration qui, comme elle sortira souvent de son rôle, aura lieu à plusieurs reprises. Certains déplorent ce retour systématique de la Vanda "moderne". Mais j'y vois plus une pièce indispensable de l'édifice qu'a voulu construire Polanski. Soyons clairs, au-delà des thèmes du désir et de la domination, le réalisateur a souhaité montrer toutes les dimensions du jeu d'acteur, ainsi que sa frontière ténue avec le réel. Et ce à travers d'habiles détails dans la mise en scène (les bruitages, les lumières constamment modulées par Vanda elle-même, le montage qui donne vraiment l'impression que le film a été tourné d'une seule traite). Si on avait eu une Vanda unique et singulière, une Vanda qui ressemble à la Vanda fictive, comment distinguer le réel du jeu, et surtout comment apprécier la lente fusion des deux dimensions du jeu d'acteur? Car c'est au fur et à mesure que la Vanda fictive prendra le dessus sur la Vanda réelle. Pour mourir dans une apothéose artistique, une orgie "cinémaco-théâtrale".
    Autour de l'étrange idylle qui se trame entre les deux protagonistes, on a une vraie structure romanesque. D'où vient cette femme? Comment se fait-il qu'elle ait le même prénom que l'héroïne de Masoch? Comment en sait-elle autant sur la vie de Thomas? Et l'orage qui gronde au début, à chaque moment de tension, comme le tocsin qui sonne dans un lugubre effroi? Une atmosphère sombre et obscure, qui grandit à mesure que Vanda se transfigure et que l'audition prend la forme du fantasme.
    Quant à ce désir vibrant, de plus en plus palpable à travers des scènes toutes plus sensuelles les unes que les autres (quand il lui met son manteau, ou la couvre de son écharpe noire), il constitue le point d'ancrage entre le réel et le jeu. Que ce soit dans la réalité ou dans l'interprétation, Thomas sent naître un furieux désir en lui. Et il profite du théâtre pour le laisser s'exprimer pleinement, balayant joyeusement tous les principes qui le hantent dans la réalité. Qui peut me juger? Je ne fais que mon travail..se dit-il. Oui, sauf qu'on sent tous approcher le moment où l'audition dépassera largement les bornes éthiques de son travail et même de sa propre vie. Le moment où Vanda laissera définitivement tomber son masque d'effrontée pour celui de déesse. Le moment où les virtuosités de la BO s'emballeront dans une ode au désir. Le moment où les lumières de la scène éclipseront les ombres du quotidien.
    Coup de coeur!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2013
    En dépit de toute cette sombre affaire sur laquelle je ne reviendrais pas, il faut tout de même reconnaître qu'en tant qu'artiste, Polanski est un bon. Un très bon même. Et cette Vénus en Fourrure, non contente de nous prouver qu'il en a encore bien plus qu'il n'en faut sous le capot, se hisse d'emblée parmi les meilleurs films de sa pourtant déjà très grande filmographie.

    Alors oui, on pourrait toujours lui "reprocher" de ne pas trop prendre de risque en s'essayant à un huis clos pour son 20ème film, un genre qu'on sait qu'il maîtrise à la perfection, et parce que son précédent opus, le déjà excellentissime Carnage, en était un. Mais bon, encore une fois, il le fait à la perfection, alors pourquoi s'en plaindre ? Quoi que si vous deviez absolument avoir quelque chose à reprocher à ce film, je comprendrais que vous utilisiez cet argument là puisque c'est vraiment la seule chose qu'on pourrait lui reprocher tant le reste est absolument divin !

    Je suis soufflé par la qualité du film, je ne m'attendais franchement pas à quelque chose d'aussi génial. En fait, j'avais même peur que je puisse mésestimer le film à cause de l'adoration que je voue à Carnage, mais il n'en est rien. La Vénus en Fourrure est en fait le jumeau démoniaque de Carnage. Bien qu'ayant à peu près le même schéma narratif, les deux sont tout aussi différent l'un de l'autre qu'ils sont excellent. Que du bonheur donc.

