Mon compte
    La Vénus à la fourrure
    Note moyenne
    3,9
    2526 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Vénus à la fourrure ?

    332 critiques spectateurs

    5
    52 critiques
    4
    128 critiques
    3
    80 critiques
    2
    40 critiques
    1
    22 critiques
    0
    10 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    maximemaxf
    maximemaxf

    350 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2014
    "La Vénus à la fourrure" est... une étrange mais théâtrale leçon de cinéma à la Polanski. Alors pour commencer, ce n'est que le deuxième film que je visionne de sa filmographie, le premier film que j'ais regardé étant "Le Pianiste" racontant l'histoire d'un pianiste polonais juif et de ses malheurs lors de la seconde guerre mondiale. Ce film là est un vrai chef d'oeuvre et mérite d'être visionné encore et encore mais il ne m'a pas séduit pour la raison simple que je ne suis pas du tout fan des films de guerre, c'est un genre déprimant et qui va souvent le réalisme, et le réalisme dans les films de guerre amènent souvent du nihilisme et ce n'est pas du tout ce que je recherche dans le cinéma en général, c'est pour cela qu'il n'y a que quelques rares films de ce genre qui arrivent vraiment à attirer mon attention comme "Full metal jacket", ceux de Spielberg parce que c'est un must ou "Apocalypse Now" de Coppola qui est incroyablement frappant de réalisme et très dérangeant.

    Revenons maintenant à ce qui nous intéresse, "La Vénus à la fourrure" qui est un film à huit clos se déroulant entièrement dans une pièce de théâtre, il est question d'une audition pour jouer une pièce adapté par Thomas le metteur en scène et il mettra à l'épreuve une comédienne ayant le même nom que son personnage, à savoir Vanda mais qui a une personnalité qui ne lui plaît absolument pas. Je n'ais pas du tout suivi la promotion de ce film à sa sortie en salle à cause de mon scepticisme pour son film "Le Pianiste", mais alors là pour le coup je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi intelligent, sensuel, drôle mais aussi très tordu. Ce film ici ne se limite pas du tout qu'à une simple audition d'une comédienne au langage de collégienne aux premiers abords se présentant pour jouer une femme adorable et innocente se trouvant pourtant dans oeuvre érotique, il apporte énormément de chose que ce soit avec les deux personnages et leur véritable nature, la mise en scène ou encore la tournure très inattendu que prend cette histoire.

    Si il y a bien une chose sur laquelle Polanski m'a agréablement surpris, c'est pour sa mise en scène ou il y a beaucoup d'idée vraiment délicat et ingénieuse. Lorsque Emmanuel Seigner et Mathieu Almaric sont sur scène en train de jouer une scène, on a le droit à l'ajout des bruitages durant les actes jouées par les deux comédiens sur scènes lorsqu'ils imitent des actions censé se produire en vrai comme le touillage d'une tasse de café, la signature d'une feuille de papier et j'en passe, sans compter que Polanski arrive pendant une heure et trente deux minutes montre en main avec des plans très variés les uns des autres, et une histoire qui se déroule en temps réel dans un petit théâtre d'à peine cent places dans la salle. Les points de vue et les angles sont très diversifiés et il en va de même pour les jeux de lumières avec les projecteurs de la salle, il utilise l'écho de la pièce au lieu de faire un mixage des sons pour l'intonation des voix des acteurs afin de nous plonger dans un vrai théâtre comme si nous y étions, parce que littéralement parlant ce film est également une sorte de pièce de théâtre en temps réel. Autre surprise pour la mise en scène, c'est l'utilisation de la musique qui est très discrète mais qui intervient uniquement pour les scènes ou Thomas et Vanda jouent des scènes de la pièce de théâtre, Alexandre Desplats à qui l'on doit la musique de "Twilight, chapitre 2 : Tentation" (Quel bonheur de reparler de cette saga...) mais aussi de "Harry Potter et les reliques de la mort partie 1 et 2" (Vraiment superbe au passage) a composé une musique plus en douceur, principalement au piano pour la plupart sauf pour les dernières, mais après tout c'est tant mieux pour du théâtre c'est exactement ce qu'il fallait. Son nom me revient de plus en plus souvent d'ailleurs, il est à surveiller de plus en plus près.

