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ronny1
40 abonnés
913 critiques
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1,0
Publiée le 25 janvier 2020
« Quante Volte... Quella notte » (Une nuit mouvementée) montre quatre versions d’une même histoire : de la fille, de l’homme, du portier et enfin d’un psychiatre. Ce procédé utilisé dans quelques films très estimables, à commencer par le « Rashômon » d’Akira Kurosawa (1957) dont il est aux antipodes, permet ici quelques clins d’oeils amusants. En vérité il s’agit d’une œuvre racoleuse avec beaucoup de scènes déhabillées et même une tentative d’agression sexuelle d’une lesbienne (Pascale Petit) sur l’innocente ( ?) « Blanche-neige » (Daniela Giordano), ingénue provocante mixée d’une racoleuse aguichante. Deux ou trois scènes déshabillées de plus et la comédie devenait carément un film érotique dont la seule audace concerne l’homosexualité du séducteur. Ce n’en était déjà plus une en 1971. Même en étant sensible à la plastique de Daniela Giordano et au charme de Pascal Petit, difficile de ne pas être agacé par ce pensum à peine bien léché, à l’image de la photographie, habituellement de qualité chez Mario Bava. Il devait avoir besoin d’argent pour accepter de filmer (platement) ce navet.