    Dans Carnage, Polanski s'amusait à faire prendre au détail le plus insignifiant des proportions exponentielles pour aboutir à des situations toutes plus délirantes et surprenantes les unes que les autres. Ici, au-delà de l'évidente mise en abîme dû au fait qu'il illustre une audition entre un metteur en scène et une actrice (et du boulot de taré que ça a dû réclamer dans le développement du scénario), il s'emploie en permanence à opposer des éléments contradictoires, les mélanger, glisser vers l'un pour revenir vers l'autre, et ainsi explorer un très vaste champ de possibilités vraiment fascinants. Et ce, sur tous les éléments du film.

    A travers ces deux personnages sublimement interprétés par une Emmanuelle Seigner et un Mathieu Amalrich au sommet, (à un tel point qu'il devient impossible à un moment donné de prendre le parti de l'un ou de l'autre dans leur jeu pervers du chat et de la souris), cette réalisation virtuose de Polanski, les décors et costumes, ou encore l'utilisation avec parcimonie de la musique et des bruitages dans le film, c'est une multitude d'affrontements tous aussi passionnants les uns que les autres auquel on assiste, celui de l'homme et de la femme, de l'amour et de la haine, du sexe et de la passion, du dominant et du dominé, de l'ancien et du nouveau, de la vieillesse et de la jeunesse, du nu et du couvert, du vide et du plein, de la vérité et du mensonge, de l'identité et de la façade, du silence et du bruit, de la réalité et de la fiction ... Et ça, ce ne sont que ceux dont je me souviens. Je suis certain qu'il en reste encore plein, et que cela ouvre le champ a des tonnes d'interprétations fascinantes. La richesse thématique du film est incroyable et a en plus le mérite de ne jamais prendre inutilement le pas sur le moindre autre élément du film, tout en permettant de maintenir un fort intérêt et un rythme parfait. Qui plus est, le film sait jongler en permanence entre une ambiance vraiment drôle et étouffante dramatiquement, mêlant parfois les deux très habilement. Je peux difficilement entrer davantage dans les détails sans finir par spoiler, mais en résumé, Polanski a effectué un dosage millimétré, un incroyable travail d'horloger sur chaque élément du film et à réussi à les unir dans une harmonie hallucinante.

    Le seul détail qui m'a un poil gêné (ça reste une broutille à l'impact quasi nul qui n'entache en rien le résultat final), concernerait l'orientation prise par le film sur la fin. spoiler: Je trouve que le film, qui était parfait tant qu'il ne prenait le parti d'aucun des personnages, finit par se positionner de manière un peu trop évidente, scénaristiquement parlant en tout cas (car thématiquement, il n'épargne aucun des deux) vers l'un d'entre eux, ce qui limite un tout petit peu l'impact qu'aurait pu avoir la fin (qui reste hallucinante et excellente tout de même) s'il avait gardé sa neutralité jusqu'au bout.


    Voilà cinéma français ! Voilà ce que j'appelle un vrai film d'auteur réussi ! Un film bourré d'intelligence et qui pousse la réflexion très loin mais qui n'oublie pas pour autant de mettre tout cela au service d'une bonne intrigue, avec un vrai rythme, des acteurs investis qui ne se contente pas de parler, marcher, manger ou boire comme dans "la vraie vie", mais qui jouent aussi leur putain de rôle, et une réalisation virtuose à la limite du transcendantal. Tu devrais remercier Polanski de t'avoir offert ce joyau au sein de ton bien trop morose bilan de l'année (qui a dit de la décennie ?), et en prendre de la graine ...

    En tout cas, merci Roman pour ce très grand moment de cinéma !

    Ma Note : 18,5/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2013
    Drôle et très bien écrit le film nous captive du début à la fin. Absolument pas conçu pour être crédible, ce film est plutôt une introspection du réalisateur lui même, et éclairant par là même le rapport des auteurs et des acteurs en général. Un pied de nez à la mégalomanie et au sexisme quasis inhérents à la position de metteur en scène.
    Jean-Michel L.
    Jean-Michel L.