    Pourquoi me direz-vous que ce film est une pièce de théâtre ? Et bien grâce aux acteurs dans tout les sens du terme. Mathieu Almaric et Emmanuel Seigner (sa femme) interprètent des purs acteurs de film et de théâtre dont le réel vient se mêler à l'intrigue érotique et sadomasochiste de l'histoire de Sacher-Masoch. On m'avait dit qu'Emmanuel Seigner n'arrivait pas à être naturelle dans les films ou elle jouait, mais là elle fout une sacrée claque, être capable de jouer à la fois un personnage de la vie réel ainsi qu'un personnage de pièce de théâtre spoiler: tout en arrivant à lié les deux (à savoir la Vanda réelle et la Vanda de la pièce) pour manipuler le metteur en scène, intervertir son rôle avec lui et le dominer pour enfin lui révéler sa vraie nature et son total dégoût pour cette pièce décadente et rabaissant pour les femmes en forçant Thomas à devenir théâtralement le personnage de Vanda
    , c'en est presque choquant, autant dire qu'elle l'a mérité son césar de 2013. Mathieu Almaric est loin d'être en reste et son césar de 2013 pour le meilleur acteur n'est pas volé pour lui non plus, son personnage, Thomas le metteur en scène s'engouffre et s'obsède petit à petit dans sa pièce et ses personnages en voyant l'intensité grimper dans son interprétation et celle de Vanda spoiler: (la réelle)
    , bref ces deux personnages changent en continu de comportement, les rôles s'intervertissent et on entre dans un système tordu mais avec une touche d'humour pour décompresser et relâcher la tension et l'intensité, surtout avec le comportement dynamique, têtu et très vulgaire de Vanda qui interprète le sens de l'histoire à sa manière dans ses propos.

    En revanche, si il y a bien un point sur lequel j'ais des choses à redire : c'est peut être pour sa morale de lutte entre les deux sexes. Je tiens à prévenir que je n'ais pas lu l'oeuvre d'origine dont est question la pièce de théâtre donc je ne jugerais qu'en fonction de ce que j'ais vu dans ce film. Quelque part, c'est la bienvenu parce que opposer le point de vue des deux personnages par rapport à l'histoire de La vénus à la fourrure, mais après je pense qu'il est beaucoup plus facile d'apprécier ce film ou d'avoir un point de vue plus évolué en lisant l'oeuvre en question, en général ça aide à apprécier à film quant ce dernier tourne autour d'un bouquin. Parce qu'ici on n'a qu'une représentation visuelle et partielle de l'histoire d'origine, et à vrai dire ce n'est pas un débat dans lequel on peut participer si on ne connait pas l'histoire... alors personnellement je suis pour l'égalité des sexes et la reconnaissance des droits de la femme comme beaucoup mais, disons simplement que je n'arrive pas à avoir d'avis avec la façon dont Polanski traite la question (même si la couverture du livre en question laisse clairement penser à une oeuvre pornographique).

    Ensuite, et histoire d'abréger sur les problèmes de "La Vénus à la fourrure", ce film ne plaira pas à tout le monde. Parce que les films à huit clos qui se passe sur un même lieu, qu'ils soient maîtrisé ou pas, c'est pas bien compliqué : ou on entre dedans d'une manière ou d'une autre ou alors on n'accroche pas car voir un décor identique pendant une heure voire deux heures peut poser problème malgré un jeu d'acteur surprenant et une histoire qui tient la route. Je peux comprendre que ça en fatigue certains qui vont au cinéma pour voir un film avec un univers riche et des décors variés, mais bon tout ça n'est qu'une question de goût au final.

    "La Vénus à la fourrure" : c'est pas mon film préféré, mais malgré tout ce n'est pas une réalisation que je risques d'oublier, c'est du beau cinéma même si ça ne plaira pas à tous à cause du fait que ce soit un film à huit clos.
    Alexis D.
    Alexis D.

    106 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Pour aimer ce film il faut avoir conscience en allant le voir qu'il s'agit d'une adaptation d'une pièce de théâtre, elle-même basée sur un livre qui jette les bases du masochisme. Tout le monde ne peut pas apprécier ce huis clos audacieux. Le scénario est par ailleurs très original : spoiler: seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Mais alors que l’audition se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession
    … La relation particulière qui se développe durant le film est très habilement menée par Polanski, et admirablement interprétée par les deux seuls acteurs, qui s'en donnent à cœur joie. Le texte est précis, constamment détourné et affiné par Emmanuelle Seigner qui nous charme et nous invite à l'abandon. Amalric est toujours aussi impressionnant, les deux comédiens investissent leurs rôles avec précision et la sobriété du décor, des éclairages et de la mise en scène forcent l'admiration. Magistralement réalisé, sublimement joué, incroyablement écrit... 1h30 dans l'intimité de deux personnages. Seuls, dans une salle de théâtre. Et pourtant pas un seul instant la tension ne retombe, pas un seul instant ce spectacle magnifique n'a déserré son étreinte sur mon jeune esprit avide de sensations cinématographiques fortes. D'un minimalisme qui touche au sublime, "La Vénus à la Fourrure" est véritablement un coup de génie. Une symphonie cinématographique d'une inventivité rare, portée par des acteurs extraordinaires et la virtuosité d'un cinéaste de génie. Les mots me manquent pour décrire mon état d'esprit à la sortie d'un visionnage aussi époustouflant. Déboussolé, hypnotisé, terrorisé, émerveillé... Voilà ce que j'appelle un vrai film d'auteur réussi ! Un film bourré d'intelligence et qui pousse la réflexion très loin mais qui n'oublie pas pour autant de mettre tout cela au service d'une bonne intrigue, avec un vrai rythme, des acteurs investis qui ne se contentent pas de parler, marcher, manger ou boire comme dans "la vraie vie", mais qui jouent aussi leur rôle, et avec une réalisation virtuose à la limite du transcendantal. Envoûtante et passionnante, cette fresque de Roman Polanski injustement boudée aux Césars est un coût de maître, et la preuve que le cinéma français est encore capable de prouesses ! Tout simplement grandiose, ce film est un petit bijou
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2015
    Après le décevant "Carnage", Roman Polanski signe de nouveau un huis-clos, cette fois consacré à une répétition d'une pièce intitulée "La Vénus à la fourrure", avec Mathieu Amalric en metteur en scène/acteur et Emmanuelle Seigner en actrice. La force du film et en même temps son pouvoir jubilatoire, c'est sa multiplicité d'interprétations et ses différentes projections et mises en abyme. Que ce soit Polanski qui se projette dans le personnage de Thomas, les similitudes entre la carrière d'Amalric et son rôle ou bien l’ambiguïté du personnage de Vanda (simple actrice ou bien déesse), le film fonctionne grâce à ses jeux de miroirs et de faux-semblants. Ce procédé est si perturbant qu'il n'est pas toujours loin d'étouffer une histoire à l'évolution pas très surprenante mais qui reste assez fascinante dans son ensemble. Polanski et ses acteurs se lâchent et parviennent à nous troubler avec ce jeu de désir et d'obsession inscrit dans une abstraction croissante et inquiétante, véritable marque de fabrique du cinéaste.
    Truman.
    Truman.

    231 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2014
    La Vénus à la fourrure n'est pas un film facile a critiquer, car c'est le genre de cinéma qui se fait rare, et quand on le voit on se sent un peu perdu, fasciné et tant d'autre chose en même temps .
    C'est un bon film, surement un chef d'oeuvre pour de nombreuses personnes mais j'ai bien un reproche a lui faire, sa durée .
    Non ce n'est pas forcément long mais c'est très redondant au bout d'une heure, ça se répète à en devenir un poil agaçant et ça semble long alors que ça ne l'est pas .

    Néanmoins maintenir un film avec deux acteurs, un thème et un unique décors en 2013 relève presque de l'impossible mais pourtant Polanski l'a fait et a réussit haut la main .
    Un duo d'acteur qui porte le film dans des dialogues intenses, finement ciselés et toujours maitrisés avec tact .
    La mise en scène est tout aussi bonne, les musiques bien sympa, et les éclairages au top .

    Je ne sais pas si beaucoup on ressentis ça mais j'ai l'impression que le personnage de Mathieu Amalric est une transposition de Polanski même, rien que physiquement ça se ressent .