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Très bon cru. Étonnant comme Mathieu Amalric (excellent comme toujours) ressemble à Roman Polanski acteur dans Le locataire à la fin du film. La même chute libre avec crise d'identification mais pas pour les mêmes raisons. Emmanuelle Seigner est également remarquable. Elle donne dans ce rôle de Vénus une palette on ne peut plus large de son talent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    Grande oeuvre signée Roman Polanski. Une mise en abyme des personnages se met en place et dévoile une profondeur absolument saisissante et insoupçonnée caractéristique de cette "pièce" cinématographique. Ces deux personnages sur lesquels tout le film est centré deviennent peu à peu les personnages de la pièce qu'ils jouent, ils changent littéralement devant les yeux du spectateur de corps, d'esprit et de personnalité jusqu'à ne plus représenter que des entités illustrant le drame de la vie sexuelle torturée de l'auteur (ou plutôt l'adaptateur) de la pièce. Nous plongeons avec eux de plus en plus profondément dans le tabou sexuel animal du personnage masculin jusqu'à en perdre tous nos repères...

    Il m'est difficile d'expliquer à quel point cette "représentation" m'a bouleversé tant elle est incroyablement originale, fascinante et immersive!

    À ne pas rater.
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Un huit clos filmé sur un seul décor avec seulement deux acteurs sur fond de pièce de théâtre.
    C’est un film atypique, étrange, mais en même temps c’est du Polanky !
    Emmanuelle Seigner y est surprenante.
    Très joliment filmé et mise en scène par son mari.
    Des moments drôles mélangés à des moments vraiment érotiques où les deux acteurs sont excellents et étonnants.
    Film indiscutablement surprenant.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Quelle honte, n'avoir vu que trois Polanski! Ba oui, comme pour BEAUCOUP d'autres, mais que voulez-vous, je suis jeune, et je rattrape petit à petit mon retard. Bon j'ai encore du chemin. Mais passons. C'est marrant mais ce film je n'en ai pas beaucoup entendu parler, même à Cannes, alors que Polanski à Cannes devrait créer l'événement. Bon après j'étais peut-être trop focalisé sur La Vie d'Adèle pour faire attention au reste de la compétition. M'enfin. J'ai vu ce film mardi dernier, je n'étais pas allé au cinéma depuis Snowpiercer le 31 octobre (dont je n'ai toujours pas fait la critique d'ailleurs, et pourtant j'ai adoré), je fait celle-là seulement maintenant, en ayant été le voir très tard et ce même si j'avais adoré The Ghost writer (et apprécié The Ninth gate)!! Autant vous dire que tout ne va pas bien dans ma tête! Ah, et sinon, La Vénus à la fourrure, c'est comment? C'est très bien. C'est ce que vous voulez savoir n'est-ce pas? Après tout, pourquoi liriez-vous ces lignes torchées à la va-vite si ce n'est pour le savoir (sûr que ce n'est pas pour m'entendre parler de ma vie)? Bon là c'est le moment où ça commence à vous emmerdez au point de lâcher la lecture et de passer à la critique suivante (en général, c'est là que ça m'arrive quand c'est long), donc je développe : il y a une chose qui m'a laissé sceptique, c'est le premier plan, le travelling dans la rue qui pénètre dans le théâtre isolé et vide. Je ne sais pas, ça bave un peu de numérique, je n'ai pas trop aimé ce plan. Mais ça vient de moi. Et c'est la seule chose à reprocher, tout le reste est au poil. Les acteurs sont juste fabuleux, on savait qu'Amalric était un acteur génial et il le prouve plus que jamais. Je ne sais pas si c'est possible d'avoir un "film théâtral" aussi bien filmé, c'est parfait à ce niveau. Une leçon de mise en scène. Emmanuelle Seigner elle aussi est parfaite, mystérieuse, elle passe d'un rôle à l'autre d'une façon délicieuse, ça sent bon les césars (si Adèle ne le rafle pas, oui je l'appelle Adèle c'est mon amie). La dernière fois que l'ai aperçu dans un film c'était dans le code à changé (je dis aperçu parce que je ne l'ai pas vu en entier) où elle était affreusement nulle (en même temps Danièle Thompson, quelle blague, ce genre de personnes ne devraient pas avoir le droit de tenir une caméra) mais ça ne reflète en rien son talent. C'est ça, c'est un film délicieux. Gentiment sensuel sans tomber dans une vulgarité idiote. Et moi qui aime le théâtre mais qui ne peux pas y aller beaucoup (ça coûte cher) voir ce genre de film est un bonheur, surtout si c'est aussi bien foutu! Moi qui avait balancé beaucoup trop vite que les grands films de cette année était passé, je fonçais dans le mur! Bon il ne me reste plus qu'à voir le Dumont, et peut-être L'Inconnu du Lac.
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