    Sorte de jeu de manipulation dosé de perversité ou se mêle réalité et fiction du théâtre, le tout est sous forme d'ode a l'art, principalement au monde des planches . Polanski offre un spectacle en huis clos de toute beauté et de toute originalité .

    Un film ou plutôt un brin d'art dans un univers de cupidité qu'est le monde du cinéma, Polanski offre une dose de rafraichissement, d'originalité et de folie, un film spécial et unique qui risque de ne pas plaire a beaucoup mais qui risque d'en ravir d'autant plus .
    Raphaël O
    Raphaël O

    147 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    Cette comédie en huis clos signée Roman Polanski, menée avec virtuosité, est emprunt d'un remarquable scénario aux savoureuses répliques théâtrales et interprétée par un duo d'acteurs au sommet de leur art.
    Un très bon moment de cinéma.
    Emmanuelle Halimi
    Emmanuelle Halimi

    16 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2014
    ça fait 10 minutes que j'ai mis le film et je sens que je vais abandonner = le jeu d'Emmanuelle Seigner est RIDICULE ; elle parle comme une ado qui viendrait auditionner pour " la boum 3 " .
    L'histoire n'est pas intéressante , on y croit pas une seconde , je pense qu'il est inutile que je continue ........Pauvre Amalric, si génial d'habitude, mais là il ne peut rien faire hélas!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    La Vénus à la fourrure...Un huis clos entre une comédienne et un metteur en scène sur la scène d’un théâtre. A la base c’est un casting. La pièce ? L’oeuvre de Sacher Masoch, qui a donné son nom au masochisme. Cette audition va très vite se transformer en répétition, et va dégénérer jusqu’au point de non retour.
    Deux personnages, Emmanuelle Seigner, géniale dans ce rôle bipolaire, qui m’a vraiment bluffé, oscillant entre la femme fatale du rôle, super classe d’ailleurs, et le personnage «de la vie de tous les jours», super vulgaire, un vrai mélange entre sa soeur Mathilde et Nadine Morano.
    Mathieu Amalric, égal à lui même, autrement dit formidable, toujours juste, toujours là où il faut, un modèle d’exactitude, de précision et d’intelligence.
    Le film précédent de Roman Polanski, «Carnage», était également un huis clos entre quatre personnages, ici il n’y en a plus que deux, peut être que le prochain sera un monologue. Après le règlement de comptes de «Carnage», «La Vénus à la fourrure» est un duel entre ces deux personnages, sauf que les balles sont à blanc. Je me suis vraiment ennuyé, peut être à cause de la matière même du film, un peu vieillotte, un peu ringarde même. J’entendais des rires dans la salle sans comprendre ce qui provoquait cette hilarité, ce n’est ni drôle ni essentiel, ni moderne, ni même contemporain, on supporte l’attirail du parfait sado-maso (collier de chien, talons aiguilles, cuissardes en latex) en se disant que les accessoires avaient sans doute évolué depuis, mais tout cela reste «gentillet» et un poil poussiéreux.
    Polanski j’adore, mais ce film ne correspond pas du tout à ce que j’attends de cet immense cinéaste.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2014
    Déçue ayant encore traversé tout Paris pour voir ce dernier opus de Polanski qui n'en finit pas de s'engluer dans son itinéraire personnel exposé, retravaillé souvent mais ici assez imbuvable dans ce huis clos clinquant et surjoué . Je le trouve assez complaisant par les références à l'œuvre de ce grand cinéaste comme aux sous entendus plus ou moins apologiques sur ses relations au féminin ... En résumé j'ai trouvé qu'on oscillait entre le convenu culturel et le puéril dans les renversements de situations et une fin si ostentatoire qu'elle en est risible ; j'ai trouvé le temps long... je me suis ennuyée ... et je ne comprends pas l'engouement critique ( traitement d'icone justifié par l'âge et l'œuvre comme trop souvent ...pour aussi Woody Allen...) j'attends de retrouver avec plaisir l'auteur qui m'a ravie du "pianiste" à "ghost writer".
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Sentiment mitigé pour ce nouveau film de Polanski. Il y a énormément de bonnes idées et techniquement, Polanski est en forme que ce soit sa mise en scène, les lumières... et il arrive à insuffler une atmosphère tendu et malsaine qui correspond bien au récit. Les dialogues ainsi que nos deux personnages principaux sont très bien écrit, subtil, parfois sensuel, parfois marrant c'est vraiment bien réussi de ce coté là. Malheureusement on peut regretter que le scénario ne soit pas un peu plus élaboré et surtout éviter cette finalité moraliste, fait assez rare chez Polanski. Et le film est aussi porté par deux très bons acteurs et en premier lieu Mathieu Almaric qui donne une vrai consistance à son rôle. Un bon film, original, peut être pas le meilleur du genre (Les Américains ont fait de grand films de ce genre dans les années 30/40/50/60), ni celui de son auteur mais on aurait tout de même tort de se priver de "La Vénus à la Fourrure" qui s'avère réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Du simple théâtre filmé avec un tout petit budget et en matière de médiocrité on touche rapidement le fond.
    En effet, supporter 2 acteurs sans charisme nous prendre le chou pendant une heure et demie avec leurs obsessions et leurs problèmes d'ego. C'est franchement indigeste.
    Prenez vos distances avec cette presse qui vénère aveuglement les artistes maudits.
    Non, allez plutôt voir un vrai film: il y en tant d'autres à l'affiche.
    Georges F
    Georges F

    8 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Phénoménal Polanski capable de nous captiver sur autant de films et thèmes différents. Après Carnage qui était une remarquable pièce de théâtre magistralement portée à l'écran, voilà que le nombre d'acteurs se réduit à sa plus simple expression dans le tête à tête de deux acteurs remarquables Amalric en clone de Polanski et la redoutable Emmanuelle Seigner capable de se métamorphoser sous nos yeux partant de la délurée pour devenir la sulfureuse héroïne voulue par Sacher Masoch au delà de ce que le metteur en scène avait compris. Puis de métamorphose en métamorphose, les rôles s'inversent totalement: un grand réalisateur, ce n'est pas nouveau et deux grands comédiens qui vont au delà de la confirmation de leur talent reconnu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 juin 2013
    Par petites touches, on retrouve l’univers inquiet, menaçant, paranoïaque du réalisateur de Rosemary’s Baby. Malheureusement, l’aspect subversif de l’œuvre est noyé dans un duel un peu plat et, c’est un comble, pas très excitant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Pour aimer ce film il faut avoir conscience en allant le voir qu'il s'agit d'une adaptation d'une pièce de théâtre, elle-même basée sur un livre qui jette les bases du masochisme. Tout le monde ne peut pas apprécier ce huis clos audacieux, nous étions 5 (uniquement des femmes) hier soir dans le cinéma, au bout de 20 minutes l'une d'elles est partie. La relatio particulière qui se dévelloppe durant le film est très habilement menée par Polanski, et admirablement interprétée par les deus seuls acteurs, qui s'en donnent à coeur joie. Le texte est précis, constamment détourné et affiné par Emmanuelle Seigner qui nous charme et nous invite à l'abandon. Amalric est toujours aussi impressionant, les deux comédiens investissent leurs rôles avec précision et la sobriété du décor, des éclairages et de la mise en scène forcent l'admiration. Un grand film pour un public averti. "Merci, Déesse !" ;-)
    MC4815162342
    MC4815162342

    399 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Un bon huis clos, superbement mis en scène par Roman Polanski, un duo épatant, Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric sont à 200% dans leur rôle, la relation entre les 2 personnages ne cesse d’évoluer en permanence, l'histoire bien qu’intéressante devient peu à peu complexe, enfin je l'ai ressenti comme ça, avec une explication après visionnage je comprend mieux et je trouve finalement ça logique, donc voilà beaux costumes, bon décors pour le peu qu'il y'en a et très bonne réalisation.
    Prad12
    Prad12

    92 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2014
    J'avoue, je me suis fait violence car je n'aime pas Polanski et encore moins Seignier....... j'y suis aller, j'ai vu, j'ai pas aimé du tout....... surtout que j'ai lu " La Vénus à la fourrure " et Polanski aurait dû changer son titre car çà n'a rien à voir avec le livre........ Seul Amalric s'en sort et encore...... film de bobos prétentieux.....
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top